KARNEVALE AVENUE ♫
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 Same name but differents faces ~~ [PV : Lulu ♥]

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Anonymous
Invité


Same name but differents faces ~~ [PV : Lulu ♥] Vide
MessageSujet: Same name but differents faces ~~ [PV : Lulu ♥]   Same name but differents faces ~~ [PV : Lulu ♥] EmptyDim 24 Oct - 20:29

Karneval Avenue. Ce village ou ne vivait que des porteurs de ces pouvoirs que sont les Karnevals. L’endroit ou vivent tout les rejetés ou exilés à cause de ceci. L’empereur veut notre mort et nous contraints à nous isolés ici. Tss, je ne le connais pas ce mec là mais je ne le supporte pas ! Pourquoi nous voir comme une menace ? Nous ne le sommes pas tous ! Qu’il ouvre un peu les yeux celui là sinon, c’est une guerre civile qui lui tomberas dessus et vite fait avec ça. Nous ne sommes pas des animaux, il n’as pas le droit de nous traquer de la sorte. Ces genres de pratiques sont vraiment immondes. Dire qu’il y à quelques semaines à peine j’étais encore chez moi, ignorant tout cde ce qui se passait en ce bas monde. Et maintenant que je le sais, ça m’écœure. A un point que je ne saurais décrire même. Il y à pleins de gens bien ici, je ne vois pas ou est le mal de naitre avec un Karneval en plus. On ne choisit pas après tout alors pourquoi s’acharner contre des innocents ? C’est injuste… M’enfin, il devient urgent que je me reprenne là parce que piailler comme une gamine sur mon tronc d’arbre à pester contre l’empereur ne fera pas avancer ma journée. Loin de la d’ailleurs.
Le soleil es couche au loin, éclairant de derniers rayons orangés les feuilles dansantes dans la brise des cimes des arbres qui nous entourent. Heureusement que ce village à la forêt pour protection, nous sommes ainsi en relative sécurité. Non pas que l’affrontement me fait peur mais si il y avait possibilité de l’éviter je ne dirais pas non le moins du monde. Quoi que, « sécurité » est un mot assez relatif lorsque l’on se penche un peu plus sur le sujet. En effet, ce n’est pas parce que les soldats et traqueurs de l’empereur ne connaissent pas l’existence de cet endroit qu’il n’existe pas d’autres dangers. En effet, les bois regorgent de bestioles pas forcement toutes sympathiques et la nuit, il règne et rode au sein même de Karnevale une sorte d’ambiance nouvelle, bien différente que celle qui stagne en journée. Plus… étrange ? Oui, voila c’est tout à fait ça, étrange. Des rumeurs circulent à propos du fantôme d’une petite fille et de souterrains n’apparaissant qu’a la tombée du jour. Ridicule, non mais il fallait vraiment être stupide pour croire à une chose pareille. Les fantômes n’existent pas et ils n’existeront jamais. Cette mascarade autour des esprits c’est juste pour les imbéciles qui ne savent pas à quoi d’autres ce raccrocher. Je ne leur jette pas la pierre cela dit mais il y à tant à voir autour de nous au lieu de pleurer des amis imaginaires ! Si j’avais du faire la même chose à pleurer mon frère, actuellement je ne sais ou, jamais je n’aurais bougé de ma ville natale Alzen, jamais je n’aurais découvert l’étendu de mon pouvoir, jamais de n’aurait rencontré Electre, mon cher et tendre, jamais je n’aurais découvert ce village et ses habitants tous plus charmants les uns que les autres… J’aurais raté tant de choses. C’aurait été plus qu’impardonnable. Aujourd’hui, je vis, je respire enfin librement. Je pense à l’avenir. Je sais que beaucoup m’attends sur le chemin de ma vie, des obstacles, mais aussi des bonnes choses.
Je ne lâche pas le désir de retrouver mon frère tout comme je ne fait pas une croix sur ma propre avancée. Ce que je veux… c’est avancer auprès des gens qui me tiennent à cœur, le reste n’as pas d’importance. Ou du moins, pas la même importance.

