Pseudo: Siam Pain
Age: Seize ans
Situation Scolaire: 1ère Littéraire - A la Maison le soir
Votre CV en quelques mots :
Rpgiste depuis quatre ans, mon niveau n'a cessé de s'améliorer grâce à d'excellents professeurs =P Je pense avoir une très bonne maîtrise de la langue Française (étant en Littéraire, voulant devenir Scénariste, j'ai plutôt intérêt). Maniaque des fautes d'orthographe, je les chasse à grand coups de balai xD J'en fais, comme tout le monde, mais je prends soin de me relire.

De plus, bien qu'étant exigeante, je pense avoir un assez bon jugement sur les niveau des autres joueurs, et je serais bien capable de les aider dans leur écriture. Cette dernière est pour moi un plaisir, et non une corvée : j'écris depuis plusieurs années, volontairement. Alors franchement, je ne tiens pas à me prendre la tête, ni à les embêter xD

Exemple de RP dont vous êtes l'auteur:

Spoiler:

De la lumière...

Lloyd traversa la salle. Il titubait.

Atteindre la fenêtre.

L'ouvrir.

Ses jambes se tordaient sous son poids. Ses rotules grinçaient. Elles menaçaient.

Se décrocher.

Briser ses jambes.

Mourir.

Fatigue.

Douleur.

LUMIERE !

Il s'abattit sur la fenêtre et ses doigts se blessèrent contre la poignée. Il tira désespérément sur le mécanisme vieilli qui finit par lâcher avec l'instrument. Les mains de Lloyd, tachées des écailles d'une peinture délavée, laissèrent tomber l'objet qui roula sur le lit après avoir rebondi contre le parquet grinçant, soulevant de nouveaux moutons de poussières. Les battants se séparèrent dans un souffle de vent fantomatique avant de s'écraser contre le mur. Une lézard vibra sur le verre poussiéreux, traçant une veine brillante dans le carreau. Lloyd se pencha par la fenêtre. De l'air ! Une pluie fine lui voila le visage. Un vent glacial s'infiltra dans son cerveau, douce héroïne qui lui donnait une migraine orgasmique. Ses cheveux graissés par le sang organisèrent un ballet aérien autour de son visage pâli par l'angoisse et la douleur.

Et pourtant, c'était la sérénité même qui se dessinait sur son visage. Sa respiration s'apaisa. Il abandonna sa claustrophobie dans une évasion éphémère. Ses paupières s'abattirent devant ses iris le temps d'une absence. Les jointures de ses doigts se crispèrent sur le rebors noir. Le froid automnal d'une nuit hostile mordit la chair de son cou, tel un Vampire assoiffé de son sang. Lui qui était encore si pur. Le seul peut-être de cette pièce que la folie n'avait pas encore totalement rongé. Il a faim. Il a froid. Mais il se laisse porter par cette bourrasque d'une délicieuse violence. Ses vêtements ployèrent sous le courant, dessinant des rides neige, ébène, vermeil, sur ses habits salis par ses récentes péripéties. L'action se fige et le tableau semble bien étrange. L'atmosphère putride se glisse par l'ouverture béante de la fenêtre. Elle déchire le tableau dans ses profondeurs, dans ses coins, ses taches obscures qu'on ne regarde pas, attiré par la lumière. Elle gagne les murs dans une expiration malade mais énergique. Elle profite, la maison, s'enivre de cette fumée létale. Les chuchotements s'intensifièrent, frôlèrent la porte.

Puis un sinistre grincement...

...et ce fut le silence.

Lloyd se retira, le visage humide de pluie, et referma à regrets la fenêtre. Se détournant à regrets du paysage, qui lui-même ne semblait pas naturel et qui le dégoutait à présent, il tourna son regard vers la petite fille, étendue sur le lit, dans un demi-sommeil. Il s'appuya contre la vitre, soupirant. Un soupir machinal, ou se mêlaient divers sentiments. Un soupir qui n'avait pas de sens.

- Tu es venue ici...de ta propre volonté ? soupçonna-t-il.

Pas un sourire, pas une attention
Et désormais, sauf intérêt...

Plus aucun regard.