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 Life in technicolor ~ [PV Camille Dolcari]

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AuteurMessage
Osmanthe Cathair
Osmanthe Cathair
✝ Tu ne t'attendais pas à me voir?

♦ Inscription le : 15/12/2010
♦ Mes messages : 89
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♠ Emploi(s) : Traqueur
♠ Nationalité : Amenthalysien
♠ Karnevale : None
♠ Sexualité & Statut : Hétérosexuel - célibataire
♠ Mon rêve : Trouver Karnevale Avenue

Life in technicolor ~ [PV Camille Dolcari] Vide
MessageSujet: Life in technicolor ~ [PV Camille Dolcari]   Life in technicolor ~ [PV Camille Dolcari] EmptyMar 14 Juin - 0:35

Le marché. Encore et toujours le marché. Encore cet océan sans fin de visages, d’odeurs et de cris, encore ces bousculades intempestives, encore ces sales gosses crasseux qui traînaient dans les rues et tentaient maladroitement d’attraper quelques bourses au passage.
Osmanthe avait désagréablement l’impression de passer sa vie dans ce tourbillon, depuis quelques temps. Il ne cessait de devoir se rendre dans le seul endroit d’Amenthalys qui ait perdu son charme et son élégance, noyé par la foule hideuse, l’hygiène douteuse et le brouhaha constant qui régnaient en maîtres. Bien qu’il ait connu pire, tous ses gênes bourgeois hurlaient dès qu’il y posait le pied. Et à peine rentré chez lui, il ne pouvait s’empêcher de filer sous la douche, soucieux de faire disparaître toutes traces physique de son passage au marché.

D’ailleurs, présentement il aurait donné n’importe quoi pour être sous la douche plutôt que de continuer à écouter la bavardages ennuyeux et inutiles de son contact, au milieu desquels il était parfois possible de trouver une information intéressante. Il ne se gêna absolument pas pour jeter un regard ostensiblement hostile à sa montre et ses aiguilles qui ne daignaient pas se mouvoir à la vitesse qu’il aurait voulu. Ni pour pousser un long soupir trahissant un ennui profond. Comment ce type avait-il pu dériver des cachettes secrètes d’armes des Karnevaliens à l’allergie au réglisse de sa petite dernière ?
N’ayant plus entendu d’informations valables depuis cinq bonnes minutes, Osmanthe décida de mettre un terme à la rencontre. Il marmonna un « mercipourvosinformationscelam’aététrèsutile », salua le bonhomme qui continuait à déblatérer, sur les méfaits des sucreries désormais, et le planta là au milieu de la ruelle crasseuse dans laquelle ils s’étaient rencontrés. Il ne doutait pas que l’homme allait monologuer encore un petite vingtaine de minutes avant de réaliser qu’il parlait au mur. Osmanthe se demandait parfois, en toute modestie (hum, hum) si c’était lui qui était trop intelligent, ou les autres qui étaient vraiment d’une bêtise crasse.

Ne restait donc plus qu’à rentrer à son appartement. Plus facile à dire qu’à faire. En voyant la foule sans fin qui envahissait, telle une pieuvre qui posséderait quelques milliers de tentacules, la moindre petite ruelle du l’immense quartier de marché, Osmanthe regretta franchement de ne pas avoir de Karnevale. Téléportation, tiens. Ou pourquoi pas le pouvoir de créer des ouragans pour balayer ces badauds et les envoyer voir ailleurs si il y était ?
Mais faute d’avoir été gâté par la nature du point de vue des capacités surnaturelles (cette remarque ne s’applique pas si vous considérez la capacité de résoudre mentalement et en quelques secondes une équation du troisième degré comme surnaturelle), il dût se résoudre à s’engager dans l’artère bondée, son niveau de motivation rasant les pâquerettes.