Les rues se vident peu à peu à mesure que la nuit s’engouffrent dans les ruelles, se faisant reine éphémère d’un royaume paisible. Ou presque. Marcher la nuit est une chose qui me plaît, vraiment. Je me sens terriblement bien avec d’autres personne mais un peu de repos et de sérénité n’as jamais fait de mal à personne. C’est l’une des facettes de ma personnalité que j’ai du mal à cerner. Je peux être très sociable comme très distante. A croire qu’à moi-même je suis une contradiction. Enfin, ce n’est peut-être pas faux à bien y réfléchir. Mais arrêtons là l’analyse de mon caractère, enfin si j’y arrive, ce qui n’est pas forcement dit. En désespoir de cause, je juge nécessaire de me marteler mes tympans avec de la musique. Mon casque sur les oreilles, gravés aux initiales de mon aimé et des miennes (C’est lui qui me l’as offert ce casque alors forcement, vous comprendrez que j’y tiens tout particulièrement). La musique dévale les réseaux électriques pour venir hurler ses paroles. Ca fait un bien fou. La musique à vraiment le pouvoir de me relaxer.
Les talons de mes bottes cognent sur le pavé frais et sec qui dalle l’Avenue principale. Je n’entends pas leurs échos, trop absorbée dans l’univers musical où je viens de m’enfermer. Mes pieds seuls me guident, un peu comme si ils connaissaient le chemin de mon habitation tout seuls tandis que ma tête, elle ballote de droite à gauche, les yeux perdus dans le vague, à la recherche de je ne sait trop quoi, guidés par le rythme qui découle de mes écouteurs. Peut-être que si je n’avais pas pris la décision de m’isoler un peu du monde qui m’entoure j’aurais pu entendre e qui s’approchais de moi et peut-être n’aurais pas couru comme une dérater la seconde suivante. Je vous explique, ma musique continuait d’hurler ses contraintes en mordant agréablement mes tympans lorsqu’elle se mit à grésiller. J’ai d’abord enlevé mon casque, pensant que ça venait de lui. Mais non, après une très rapide vérification (un démontage rapide en somme) tout c’est avéré marcher normalement. Le perchant de nouveau sur ma tête, tout c’est bien passé durant deux minutes puis, nouveaux parasites sur la fréquence. Excédée, je l’ai retourné dans tout les sens tout en marchant jusqu'à ce que j’entende un craquement sous la semelle de ma chaussure droite. Cela m’a arrêté net. En soulevant mon pied j’ai vu une chose totalement écrasée sur le sol, on aurait dit l’une de ces petites lanternes en papier que les gens laissent flotter sur l’eau des cours d’eau en mémoire des défunts et disparus. Je me suis penchée pour tenter de prendre dans ma main droite ce qu’il restait de ladite lanterne, accrochant mon casque à mon cou par la même occasion lorsque je l’ai vue. Cette petite fille. Très étrange avec ses airs de poupée qu’on vient de briser. Son visage ne renvoyait rien, aucunes émotions. Elle tend la main vers moi, touchant presque mon visage. Je ne bouge pas d’un cil, les yeux écarquillés.

« Tu as…. Cassé ma lanterne »

