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♦ Inscription le : 17/04/2010 ♦ Mes messages : 40 ♦ Etoiles ★ : 9♠ Humeur : Indifférente. ♠ Emploi(s) : Aristocrate... et violoniste accessoirement. ♠ Nationalité : Amenthalysien ♠ Karnevale : -Maîtrise de la Glace -> Contrôle et création via l'humidité de l'air. ♠ Sexualité & Statut : Bisexuelle - Célibataire ♠ Mon rêve : Aucun en particulier.♪ Fiche : Throne of Ice ♪ RP(s) en cours : Wonderful Vision ♪ Relationships : ♪So Mystic and Divine♪
Sujet: Arabelle O'Malley Sam 17 Avr - 17:52
« Lady Arabelle O'Malley » feat. ?
identity's card Ce que nul n'est censé ignorer...
Nom ▬ O'Malley Prénoms ▬ Arabelle Surnom ▬ Elle n'en a pas réellement, même si elle aime à se faire appeler Lady Arabelle. Que voulez-vous... Age ▬ Arabelle est une jeune femme de vingt-et-un ans qui est née en plein hiver, le septième jour du mois de Décembre. Nationalité ▬ Amenthalysienne. Rang Social ▬ Arabelle est issue d'une famille de la très haute aristocratie. Sexualité ▬ Bisexuelle à tendances homosexuelles. Métier ▬ Arabelle n'a pas réellement de métier à proprement parler, elle n'en a en effet, pas réellement besoin... Pourquoi faire ce que l'on peut faire faire par d'autres ? Toutefois, elle est passionnée par la musique la plus purement classique et est très douée avec un violon dans les mains, ce qui fait que cette activité lui sert bien souvent de métier. Habitations ▬ Elle possède une très riche et glaciale demeure dans les quartiers les plus luxueux de la ville.
i got the power... Puissance, armes et pouvoirs.
Karnevale ▬ Maîtrise de la Glace.
La glace, l'incarnation de l'Hiver. Une matière pure, si pure. Un beau miroir, qui reflète à la perfection la douce Arabelle. En quoi consiste ce pouvoir ? C'est très simple. De manière générale, lorsque de la glace, même en faible quantité, se trouve à proximité de la demoiselle, elle peut s'en servir, et en faire ce qu'elle désire. Elle la commande, la contrôle, lui fait suivre le son de sa mélodie impériale. Elle peut la faire changer de forme, de structure. Mais difficile d'avoir toujours de la glace à disposition n'est-ce pas ? Heureusement pour elle, Arabelle maîtrise merveilleusement bien son pouvoir, au point qu'elle est capable de capter l'humidité présente dans l'air afin de créer directement la glace qu'elle utilisera. Toutefois, et cela est particulièrement évident, son plus grand ennemi est la chaleur. Elle aura bien du mal à former de la glace durant un temps sec et si la température est plus élevée que la moyenne. Elle craindra donc tout particulièrement ce qui est relatif au feu. Le climat n'est également pas toujours un allié pour elle. Une averse de grêle ou de la pluie lui sera utile, mais elle redoutera plus que tout un temps apte aux températures trop élevées. Elle déteste donc bien évidemment le printemps et l'été. Armes ▬ Elle n'en a pas... Voyons, que ferait une Dame armée ? Équipements ▬ Elle a toujours sur elle un éventail des plus raffiné, composé de magnifiques plumes.
Try to rule the word with... C'est avec ce genre de truc qu'on dirige le monde.
