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![Skinned alive [Pv Ellis] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) |  Sujet: Skinned alive [Pv Ellis] Ven 22 Oct - 23:17 | |
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Certains jours, elle trouve la compagnie des traqueurs haïssables. Des individus peu fréquentables aux aspirations malsaines tentant réellement de satisfaire leurs propres intérêts en prime de tous les privilèges qu’ils détiennent déjà. La vie de chevalier au service de sa Majesté du monde de Sphera n’est pas de tout repos. Loin d’être un métier éprouvant, ou du moins presque. En continue, il faut que les individus qui abusent de leurs facultés incroyables soient arrêtées si elles ont commis des actes immoraux, des dégradations et toutes sortes de choses ignobles. Pour ce qui est du reste, beaucoup s’amusent à terroriser la population pour que l’Empereur soit craint et respecté. Ce genre d’attitude était complètement stupide aux yeux de l’enfant. Pourquoi créer un fossé aussi profond entre les citoyens et les protecteurs du souverain ? Les traqueurs comme elle, s’arrangeraient pour que les plus démunis ne se sentent pas délaissés face aux abus d’individus aux comportements répugnants. Elle voulait tant qu’on comprenne son point de vue, mais beaucoup était en quête de combat, toujours à la recherche d’une adversaire puissant à mettre au défi. Quelle bande d’idiots. Ce n'était plus une gamine. Ces hommes qui se croyaient toujours plus imposants et plus habiles que la gente féminine. Le machisme n’était pas tabou au sein de leur ordre, du moins fallait-il avoir un âge avancé pour qu’on accepte de vous laissez en paix. Kazu-san, la protégeait, il n’aimait pas vraiment qu’elle reste parmi la cohue des chevaliers les plus détestables de Raziel. Une chance que d’autres de cette pléiade de bretteurs ou tireurs d’élites s’avéraient plus compréhensifs à son égard. Même la compassion ou les excès de zèle finissaient par l’agacer.« Je suis moi aussi une combattante et pas un boulet qu’on laisse à l’arrière. » Comme si une futilité pouvait ébranler ses sentiments. Des soldats tomber au combat ? D’autres qui perdent le contrôle d’eux-mêmes, impossible de tous les compter. Ils sont des milliers. En conséquent, la compagnie des civils lui plaisait d’avantage que celle de ses paires.
Ce soir son enthousiasme est grand. Elle exécute une mission avec des partenaires qu’elle apprécie et qui pour une fois accepte qu’elle participe à une expédition nocturne. Surement dangereuse, mais l’excitation l’empêche d’émettre des craintes pour ce qui adviendra. Le destin ? Bah qui sait… A ce qu’elle savait au niveau des informations données pour le bon déroulement de leur travail c’est; qu’ils auraient à suivre discrètement un homme soupçonné d’orchestrer des actions allant à l’encontre de l’empereur. « Encore un de ces nobles qui tentent d’obtenir le pouvoir avec des manières indignes vis-à-vis de son rang » comme dirait Kazuya. Encore un trouble fait. Cela ne cessait jamais. Seulement, des traqueurs se moquaient en disant que leur employeur plongeait dans la paranoïa de plus en plus et refilait aux moins chanceux ce genre de taches ingrates et ennuyeuses. Seulement aujourd’hui leur cible était soupçonnée de vouloir impliquer des rebelles ayant un lien avec le maudit village caché, celui qui était tant convoité mais introuvable. Ainsi l’aristocrate tentait un coup d’état ? Ce soir, il y aurait apparemment une réunion avec d’autres complices dans un quartier aisé d‘Amenthalys. Le but était de les prendre sur le fait et de réunir le plus d’informations possibles.
La jeune Asagami pénétra dans un des hôtels les plus fréquentés par les membres de la haute société d’Amenthalys. Sans aucun doute, que les informateurs des traqueurs avaient eu raison. L’homme attendait à cet endroit dans le but de savoir, l’heure et le lieu de rendez-vous. Les serviteurs de son Altesse se devaient de savoir où et quand, avant que leur proie ne leur file entre les doigts. Époussetant son manteau en velours noir qui protégeait une robe aux coutures complexes, elle souleva la valise qu’elle tenait entre ses mains, tandis que l’homme qui l’escortait se dirigea d’un pas nonchalant près du comptoir. On lui donna la clé de la chambre qu’il avait réservé : 418. Troisième étage.
La mission allait débuter…
Le traqueur colla son oreille contre la porte de la chambre voisine, puis ferma les yeux pour se concentrer. Il ne détenait aucun karnevale, mais possédait une agilité hors du commun en combat. Honnêtement peu d’alliés réussissaient à le battre sans utiliser tout leur arsenal de techniques et encore ce n’était pas suffisant... Il parvient à occulter la respiration calme de sa partenaire puis dans un geste lent, il se retourna vers elle pour lui expliquer ce qu’elle devrait faire. La fillette aux cheveux longs violets, hocha la tête lorsque les ordres atteignirent ses oreilles. Apparemment, le noble n’était pas dans sa suite et autant en profiter pour déceler quelques indices qu’il aurait bien pu laisser à l’intérieur. Galatée se pencha pour ouvrir la valise qu’elle avait laissée à terre. Elle en sortit son arme de prédilection : une ombrelle, dissimulant une lame. Elle préférait les épées aux pistolets et autres armes feux trop sophistiqués à son goût, la sensation s’avérait totalement différente, plus intense et retentissante. Tant pis si on ne l’entendait pas comme elle. Rapidement le chevalier l’accrocha à sa taille puis après qu’ils aient vérifié que personne ne les espionnait, aussitôt dit, l’enfant enclencha son don. Une brèche noire s’ouvrit dans le mur puis elle y pénétra en douceur. C’était tellement facile…
Le lieu était vide et déserté de toute vie, Galatée remarqua que chaque objet avait sa place, comme sur les photographies prisent et qu’on lui avait montré. Plus étonnant, l’appartement se révélait être la réplique exacte de la chambre que son équipe avait emprunté. Les endroits silencieux lui déplaisaient, c’était comme s’attendre à voir un mort surgir de dessous un meuble puis vous sauter dessus afin de vous dévorer. L’imagination de la petite traqueuse n’avait pas de freins, mais elle plaça derechef ses fichus fantômes en retrait pour débusquer des indices. Se mettant à fouiller méthodiquement, elle s’approcha d’abord du secrétaire et s’attarda à jeter un coup d’œil aux papiers qui en débordaient. Prenant soin de laisser tout intact, une moue boudeuse se dessina sur ses traits enfantins. Rien qui puisse l’aider dans ce fatras ! Cela dura plusieurs minutes, sans que l’ordre de battre en retraire ne lui soit donner. L’enfant commença à montrer des signes d’agacements, se demandant quand le moment de se retirer arriveraitl…
Tout à coup, le verrou de la porte de l’entrée se mit à grincer, surprise Galatée chercha soudainement une cachette dans la pièce. La salle de bain ? Trop risqué…L’armoire ? Ah certainement pas ! L’inconnu allait ouvrir la porte, vite ! D’un coup, elle se glissa sous le lit sans demander son reste. Mince, que se passait-il ? Comment leur cible avait-elle fait pour revenir si vite ? Et pourquoi on ne lui avait pas demandé de se replier ? Elle vit les pieds de l’inconnu marcher sur la moquette. Son souffle paraissait roque, presque essoufflé, comme si il avait courut pour échapper à un poursuivant. Les traqueurs avaient-ils déjà enclenché l’opération ?
On frappa deux coups secs à la porte. L’homme ne bougea pas…
*Qu'est qu'ils trafiquent, bon sens...*
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