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 Just Know That I Knew [Pv Lear]

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Just Know That I Knew [Pv Lear] Vide
MessageSujet: Just Know That I Knew [Pv Lear]   Just Know That I Knew [Pv Lear] EmptyMer 25 Aoû - 1:27

Aux portes de la ville - Opale
Just Know That I Knew [Pv Lear] 25ap62v Just Know That I Knew [Pv Lear] Dragonsquee-reb04 Just Know That I Knew [Pv Lear] Dvnaeu
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Je savais que ce jour viendrait, si fort que je tentais de l'ignorer, en vain.

    C'était un matin à priori banal, dans une lumière encore douce et chatoyante, lorsque Lust ouvrit l'œil. La chaleur était alors si basse au vue du reste de la journée, qu'on pouvait humer les senteurs du petit matin avec une certaine délectation, et avoir l'impression qu'on s'éveillait au milieu de la campagne. Mais d'ici moins de deux heures, le rêve prendrait fin, et le soleil déverserait son flot écrasant de lumière, étouffant toute odeur et sensation de légèreté. Les touristes avaient d'ailleurs beaucoup de mal avec ce climat, rendant la ville d'Opale la moins touristique de Sphera. Pourtant elle ne manquait pas d'attrait. Lust le savait mieux que quiconque, la cité habitant plus d'Histoire à elle seule que les deux autres réunies. Opale était un vestige du passé, renfermant des objets, lieux et technologies qui avaient semblé appartenir à une ancienne civilisation... Des vieilleries sans importance selon les politiciens et conseillers de l'Empereur. Tandis qu'elle se levait, elle se dévêtit de sa chemise de nuit blanche en un coton fin et absorbeur de sueur, qu'elle laissa choir à ses pieds, avant d'entretenir sa toilette. Tant de choses déjà à son réveil, se bousculaient dans sa tête, tant d'hésitations, tant d'incompréhension. Et ce miroir face à elle, qui trahissait sans cesse, ce visage si visible en face d'elle. Dans ses traits, son regard, sa peau, ses cheveux, ses lèvres... Partout! Elle ne pouvait l'éviter, il semblait se tenir à ses côtés, tous les matins. Siam... Elle n'osait plus prononcer son nom. Les Opaliens étaient très superstitieux, et bien qu'elle ne croyait pas à des histoires de sel ou d'échelle, elle s'abandonnait dans n'importe quel espoir qui fut, même celui selon lequel lorsqu'on oubliait un être aimé, il choisissait ce moment précis pour vous réapparaitre... Elle songea que les gens à qui cela était arrivé, avaient dut trouver la chose si extraordinaire qu'ils n'avaient pas cru à une coïncidence, mais à un miracle, faisant alors courir les bruits de ce miracle. Elle chassa cette idée de son esprit, la rangeant dans un tiroir de sa conscience, dans lequel elle avait également classé Dieu, les religions et les esprits... Elle finit par enfiler une robe rose pâle, élégante et bien plus féminine qu'elle ne le pensait, voyant le plongé provoqué dans le dos, qui s'arrêtait juste au-dessus de ses hanches et donc de son humble postérieur. Elle faillit la retirer quand une servante entra, la prenant au dépourvu.

    _ SERVANTE: "Oh Mademoiselle! Comme vous êtes belle!! Je ne vous avait jamais vu si bien vêtue de bon matin... Vos parents seraient fiers de vous s'ils vous voyaient... Cela fait bien quarante lunes qu'on vous a livré cette merveille d'Amenthalys pourtant me semble t-il?"