Qualités ▬ Ah... Des qualités ? Voyez-vous, Lady Arabelle est l'archétype de l'aristocrate. Ainsi, il est réellement difficile et compliqué pour quiconque de lui trouver ne serait-ce que la plus petite qualité. Toutefois, nous pouvons peut-être en trouver quelques-unes, si nous nous intéressons de plus près à la charmante demoiselle. Tout d'abord, rappelons que nous ne parlons pas ici de quelqu'un de banal, de normal, d'ordinaire ! Non, nous parlons d'une aristocrate... Croyez-vous donc sincèrement qu'une jeune femme de son rang pourrait être une profonde idiote ? Non. Alors, voici une première qualité pour Arabelle, elle est extrêmement cultivée et de ce fait, terriblement intelligente. Tout à fait, noblesse ne rime donc pas forcément avec profonde idiotie. Qu'entendons-nous par terriblement intelligente ? Eh bien, disons qu'elle sait plus de choses que la moyenne des gens normaux, encore heureux ! Mais ce n'est pas tout, son intelligence lui vaut également d'avoir un esprit affiné et vif. Oui, elle est intelligente, elle comprend et réfléchit vite. Et même très vite. Ah, toutes ces heures à jouer aux échecs ! Voilà qui n'est pas inutile, au final. D'ailleurs, voici quelque chose qui nous vient à parler d'une autre qualité chez la belle jeune femme. En effet, force est de constater qu'elle est capable de faire preuve d'un grand sens de la stratégie, de l'anticipation voir de la déduction. Oui, elle est loin d'être impulsive et elle trouvera toujours le moyen de réfléchir, ne serait-ce qu'un petit peu, avant d'esquisser le moindre geste, la moindre parole. Même si ceci pourrait bien entrer en conflit avec un défaut que nous verrons par la suite... Mais revenons aux qualités de Lady O'Malley. Forte de son rang d'aristocrate, Arabelle est une personne extrêmement raffinée. Toujours élégante et polie quelle que soit la situation dans laquelle elle puisse se trouver, sa très grande beauté ne peut qu'en ressortir davantage. Car oui, voilà bien autre qualité de la demoiselle, en tout cas, selon elle... Elle est belle, extrêmement belle. Voici bien quelque chose qui peut toujours servir dans la vie, n'est-ce pas ? Son apparence, elle la soigne, faisant d'elle une personne perfectionniste à l'extrême. Nous pouvons je pense considérer ceci comme une qualité, car toutes les personnes ne prennent pas un très grand soin à faire la moindre petite chose. Ceci peut probablement rejoindre son raffinement. Elle ne peut réellement pas se contenter de choses banales, tout doit être parfait, aussi parfait que sa personne. Arabelle est, même si elle n'apprécie pas toujours la compagnie des autres personnes, du genre à pouvoir se fondre n'importe où. Là encore, c'est grâce à son rang. Très tôt, elle savait déjà qu'avoir de nombreuses relations ne pouvait qu'être terriblement utile, et c'est pour cela que, sans être sociable pour autant, elle possède un certain talent à se faire apprécier des autres, ou en tout cas des personnes desquelles elle souhaite se rapprocher. Même si cela n'est pas toujours réciproque... Enfin, elle possède une répartie indéniable, forte de son intelligence et de sa vivacité d'esprit, et elle manie beaucoup mieux les mots que la force, preuve en est de son humour si particulier que les personnes ont tendance à ne pas réellement apprécier... Du fait de son acidité, probablement. Voilà qui met fin à l'énonciation de ses qualités. Il est vrai que souvent, celles-ci se répètent ou touchent à la même chose, mais c'est à cause du fait qu'elles sont bien peu nombreuses et que ses défauts sont, eux, bien plus nombreux, comme vous allez pouvoir le constater immédiatement. Défauts ▬ Comme nous l'avons annoncé plus tôt, Arabelle représente l'archétype même de l'aristocrate. Nous avons tous de nombreux clichés par rapport à la haute noblesse. Imaginez-les, exagérez-les peut-être un peu, et vous aurez alors une représentation probablement assez fidèle du caractère de la jeune femme. Parlons d'ailleurs de son caractère. Pour aller vite et parler de manière générale, allons droit au but. Il est tout simplement exécrable et les personnes pouvant se vanter d'être en mesure de la supporter sont rares, extrêmement rares, peut-être trop rares. Caractère