Voici tout ce qu’elle m’a dit avant que je reprenne un violent coup de fouet de conscience. Mais je foutais quoi moi ? A rester plantée là ? Un bond en arrière et je me suis enfuit en courant, hurlante à cause de ce que je venais de voir. J’avais encore froid de mon effrayante rencontre. Mais ou est-ce que j’allais ? Et puis pourquoi ? Ce devait surement être une petite fille comme les autres, pas un fantôme! Non , non, NON ! C’était ridicule ! Masi alors… pourquoi je sentais une peur dévorante à l’intérieur de mes organes ? Pourquoi mes yeux me brulaient-ils et pourquoi mes jambes couraient de plus en plus vite à mesure que mon cœur palpitant semblait leur crier d’accélérer la cadence ? Je n’en sais rien, alors je laisse les choses venir comme bon leur semble.
Electre, j’aurais tant voulu que tu soit là. C’est tellement bête d’être effrayé par si peu, cette enfant devait se sentir bien seule maintenant mais qu’importe car mon corps ne m’obéissait plus vraiment. J’essayais de faire le vide dans mes pensées, impossibles, tout était entremêlés de rouges et de noirs, de cauchemars et d’irréels. Tout ceci me voilait la vérité. Pas que ça quand on y regarde bien. Je n’ai pas vu le passage noir circulaire qui venait de s’ouvrir dans le sol juste devant moi. La sensation de perte d’équilibre ne fut pas trop longue à venir. J’eu seulement le temps d’attraper l’une des parois avec ma main gauche pour ne pas sombrer au fonds. Mon casque se détacha de mon cou sous l’effet du changement de vitesse soudain et, malgré que je puisse rien voir tant l’obscurité hantait le gouffre béant, je l’entendis toucher la fin du précipice et se briser. Ce casque que j’aimais tant….
Nouvelle vague de panique, mes phalanges commençaient à dangereusement glisser de leurs attaches de pierres. J’allais tomber dans ce trou plus sombre et à première vue inhospitalier que les ténèbres elles-mêmes ? Non ! Je ne voulais pas ! La peur de mourir me submergea, c’était idiot m’enfin bon, on ne contrôle pas des émotions aussi violentes. J’hurlais alors le premier nom qui me vint à l’esprit, celui du seul homme qui, jusqu’alors avait pris possession entièrement de moi, qui m’avait fait esclave de son amour, qui était devenu le maître de mon corps :

«
ELEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEECTRE !!!
»

J’aurais tant voulu qu’il soit la pour m’aider, car j’avais peur et seule sa respiration aurait pu calmer mes angoisses. Mon plus grand souhait aurait été de le voir débarqué comme un chevalier, de le voir m'aider à sortir de ce piège et de me prendre dans ses bras pour me rassurer. Tsss, vraiment, il semblerait que je ne soit encore qu'une enfant...
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Lucan Nocturnys
Lucan Nocturnys
♥ Dream of Freedom...

♦ Inscription le : 10/10/2010
♦ Mes messages : 30
♦ Etoiles ★ : 59
♠ Humeur : Paradoxale.
♠ Emploi(s) : Serveur du Midnight Square
♠ Nationalité : Amenthalysien
♠ Karnevale : Peut contrôler la température de n'importe quelle structure par simple contact. Ainsi, il peut transformer l'eau en glace, ou au contraire la faire bouillir. Ce pouvoir est exténuant s'il est utilisé trop fréquemment.
♠ Sexualité & Statut : Bisexuel & Célibataire
♠ Mon rêve : Devenir le maître du monde!
♪ Fiche : Ici mes chéris~
♪ RP(s) en cours :
Yop.
♪ Relationships :
  • Electre Nocturnys : Frère jumeau
  • Sven Spiria(PNJ) : Amie

Lait.

Same name but differents faces ~~ [PV : Lulu ♥] Vide
MessageSujet: Re: Same name but differents faces ~~ [PV : Lulu ♥]   Same name but differents faces ~~ [PV : Lulu ♥] EmptyVen 12 Nov - 22:29