Bousculades. Coups de coude. Coups de pieds. Insultes. Vociférations. La patience du Traqueur avait atteint sa limite critique lorsqu’il réussit enfin à s’extirper de la foule pour atteindre une rue un peu moins fréquentée. Ravi de pouvoir enfin faire plus de deux mètres à la minute, il ne vit pas la collision arriver.
Du choc pour le moins violent résulta un épisode de noir total d’une petite seconde avant que ses réflexes ne prennent le dessus et qu’il referme instinctivement sa main sur le bras de l’assaillant. Une étincelle d’irritation brilla dans son regard. Les gens n’étaient donc même pas capable de regarder où ils allaient ?! (oui, lui aussi il ne faisait pas attention, mais bon, le jour où Osmanthe se blâmera, les éléphants auront des plumes…)
Il baissa la tête pour fusiller du regard la personne en question, ses yeux effleurant au passage son uniforme de Traqueur orange fluo, et ouvrit la bouche pour émettre une remarque des plus…
Une petite minute…
Comment ça, son uniforme ORANGE FLUO ?!!
Hélas, le second regard qu’il jeta à ses vêtements ne fit que confirmer l’affligeant verdict. Le beau bleu sombre caractéristique de l’uniforme de la milice de l’empereur s’était bel et bien changé en une atroce teinte de citrouille transgénique qui jurait horriblement avec le teint pâle et la chevelure aux reflets indigo du jeune homme.

La première pensée d’Osmanthe fût anormalement incohérente : « Je Hein ? Quoi ? Pardon ? What the fuck ?! ».
Puis, une fois le premier instant de surprise passé, il réussit à organiser tout ça à peu près correctement pour tirer ce triste bilan : son uniforme avait mystérieusement viré au orange fluo, et il aurait du mal à se justifier si il arrivait au QG ainsi. Et accessoirement, la teinte lui faisait mal aux yeux et lui donnait la nausée tellement elle était laide. La situation était tout bonnement catastrophique, car il n’avait aucune idée de comment la résoudre, si ce n’est en faisait un strip-tease public à deux mètres de l’artère la plus fréquentée de la capitale. Osmanthe se sentait vraiment très, très mal. Imaginez si il avait pu voir la nouvelle coloration de ses cheveux…

Soucieux de ne pas aggraver son malaise, il se força à arrêter de fixer ses vêtements pour se concentrer sur la personne en face de lui. A vrai dire, cela n’arrangea pas franchement les choses. La demoiselle avait un visage délicat, une silhouette sans défaut, des formes agréables, etc. Malheureusement, tout ceci était relégué au second plan par les couleurs affriolantes de ses habits et de sa chevelure. Bleu électrique pour les premiers, rose Barbie puissance dix mille pour la seconde. Atroce. Presque autant que la coloration mi-violet mi-rouge carmin de celle du Traqueur.
Les mots l‘avaient déserté tellement la situation était absurde. Deux clown plantés bêtement au milieu de la rue, à se regarder avec des têtes d’ahuris. Osmanthe avait déjà décidé, au fond de lui, qu’il effacerait purement et simplement cet épisode de sa mémoire, si jamais il survivait à la honte cuisante qu’il subissait.
Et puis finalement, un petit déclic se fit. Qu’est-ce qui vous pourrit la vie sous la forme de phénomène inexplicables scientifiquement ? Les Karnevales. Et, par extension, les Karnevaliens.
Elle.
C’était forcément cette fille, pas d’autres explications possibles.
Comment avait-elle osé lui faire une blague de si mauvais goût à lui ?

Contenant le début de fureur qui montait en lui, Osmanthe décida qu’il s’était assez donné en spectacle comme ça. Tenant toujours la fille par le bras, il se dirigea d’un pas ferme vers une ruelle transversale déserte. Pas la cachette idéale quand on ressemble à un panneau de signalisation ambulant, mais mieux que rien.
Là, il se tourna de nouveau vers la fille.
Reste caaaalme, Osmanthe, elle est bien capable de te coloriser la peau en vert caca d’oie dans le cas contraire.

- C’est toi qui est responsable de tout ce cirque, visiblement, lâcha-t-il sur un ton glacial où l’on pouvait sentir la colère mal contenue. Ça t’amuses peut-être de t’afficher avec ce genre de couleurs, mais pas moi. Alors aurais-tu l’obligeance de bien vouloir rendre à mon uniforme sa teinte d’origine ?

Il avait beau essayer de gommer toute trace de menace dans sa voix, le « ou je te colle en prison pour les trente prochaines années de ta vie » était clairement sous-entendu.
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