exécrable ? Eh bien, disons que, même s'il s'agit d'une jeune femme de vingt-et-un ans et qu'elle possède une grande et indéniable intelligence, ses réactions en général font plutôt penser à une petite fille effroyablement capricieuse. Petite fille capricieuse, oui, voilà bien ce qui pourrait décrire Lady Arabelle à la perfection... Elle se sait intelligente, elle se sait importante et au-dessus des autres, et elle en profite de toutes les manières possibles. Lorsqu'elle désire quelque chose, ne vous en faites pas, elle finira bien par l'avoir, quel qu'en soit le prix. Si elle doit pour cela devenir la pire de toutes les pestes, piquer une crise digne des enfants les plus agaçants, elle le fera. Et elle le fait même souvent... Elle déteste par-dessus tout que l'on ne lui obéisse pas. Il faut que tout le monde soit à son service, prêt à s'occuper d'elle, à satisfaire le plus ridicule désir. Si elle demande quelque chose, il lui faut l'avoir dans la minute, sinon vous risqueriez d'assister à une des colères de la belle. Des colères mythiques, des colères d'anthologie, qui feraient trembler un colosse d'acier. Car oui, et c'est ce point qui vient contredire et ébranler, paradoxalement, son caractère soigné et son habitude à toujours réfléchir avant de décider ou de faire quelque chose. Oui, Arabelle n'est pas un exemple de patience, bien au contraire, elle est même terriblement impatiente... Surtout quand il s'agit d'elle. Elle est également extrêmement susceptible et se vexe facilement, pour la plus infime remarque. Mais ceci s'explique facilement, du fait de son profond narcissisme. Comme cela a été dit précédemment, elle se sait au-dessus des autres, intelligente... Mais surtout, elle se sait extrêmement belle. Et son apparence, elle en prend soin, très soin. Et elle prend très mal le moindre défaut qui pourrait ressortir de cette façade qu'elle embellit comme elle le peut. D'ailleurs, chose qui peut se regrouper avec ce narcissisme, la demoiselle est hautaine au possible et aime mépriser les autres. Après tout, nous n'avons pas les mêmes valeurs vous savez. Regarder les gens de haut, c'est en quelque sorte son petit plaisir, et dans ce sens, elle peut paraître un peu sadique. Voir beaucoup, en vérité... Puisqu' humilier et faire souffrir les autres peut souvent apparaître comme un passe-temps pour elle. Il lui est impossible d'avoir du respect pour quelqu'un, elle n'aime qu'elle et elle seule. Jamais elle ne pourra aimer quelqu'un sincèrement, cela sera toujours pour un intérêt quelconque. Et nous arrivons ainsi à un autre point... Encore une fois, elle est intelligente. Mais également, extrêmement calculatrice et manipulatrice. Derrière ses apparences de petite gamine hystérique et colérique, se cache une jeune femme prête à tout pour être toujours plus au-dessus des autres. Prête à tout du moment que cela va dans son sens et dans celui de son intérêt personnel, elle est capable des pires atrocités. C'est ainsi qu'elle apprit à s'entourer des bonnes personnes... Des amis, elle en a beaucoup. Beaucoup de personnes prêtes à la protéger. Juste des jouets. Car c'est comme cela qu'elle voit les autres... Des petites poupées. Qu'elle peut casser dès qu'elle en a assez. Après tout, elle peut en racheter... Pour terminer, notons, globalement, qu'elle est envieuse, vaniteuse, jalouse, possessive et terriblement égoïste. Mais tout cela n'est peut-être qu'une petite couche protectrice pour celle qui n'arrive pas à s'aimer et à aimer la société ? Phobies ▬ Voilà une chose terriblement étonnante... En effet, la plus grande peur d'Arabelle réside dans... Le regard des autres. Elle qui plonge toujours son regard du plus haut qu'elle peut dans celui des autres, elle tremble, vacille et tombe au moindre regard haineux voir moqueur... Elle fait tout pour être belle, la plus belle. Mais un rien suffit pour qu'elle se remette en question. Elle est effrayée par le jugement que peut porter cette terrible créature qu'est la société. Une autre phobie, plus terre-à-terre, est celle des objets coupants. Ciseaux, couteaux, leur seule vue peut la faire défaillir. Probablement par peur que l'on abîme son visage.
You look like... Tâche de ne pas nous faire peur.