    Lust ne répondit pas tout de suite. Étudiant son reflet dans le miroir. Elle fut finalement satisfaite pour deux points. Le premier, c'était qu'avec une tenue de Dame comme celle-ci, elle pourrait largement obtenir ce qu'elle désirait auprès des gardes à l'entrée de la ville. En effet, elle comptait quitter Opale d'ici une heure mais souhait surtout que les gardes ne retiennent pas son passage à la sortie en relevant son identité. Car toute personne qui quittait la ville et ne réapparaissait pas au registre d'une autre ville un peu plus tard, était immédiatement suspectée par l'Empereur... Or, son frère avait déjà attiré assez d'ennuis comme ça à la famille. Elle voulait donc que sa sortie ne soit pas tenue en compte et qu'elle demeure à Opale, sur le papier. Cette tenue ferait donc largement l'affaire, les gardes la jaugerait comme une haute Dame, et ne lui demanderait aucune autorisation, la majorité à Opale étant fixée à 21 pour les femmes et 18 pour les hommes. Le second point, et elle y vint enfin, fut le fait que son reflet, ainsi vêtu, ne présentait qu'une jeune fille mignone, et non un jeune homme au regard sombre et vengeur. Elle voyait nettement moins son frère, et prenait enfin compte d'elle-même, de son apparence. Bizarrement, elle eut un petit pincement dans le ventre en ne se sentant pas assez jolie. C'était la première fois qu'elle ressentait cela. Sans doute la tenue, lui donnait-elle honte d'avoir pareille figure.

    _ LUST: "Elliah, coiffe-moi et maquille-moi je te prie."

    Elliah se stoppa net, ne croyant pas comprendre immédiatement. Ses lèvres formèrent enfin un petit "Oh" et elle prit un tabouret dans un coin, avant d'ouvrir des tiroirs et se servir de ce qui l'intéressait. C'était trop de surprise dans la même journée pour la jeune femme! Sa maitresse, qui devenait enfin une nymphe! Elle la coiffa avec tendresse, s'appliquant généreusement, jusqu'à ce que, impatiente, Lust lui demande d'accélérer le mouvement. Au bout d'une vingtaine de minutes, la demoiselle s'était transformé en un cygne élégant. Quelques mèches de ses cheveux avaient été tressés et maintenaient le reste de sa chevelure en un chignon épais, qui lui donnait un air champêtre. Le maquillage s'accordait à sa robe, et à l'œil violacé de Lust, dans des couleurs rosées et violettes épurées. Elle la remercia, attrapa un petite bourse, enfila ses sandales en cuir rehaussées et s'apprêta à sortir.

    _ ELLIAH: "Mademoiselle! Mademoiselle!"

    Lust se retourna surprise. Allait-elle lui demander ce qu'elle comptait faire? Elle n'avait pas imaginé que sa bonne puisse être curieuse, et donc une raison de se promener subitement, aux aurores, avec une tenue pareille.

    _ ELLIAH: "Vous oubliez votre cache oeil Mademoiselle..."

    Lust baissa son regard sur le ruban que lui tendait sa servante, accordée à sa tenue. Elle prit soudain conscience qu'elle avait faillit sortir sans masquer la cicatrice qui lui barrait l'œil gauche... Mon dieu! Elle posa quelques doigts incrédules sur sa paupière, comme si elle eut besoin de vérifier son oubli. C'était la première fois qu'elle faisait cette erreur... Elliah observait en silence ses réactions, sans pitié ni gloire dans ses yeux, c'était vraiment une brave femme. Elle ne semblait pas non plus effrayée, après tout, elle avait vu cette marque plus d'une fois. Une marque terrible, aux couleurs violacées, des traits, des déchirures qui lui tranchaient la paupière. Entourant en un tatouage inconnu la partie gauche de son regard. Impressionnant, presque artistique, lui offrant un air plus démoniaque que dégoutant. C'était une marque d'une malédiction en réalité, et non une bête blessure... Elle s'empressa de nouer le ruban derrière ses cheveux, et apaisée sortit. Sur le pas de la porte elle se retourna:

    _ LUST: "Dieu vous bénisse Elliah."

    Elle lui fit un sourire charmeur qui était plus sincère qu'elle ne l'avait pensé. Elle aimait vraiment cette femme comme une mère, et parfois comme une sœur. Elliah parut extrêmement touchée, et c'est avec une certaine fierté qu'elle la vie s'éloigner dans les ruelles sépia des beaux quartiers.