Ce n’était que la nuit que tout s’éclairait, je le savais bien. Lorsque les lampadaires s’allumaient sur la grande place, on pouvait apercevoir le sourire des enfants s’illuminer. Mais également celui de leurs parents, de leurs grands-parents… Pour moi, Karnevale Avenue se renouvelait à chaque fois que la nuit tombait. Les lumières et les spots étaient présents tous les deux mètres, ce qui rendait la nuit presque plus éclairée que le jour. Il y a aussi cette ambiance de fête qui résonne dans les oreilles de chacun. Surtout les jeunes, dont j’en fais partie. Les rues étroites semblent s’agrandir sous mes pas, et je m’amuse. La veste grande ouverte et flottant doucement dans le vent, je bondis sur chaque pierre du chemin, j’ai presque l’impression de voler. Je connais cette ruelle par cœur : la marchande de légumes se trouve juste à droite, elle commence à peine à ranger son stand. En face, c’est un cordonnier qui me fait signe de la main. Il n’est plus tout jeune d’ailleurs. Je lui rendis un sourire et m’avançai gaiement vers la place principale. J’entendis quelques soupirs, quelques sifflements. Un groupe de jeunes filles, d’à peine 15 ans, gloussent et discutent bruyamment. Elles sont habillées de manière très… Ouverte. Je ne suis pas étonné, c’est devenu très courant par ici, la nuit évidemment. S’amuser et briser divers tabous est plus passionnant que se cultiver tranquillement. Malheureusement, je n’avais rien de tel qui me soit prévu. Ma soirée s’annonçait calme et paisible. Je laissai échapper un bâillement. « Déjà. » Soufflais-je. Il était temps de réveiller cette âme de jeunesse qui brûlait en moi, non ? Je n’ai jamais aimé rester là à rien faire. J’ai besoin d’aller me défouler un bon coup. Mon regard se pencha vers le groupes de p-.d’adolescentes dévergondées. Beaucoup trop jeunes ! Elles sont aussi maigres qu’un papier alu’ écrasé. C’en est ridicule. Bon, je vais devoir me débrouiller avec ce qu’on trouve sur la place. Pas de chance, les apparences à K.A. sont à quatre-vingt-dix pour-cents du temps trompeuses. Par exemple, cette jeune femme séduisante qui me fait des clins d’œil depuis 15 minutes pourrait très bien avoir 30 ans de plus qu’il n’y paraît et être de sexe masculin. Et oui, les apparences. C’est la première chose que mon père m’ait appris. Il m’a toujours dit de faire attention à mes fréquentations, de ne pas tomber dans ce « tourbillon » de problèmes. Petit, je n’avais strictement rien compris. Mais maintenant, lorsque je vois tout ce chaos qu’est K.A. la nuit alors tout s’éclaire. Je ne suis plus aussi naïf, je suis sans arrêt sur mes gardes ! Mais pour l’instant, je me laisserai entraîner dans cette délicieuse ambiance… Ou pas.
Je sentis quelqu’un agripper fermement ma manche. C’était une vieille du coin. Elles sont sympa ces mémés, mais collantes dès qu’on leur montre la moindre attention. Mais derrière ces cannes et ce sourire ridé se cachent une violence phénoménale. Je ferais mieux de l’écouter. « … Oui ? » Elle tira un peu plus sur ma manche, m’obligeant à me pencher. Les vieux je vous jure… Ils sont bien tranquilles ici croyez-moi. « C’est ce soir ! » Je détournai les yeux. Du calme, Lucan. Écoute-la sagement, fais semblant de t’y intéresser, ça vaudrait mieux. « Quoi donc ?» J’essayai de montrer de l’intérêt pour cette conversation pitoyable. « L’esprit… Va se réveiller… Sois prudent ! » … C’est à vous donner des frissons je vous jure. Je fis semblant d’être effrayé, ou intéressé, ou… Non, en fait, je n’arrivais pas à montrer un quelconque intérêt pour ce qu’elle baragouinait. Pauvre vieille, si inconsciente… « Je ne crois pas à ces histoires. » Je regrettai presque aussitôt mes paroles osées. C’était presque comme si je m’étais mis à genoux et avais réclamé des coups de bâtons. « Ce soir !... Ce soir !... » Elle ne prêtait plus attention à moi et vaguait plus loin en titubant, annonçant sa splendide nouvelle à d’autres passants. J’avais presque pitié. Bref, note pour plus tard : évitez les vieux, surtout le soir.