Allure générale ▬ Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Arabelle ne passe pas inaperçue, loin de là. En effet, on peut facilement la remarquer de loin, du fait de plusieurs choses. Premièrement, son extravagance sur laquelle nous reviendrons plus tard. Deuxièmement, sa taille. En effet, la demoiselle est grande... Ou en tout cas, plus grande que les jeunes femmes de son âge, et parfois même plus grande que d'autres hommes du même âge également. Parfois un avantage, parfois un inconvénient, on la repèrera souvent assez facilement au milieu d'une foule, souvent parce que sa tête dépassera celle des autres du fait de ses environ un mètre quatre-vingts. De manière générale, Arabelle est relativement mince, ce qui est bien évidemment mis en valeur par sa taille, et elle est surtout extrêmement attirante. Son rang influence bien évidemment beaucoup son allure générale, et plus particulièrement ses mouvements, sa démarche. Ainsi marchera-t-elle toujours bien droite, la tête haute et relevée, en ignorant généralement les personnes qui ne s'écarteraient pas sur son passage. Élégante par son apparence et gracieuse par ses mouvements, elle prendra généralement tout son temps pour faire le moindre geste de la façon la plus raffinée possible. Visage ▬ Pour faire simple, la belle jeune femme a un visage de petite poupée, l'effrayante pâleur en moins, bien qu'elle le soit légèrement. C'est simple, tout est parfait, qu'il s'agisse de son nez, de sa bouche ou d'autre chose. Mais les choses les plus remarquables chez elles sont probablement ses lèvres et ses magnifiques yeux d'une profonde couleur d'un bleu océanique dans lesquels ne se reflète malheureusement que du mépris. Du mépris pour tout le monde. Voilà tout ce que vous verrez en levant vers elle votre regard. Arabelle n'est toutefois pas une personne extrêmement expressive, et son visage montrera bien souvent une indifférence totale par rapport aux personnes qui pourraient l'entourer. Vous pensez qu'elle vous ignore et ne s'intéresse pas à vous ? Il est fort possible que vous ne vous trompiez pas. La demoiselle n'est pas du genre à sourire ou à rire pour rien, malgré son sourire délicieux et son rire cristallin. Non, elle ne le fera généralement que lorsque cela sera nécessaire, et rares sont les fois où une telle marque émotionnelle sera sincère et franche. Même dans ses crises dangereusement colériques, son visage gardera une superbe prestance et ne sera en aucun cas défiguré. Cheveux ▬ Les cheveux d'Arabelle aussi sont réellement magnifiques. D'une délicieuse couleur brune, elle en prend extrêmement soin et peut passer de très longs moments à les coiffer. Lui tombant jusqu'aux hanches, ils forment naturellement de très belles anglaises qui encadrent parfaitement son visage. Quelques mèches viennent parfois lui recouvrir les yeux, même s'ils restent généralement dégagés de toute gêne. Superbes naturellement, elle ne prend jamais la peine de modifier la disposition de ses cheveux qui sont ainsi toujours coiffés de la même façon. Mais avec le plus grand soin, bien évidemment. Elle ne prendrait jamais le risque de les abîmer de n'importe quelle manière, et elle est la seule autorisée à s'occuper d'eux, de la même façon qu'elle est seule maîtresse de son corps d'une manière plus générale. Style vestimentaire ▬ Nous avions énoncé précédemment l'extravagance d'Arabelle... C'est ici qu'elle prend tout son sens, et c'est souvent pour cela qu'elle se fera remarquer au milieu d'une foule. De manière générale, elle est excentrique au possible. Ses armoires sont remplies en majorité de robes et de vêtements aussi somptueux que voyants. Très grande adepte de la dentelle, des rubans et des habits les plus soyeux, elle est souvent vêtue de marron et de blanc, du rouge presque rose venant s'immiscer bien souvent au milieu de ses tenues sous la forme de rubans. Évidemment, son habillage est tous les jours sélectionné avec le plus grand soin, et tous ses vêtements sont sur-mesure et faits pour la mettre, elle et son corps, en valeur, la rendant ainsi encore plus attirante qu'elle ne l'est déjà. Comble de l'extravagance, Arabelle est constamment coiffée d'un chapeau sublime. Elle porte enfin des talons, ce qui ne fait que la rendre encore plus grande. De manière générale, vous ne la verrez jamais porter autre chose que des tenues exquises, raffinées et totalement féminines. Elle est également du genre à être encore moins vêtue en Hiver qu'en Été, n'étant absolument pas sensible au froid. Bijou ou Tatouage ▬ Étonnamment, Arabelle n'est pas friande des bijoux en surnombre, et elle n'en porte aucun, ni une bague, ni une boucle d'oreille. Elle n'utilise de plus aucun maquillage, toute sa beauté est naturelle, et elle ne possède aucun tatouage. Signes particuliers ▬ Outre ses vêtements en eux-même déjà très particuliers, ce qui attire tout de suite l'œil sont les ornements de son chapeau et de ses chaussures. De délicates roses, fausses évidemment, ouvrent leurs pétales et ne font, là encore, que l'embellir un peu plus.