    Lust ne remarqua qu'au bout de quelques instants les regards interrogateurs qui se posaient sur elle, se détournant dès qu'elle les soutenait. Elle fut prise d'un profond malaise. Sa robe dans son dos flirtait avec le sol comme une traine de mariée. Ce qui n'était vraiment pas pratique en réalité. On lui demanda plusieurs fois son nom et chaque fois elle se présenta comme la fille des Pain, les riches diplomates commerciaux de la ville, qui étaient en déplacement à Amenthalys en ce moment même. Puis, enfin, les portes de la ville. Gigantesques, arborant des fils d'or de toute part, et des toits en goute dans un style très oriental. Elle ne put réprimer un frisson. Alors qu'elle s'approchait et doublait déjà quelques voyageurs attendant d'être enregistrés, un garde plus jeune et sensible que les autres vint à sa rencontre. Il engagea la conversation:

    _ GARDE: "C'est un plaisir que de tomber sur pareille mirage alors que la chaleur est tempérée... Je ne peux imaginer l'allure qu'auront les autres au zénith!"

    La remarque était plutôt élégante mais Lust n'aima pas le regard que déposait le jeune homme sur elle. Cela ne promettait rien de poétique. Aussi préféra t-elle s'éloigner avec un regard hautain et parler à un autre, plus sage et plus âgé, au regard calme et humble.

    _ LUST: "Excusez-moi, je souhaiterais partir d'ici une heure pour Amenthalys, mais pour des raisons personnelles, j'aimerais quitter la ville sans être enregistrée dans les registres. Croyez-vous que nous puissions arriver à un arrangement?

    Elle secoua sa bourse d'une façon ostensible et eut pour effet de déclencher un sourire narquois mais pas mesquin de l'homme. Il posa sa plume et parla avec un ton qui demeurait professionnel en dépit de ses propos:

    _ GARDE: " Et je suppose que vous allez retrouver un amant?"

    Dit-il assez fort pour que tout le monde les entende. Elle sursauta surprise, mais elle comprit vite dans le clin d'oeil qu'il lui adressa qu'il lui faisait seulement un alibi. Elle haussa légèrement la tête en signe d'approbation. Il finit par tendre la main et elle déposa la moitié de la bourse dans sa paume. Il secoua une nouvelle fois sa main en faisant tinter les pièces et Lust lui jeta un regard si ardent qu'il recula. Elle ajouta une pièce en lui faisant un beau sourire. Il la détailla de haut en bas, et en soupirant il rangea les pièces dans une poche intérieure de son armure.

    _ GARDE: "Soyez là dans une heure et demi. Pas plus tôt, pas plus tard, je vous ferais passer c'est promit."

    Elle lui ré adressa son plus beau sourire, et tourna les talons, soupirant de soulagement. Le plus dur étaient donc fait, elle avait réussit. Sa tenue y était surement pour quelque chose.

    Mais alors qu'elle avait déjà en tête les vêtements à emporter, elle croisa un regard connu, autour duquel elle assembla un visage, un cou, un corps, une identité. Il semblait l'observer depuis assez longtemps pour ne pas afficher une mine aussi surprise qu'elle, juste curieuse. Elle se demanda depuis combien de temps il était là, à la regarder. Elle demeura immobile, sans savoir quoi faire, quoi penser. Face à une ombre du passé.
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Just Know That I Knew [Pv Lear] Vide
MessageSujet: Re: Just Know That I Knew [Pv Lear]   Just Know That I Knew [Pv Lear] EmptyVen 27 Aoû - 16:02