Quelques dizaines de minutes s’écoulèrent, durant lesquelles je me fis abordées par plusieurs… Femmes, à première vue. En gros, beaucoup de sueurs froides et de frissons. Mais, ce qui m’étonna le plus, ce fut de me retrouver dans un endroit complètement inexploré de la ville. Je devais sûrement me trouver proche de la forêt, car la nature semblait retrouver ses droits. Je n’avais bien sûr jamais mis les pieds ici. Quelqu’un de normal – enfin, je crois – aurait pu être effrayé par cette soudaine sensation de vide et d’inconscience. Mais j’étais tout simplement heureux. Certes, j’ai pourtant l’habitude de me plaindre ici et là dès que je me retrouve seul, mais je n’avais pas ressenti cette liberté depuis un bon moment. Depuis tout petit, j’adore me sentir aventurier, je me perdais dans nombreuses de ces histoires épiques, narrant l’histoire d’un héros à la conquête du monde entier. Comme j’avais voulu être à leur place… Mais j’ai éventuellement fini par grandir… Physiquement. Car mentalement, mes rêves ne sont toujours pas complètement enfouis. Je les garde précieusement cachés, à l’abri de tous. Même de ces « amis » presque superflus. M’enfin, y en a certains qui sont pas mal. Pas trop mal. Mais bref. J’aime voguer vers l’inconnu ! Silencieusement, furtivement, lentement… Un cri ? Un hurlement certainement. Clair et aigu. Je ne pu m’empêcher de sursauter, réflexe toléré vu que je me trouvais dans le silence complet il y a quelques secondes de cela. Je me retournai et m’avançai vers la source du bruit, trop curieux. J’espérai que ça valait le coup de se déplacer pour ça, franchement.
Je dus m’arrêter soudainement, lorsque j’aperçus une petite fille en plein milieu de ma route. C’était donc elle qui avait crié comme ça ? « Eh ! » Elle leva la tête vers moi, et je fus aussitôt paralysé. Son regard était littéralement vide. Ça me rappelait les bons vieux films d’horreur… Un clignement d’yeux plus tard, et elle avait complètement disparu de mon champ de vision. Ça devenait presque flippant… Les mots de la vieille résonnèrent dans mon esprit : « Ce soiiiir !... Se réveiller… ! L’espriiit… » Ces conneries n’existent pas et n’existeront jamais ! Encore un truc pour donner du piment à K.A. ! Comme si ce n’était pas déjà assez louche comme ça ici… Bref ! J’accélérai de nouveau le pas. Non pas parce que j’avais peur ! Mais parce que… J’entendais à nouveau ces cris de détresse. Je me demande si la p’tite a quelque chose à voir avec ça… Je m’enlevai cette idée salubre de la tête. Plus les cris s’intensifiaient, plus ma peu-. ma curiosité grandissait. Je n’aperçus strictement rien au début, le noir du ciel n’aidant pas. Puis enfin, au bout de plusieurs secondes, je vis une longue chevelure blonde à quelques centimètres de mes pieds. Elle m’était étrangement familière d’ailleurs. Je m’accroupis et relevai ces quelques mèches pour bien voir son visage. Tiens donc ! C’était donc bien à Sven qu’appartenait cette voix aiguisante. Sa situation est plutôt… Contraignante. Mais amusante. Très très amusante. Elle est accrochée au bord du fossé d’une manière si désespérée que je ne pus retenir un rire nerveux, qui se transforma peu à peu en fou rire. Lentement mais sûrement, je saisis son poignet et la releva, toujours plié en deux à cause de mes esclaffements. Franchement ! Comment elle avait pu se laisser tomber là-dedans ? Elle avait l’air vraiment idiote… Assis sur le sol, j’étouffai mes derniers rires et me tournai vers elle. « Ah ah ah ! Comment t’as fait franchement ?! C’est pas possible ! » J’essuyai les quelques larmes d’émotion qui perlaient à mes yeux et poursuivis : « T’es pas trop traumatisée ?... » Soudain, un éclair se fit dans mon cerveau. Mon expression se modifiait peu à peu, j’étais devenu presque inquiet. « … T-Tu l’as vue ? Cette fille… Elle était vraiment bizarre… » Je posai fermement mes mains sur ses épaules. « C’est dangereux de se promener par ici… On va faire un tour ? Je m’ennuie… » D’un geste tendre, je passai ma main gantée dans sa chevelure. J’étais vraiment étonné de l’avoir rencontrée dans… Ce genre de situation. Au moins je suis légèrement rassuré de ne pas l’avoir retrouvée charcutée par la fille de tout à l’heure… Je frissonnai et plantai mon regard dans le sien, puis me levai, lui tendant machinalement ma main. « Tu viens ? » Je ne voulais pas me dépêcher de partir à cause du fantôme du coin ! C’était juste parce qu’il faisait froid. Je vous jure. Je sentis soudainement un souffle étrange dans la nuque. N-Non. C-C’est juste mon imagination. Je n’ai pas peur…
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