We are family... Avec 1 milliard individus, quelques millions de possibilités.
Famille ▬ Pour tout vous dire, la famille n'a, pour Arabelle, aucune importance. Elle n'a jamais entretenu avec ses parents que des liens de pure cordialité. Bonjour, au-revoir, et c'est tout. Étonnant ? Pas réellement, quand on connait l'aristocratie. Tout n'est que titre, héritage et richesses. Lorsqu'ils sont morts, elle n'en a pas fait un drame, loin de là. Surtout qu'il s'agissait d'une fille unique... Il n'y a aucun frère et aucune sœur dans sa vie, elle n'a jamais rien eu à partager. Maintenant, sa seule famille se résume aux nombreuses personnes à son service. Amicalement ▬ Là aussi, Arabelle n'a jamais eu d'amis... Il n'y a encore une fois rien d'étonnant à cela puisqu'elle n'a jamais éprouvé le besoin et l'envie d'en avoir. Et elle n'en a jamais eu l'occasion durant son enfance. Mais comment se comporterait-elle ? S'il s'agit, comme elle en a de nombreuses, d'une fausse amitié, elle se contentera de se servir de la personne qui lui est pour le moment utile jusqu'à ce qu'elle la jette. Comment réagirait-elle face à une amitié sincère... Son amitié ne peut qu'être très spéciale. Elle serait du genre à faire vivre un véritable enfer à la personne qu'elle apprécie réellement. Et cela serait là la preuve de sa profonde amitié. Amoureusement ▬ Là aussi, la demoiselle n'est jamais réellement tombée amoureuse. Elle a eu de nombreuses fréquentations, oui, mais il s'agissait seulement d'une question d'intérêts, évidemment. Mais cela serait probablement très proche de sa conception de l'amitié. Il faudrait quelqu'un au caractère aussi exécrable que le sien, ou alors quelqu'un d'incroyablement soumis pour espérer lui plaire. Et là encore, rien ne vous préparerait à l'enfer qu'elle serait capable de vous faire vivre, juste par amour. Dominatrice absolue, elle ne supportera jamais d'être en dessous de l'autre. Jalouse et possessive, elle sera capable de priver cette personne de toute vie pour la garder juste pour elle. Seul quelqu'un d'extrêmement spécial pourrait réussir à prendre son cœur. Mais cela serait probablement pour longtemps dans un tel cas. Sociabilité en général ▬ Vous l'avez probablement déjà compris, sans être sociable ou asociale, Arabelle ne fait généralement que se servir des autres. Entièrement fausse, elle ne pourra se résoudre à être sincère face à une société qui l'effraie. Elle se contentera d'être ce qu'elle est, une jeune femme au-dessus des autres et qui aime ça. Toutefois, à choisir, elle serait plutôt asociale. Elle n'apprécie pas réellement la compagnie des autres, encore moins des personnes qu'elle ne connait pas. Elle serait bien évidemment à l'aise, par nécessité, mais elle n'hésiterait pas un instant à s'éclipser à la première occasion. Elle sait s'exprimer correctement en n'importe qu'elle situation, tenir une conversation n'est donc pour elle pas un problème.
once upon a time C'est ta vie, on t'écoute.
Biographie ▬
X-Une symphonie de la vie. Premier mouvement... Commençons par l'Hiver.