Le crépuscule absorbait encore la plus part des habitants d’Opale dans un univers fantasmagorique et songeur. Des réveils sonnèrent marquant ainsi le début de leur lucidité précaire. Le soleil commençait lentement à se lever et il ne manquait que les multiples stands marquant le début d’une journée encore une fois trop chaude. Il courrait à travers la ville, comme s’il cherchait à percer la monotonie d’Opale. Lear profita lors de sa course pour humer l’odeur de fraîcheur qui émanait encore à cette heure-ci. Il aperçut un coin d’eau avec un miroir, il s’y précipita et regarda son reflet ternis par une nuit trop agitée. Il n’arriverait jamais à passer les portes dans cet état là. Il enclencha le mécanisme complexe du robinet et s’aspergea le visage d’eau. Elle était froide et la différence de température lui valu de réprimer un frisson. Il avait encore du temps, il s’assit un moment pour reprendre son souffle. Il avait passé sa nuit à essayer de s’échapper aux traqueurs. Se cachant dans les moindres recoins, il se cachait en fait de sa propre vie. Lui qui n’avait jamais demandé ce karnevale, lui qui durant toute sa vie avait été chassé. Il n’en pouvait plus. Ces Traqueurs, ces briseurs de vies innocentes n’avaient aucun remord à faire disparaître les espèces dans le genre de Lear. Ne se souciant même pas de ses émotions ni même de sa vie passé. Ils n’étaient tous rien d’autre que des égoïstes aveuglé par la reconnaissance et la gloire de leur ville. Pathétique.

Il arrivait parfois qu’un homme se lasse du fardeau que lui imposait le monde. Une lassitude pesante le surprend alors, entraînant dans son sillage les mythiques joies de la vie et les pensées heureuses. S'installe alors une litanie éternelle que chaque homme ne peu défier sans relâche. Encore une fois, tout n'est que songes et fantasmagories. L'essence même de la vie n'est que la vérité cloisonnée par le mensonge. L'homme intelligent se posera des questions de ce type sans pour autant trouver de réponses concrètes. C’était ce qui était en train de se passer pour Lear, l’homme-loup. Il n’arrivait plus à profiter des moments joyeux que lui offrait la vie. Tout n’était que pesant, même cette course sans intérêt le pesait. Siam… Cela lui a fait du bien de le revoir, mais les choses ne sont plus ce qu’elles étaient, tout deux, et surtout son compagnon ont beaucoup changé. Quand à Lust… Il ne savait même pas si elle existait encore, apparemment, pour elle, lui n’existait plus. Lear était seul. Son cœur s'était fané et s’était corrompu lorsqu’il avait tout perdu. Et lorsqu’il s’était incliné à l’ultime humiliation de sa révélation fatidique. Personne ne voulait de lui.

Les premiers rayons du soleil se reflétaient dans ses yeux devenus fous. Tout était fou. Le fouet de sa pensée se heurtait avec violence en lui, à la seule allusion au fait d’être à demain. Chaque jour n’était que l’inconsciente répétition du précédent. Il détestait tant les matins, les élans de lucidité qui percutait sa tête à une allure folle. Mettant en chacun le regret de ses faits et gestes passés. C’est au crépuscule que les papillons du souvenir trop bons et cruels sortent du placard, volant silencieusement la magie de la nuit. Lear a eu beau l’enterrer dans le jardin de l’orphelinat, la recouvrant de branches et de feuilles, la souffrance qu’il a cachée crie encore. Des avalanches de pensées se déchainent, déchirant sa propre quiétude et scellent ainsi ses paupières sans un bruit. De toute façon, il lui restait du temps. Il avait toujours pensé que ses rêves avaient été brisés en un millier d’éclats de cristaux lorsque la porte de l’orphelinat c’était violemment fermé derrière lui. Pourtant, Siam et Lust lui avaient redonné espoir et il avait finit par penser qu’il lui suffirait de sortir de cet endroit pour retrouver un semblant de vie. Mais tout ce qui brille n’est pas or et à sa sortie, il n’y avait aucune trace de ces deux meilleurs amis, pas un indice, rien. Ils l’avaient eux aussi, abandonné. Tout comme ces parents, tout comme cette ville, tout comme ce monde. Il était en fait le pauvre maltraité de tout l’univers. C’est ce qu’il pensait, au fond.

Des souvenirs désordonnés remontent aux rêves du jeune Opalien, et cette sensation au creux du ventre. Une phrase de piano. L’hiver, l’été. Sans rien faire. Ses mains crispées sur celles de sa meilleure amie, Lust. L’obscurité radieuse et finalement rassurante qui régnait dans sa chambre avec l’envie d’être adopté avec les seuls personnes qui l’acceptaient tel qu’il était. Siam et Lust. La fièvre qui le ranimait lors des discussions exaltées sur ce même sujet avec ces mêmes personnes. Siam et Lust. Le désir qui renait aussitôt satisfait. Les batailles d’oreillers avec eux, provoquant une cascade de plumes par leurs excès. En fait, tous ces moments qui déchaînent en Lear des joies disproportionnées. Ton faussement débonnaire. Comme dans un joli conte, s’imaginer que toute une vie peut se passer comme ça. Avec entre plusieurs moments de bonheurs, quelques moments de malheurs. Mensonge héroïque des personnes qui ne baissent jamais les bras. Opale était une ville plus difficile que prévu, remplie de personnes souhaitant la mort d’êtres humains comme lui qui paraissait tout d’abord, anormal. Mensonge. Tout n’était que mensonge pour se rassurer. Pour se dire que eux, sont normaux, eux, cet entourage malsain.

La nuit avait fuit en même temps que ses songes, laissant place à un soleil sur le point de donner toute sa chaleur. Lear se leva, regarda une dernière fois son reflet sur le miroir. Voyant qu’il avait reprit des couleurs, il se dirigea vers les portes aux profondeurs noires ou déjà un beau monde faisait la queue pour sortir de cette ville-prison. Il n’avait aucune idée de comment il pourrait ne pas se faire remarquer et encore moins il pourrait sortir d’ici. Mais tenter et bluffer était la seule solution. De toute façon, depuis sa sortie de l’orphelinat, il n’avait fait que bluffer. Il avait l’habitude d’entretenir un faux visage. Mais voilà qu’une personne attira toute son intention. Bien habillé, élégante, un œil magnifique, oui, juste un puis…familière. Une sensation de bien être mais aussi de vengeance se déversa dans le flux sanguin de Lear. Qui était-elle ? Il le savait pertinemment, mais c’est comme s’il refusait de se croire. Après sa rencontre avec Siam il avait peur que ce soit elle. Celle qui l’a abandonné tel un vulgaire clébard. Après avoir su qu’elle aussi l’observait, après avoir comprit qu’elle savait qui il était. Il s’avança vers elle, ayant même oublié ou il était, ayant même oublié pourquoi il était là. Oui, d’ailleurs pourquoi était-il là ? Pour fuir, fuir son passé, pour se réfugié dans une ville qui l’accepterait peut être… Amenthalys, il fallait tester. Et c’est alors qu’il voulait l’évité que ses pas se dirigèrent mécaniquement vers elle et c’est dans un sourire de connivence amusé qu’il lança une question aussi bête et dénué de sens que sa propre personne.

« Bonjour, comment vous appelez-vous ? »

Un sourire charmant qu’il avait envie d’effacer restait figé sur ses lèvres. Il aurait voulu fuir, fuir le plus loin possible. Et c’est sous l’œil du garde perplexe à qui elle avait parlé quelques instants plus tôt que Lear lui prit la main, encore une fois sans le vouloir, pour se diriger vers un endroit plus tranquille. Après tout, les gardes le cherchaient encore. Et sans attendre aucune réponse, il enchaîna.

« Tu as l’air de bien te porter, Lust Pain. »

Il marqua une pause, comme pour réfléchir à s’il oserait dire ce qu’il pense au fond de lui.

« Ou devrais-je dire… Fausse amie… »

Il ne contrôlait ni ses gestes, ni sa voix. Il l’avait dit.
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Just Know That I Knew [Pv Lear]

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