xWinteRx
L'Hiver, c'est en effet à ce moment que la vie d'Arabelle O'Malley commença. Il s'agissait de l'image habituelle que nous avons de la période hivernale, une douce surface blanche, balayée par une froideur invisible. Froideur mordante qui embrassa cette belle enfant d'un souffle chaud de vie. Le Vent du Nord ne lui donna aucun don, aucune chose qui ferait de sa vie prochaine un roman chaotique. En réalité, sa vie n'est qu'un enchaînement de banalités. Du moins pour elle, peut-être également pour vous. Détaillons. Arabelle est née dans une famille issue de l'aristocratie, et ce depuis toujours. En tout cas, c'est ce que l'on lui répétait sans cesse. Depuis toujours nous sommes nobles. Tu seras noble. Tu es au-dessus des autres. Tu n'es pas rien. Tu n'es pas n'importe qui. Si bien qu'à peine née, elle était déjà convaincue de tout cela. Qui n'a jamais rêvé d'être né dans une riche famille ? Rêve de puissance, rêve de pouvoir. Rêve sans aucune limite. Ah, mais après tout, nous ne pouvons pas choisir notre vie. Arabelle n'a pas eu le loisir de choisir, elle non plus. Toutefois, elle n'a jamais eu aucune raison de se plaindre, bien au contraire. Elle n'aurait jamais pu avoir plus agréable vie, meilleure existence pour elle. Et c'est donc dans ce contexte, une jeune enfant naissante d'un couple d'aristocrates d'Amenthalys, que son histoire peut véritablement débuter.
X-Une symphonie de la vie. Second mouvement... Cette fois, c'est l'Automne.
xAutumNx
L'Hiver est terminé, et nous allons en arrière, pour arriver à l'Automne, qui correspond à l'enfance de la jeune demoiselle. Car il s'agissait déjà d'une jeune demoiselle, bien évidemment. Son enfance n'a rien eu à voir avec ce que l'on peut imaginer. Elle avait bien sûr accès à tout ce qu'elle voulait et souhaitait, le moindre domestique était prêt à combler ses désirs dès qu'elle avait une envie soudaine de quelque chose. Mais même avec tout cela, cette période de sa vie fût bien triste. Bien que fille unique, les parents d'Arabelle ne prêtaient pas réellement attention à elle, préférant la confier à des gouvernantes, des professeurs particuliers, ne s'occupant d'elle que pour la préparer, la façonner, afin qu'elle devienne ce qu'eux voulaient qu'elle devienne. C'est pour cela qu'elle n'a aucune attache particulière avec la notion de famille. Ses parents n'ont jamais réellement représenté quelque chose d'important pour elle. Elle ne sortait pas souvent, ou en tout cas jamais d'elle-même. On la sortait simplement pour la montrer aux autres, aux gens du haut milieu. Elle voyageait déjà beaucoup, en vérité. Déjà simplement par intérêt. Elle n'avait pas le droit de fréquenter qui elle voulait. Autant dire qu'elle était seule, continuellement. Mais elle s'en fichait.
X-Une symphonie de la vie. Troisième mouvement... On passe à l'Été.
xSummeRx
L'Été. La pire saison selon Arabelle, celle qu'elle déteste par-dessus toutes les autres. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il y fait bien trop chaud. Ensuite, cela lui évoque son adolescence, une période qu'elle n'apprécie pas réellement. Elle était déjà intelligente et cultivée. Prête pour être une grande dame. Et surtout prête à être utilisée. L'intérêt, toujours l'intérêt. Il fallait penser à la famille, ou plutôt à la richesse et au pouvoir de celle-ci. Elle n'avait pas le droit de sortir, d'avoir des amis, d'être amoureuse. Elle s'occupait en jouant du violon, qu'elle commença au début de son adolescence. Étant très douée dans tout ce qu'elle faisait, elle maîtrisa rapidement l'instrument, bien évidemment. Mais, pour revenir aux intérêts de la famille, autant dire que toute jeune fille aurait rêvé bien mieux comme première fréquentation. Sa première fréquentation, et bien d'autres premières fois, elle dût les passer avec un homme beaucoup plus âgé qu'elle, et même plutôt vieux. Mais il le fallait, il était important, il était riche, et il l'aimait bien. Alors, elle devait obéir. C'est ses parents qui le voulaient. Ça n'avait rien d'agréable, ni de désagréable. Déjà là, elle n'avait pas réellement de sentiments. Mais au fond d'elle, elle détestait déjà cette société. Ah, mais cela allait changer, évidemment... À force d'être manipulée, on a tellement, tellement envie de manipuler les autres.
X-Une symphonie de la vie. Quatrième mouvement... Voilà le Printemps.
xSprinGx
Le Printemps, tout aussi désagréable que l'Été, peut parfois avoir une connotation positive pour Arabelle. Surtout quand il lui évoque la fin de son adolescence, ou plutôt sa seconde moitié. La liberté en quelque sorte, une véritable liberté. Ses parents sont morts, ils n'étaient pas très vieux, mais fragiles, malades, stressés. De nombreuses choses qui n'intéressaient absolument pas la nouvelle Lady Arabelle. Ça y est, désormais, la famille, c'était elle. La puissance, c'était elle. Le pouvoir c'était elle. Et les richesses... Les richesses, c'était elle aussi. C'était à son tour de se servir des autres juste pour son propre intérêt, comme ils l'avaient tous fait. Ah, mais elle serait beaucoup plus subtile et douée ! Après tout, tout est tellement mieux quand c'est elle qui le fait. Quelle belle période, lorsqu'elle y repense...
X-Une symphonie de la vie. Cinquième mouvement... Le retour de l'Hiver.
xWinteRx
La revoilà, la divine saison. C'est une belle et sublime jeune femme maintenant. Oh, on la connait dans le grand monde, on la reconnaît même. Elle le sait de plus en plus, elle n'est pas n'importe qui ! Et elle sait en profiter. Elle aime tous ces gens qui sont à ses pieds juste pour sa beauté, sa richesse. Elle aime les faire disparaître aussi, pour rire. Parce que la belle n'est pas sans défense... Ah, cela fait un moment maintenant qu'elle le possède ce mystérieux pouvoir dont tout le monde parle... Mais que personne ne peut comprendre. Comme le violon, elle le maîtrise bien, elle l'apprécie. Et tout comme elle et ses mélodies, il est profondément glacial, et il puise son origine dans une rare crise émotionnelle de la demoiselle durant le début de son adolescence... Arabelle, tu es devenue une magnifique jeune femme désormais... Et rien ne semble pouvoir un jour t'arrêter.
X-Une symphonie de la vie. Sixième mouvement... C'est toujours l'Hiver.
Mais cette mélodie-ci n'est pas encore écrite... C'est le présent. Et tout reste encore à voir.
boite à questions Pour mieux déterminer qui tu es vraiment ...
Ce qui te rend unique ▬ Ma très grande beauté. (Ou plutôt, son narcissisme.) Tes valeurs ▬ Intelligente, réfléchie et raffinée. Toujours dans ta poche Un éventail, et parfois, quand je le peux, mon violon. Même s'ils sont plus dans mes mains que dans mes poches. Ton rêve le plus fou ▬ Toujours plus de puissance... Et, accessoirement, m'améliorer encore et encore dans ma pratique du violon. (Même s'il s'agit déjà en quelque sorte d'une virtuose. Son véritable rêve est en réalité d'être un jour satisfaite et fière d'elle-même.) Ta fierté/Ta honte ▬ Mon apparence physique/Mon apparence physique. Tic/manie ▬ Je regarde toujours plusieurs fois un objet avant de l'utiliser, qu'il s'agisse de couverts, d'un verre ou d'une autre chose. De plus, je mets toujours énormément voir beaucoup trop de glaçons dans mes boissons.
who are you ? Dis-nous quel geek tu es vraiment *w*
Ton prénom/pseudo ▬ Morgane Ton âge ▬ 16 ans. Moyenne de connexion ▬ 10/10. Ton niveau de RP ▬ Quelqu'un au fond de la salle me souffle excellent... Mais je ne suis pas toujours de cet avis. Multicomptes ▬ Non. Comment as tu connu le forum ▬ Par hasard sur un top-site alors que je cherchais un forum avec l'actuelle joueuse de Siam. As-tu bien lu le règlement ? ▬ [tempête de sable] Suggestions d'amélioration ou autres ▬ Aucune pour le moment.
last but not least Pour évaluer ton niveau de RP...
Et d'ailleurs, douce Franziska, il te regarde, ce jeune homme. Depuis le début, ses yeux n'ont pas réussi à quitter ta sombre apparence. Depuis le début, il te regarde. D'abord, il te regardait d'en bas, petit et faible. Mais maintenant, la Reine ne peut plus se reposer sur son trône d'ossements, la Reine ne peut plus regarder les gens de haut, la Reine ne peut plus rien. La Reine est à terre, et c'est désormais elle que Peter doit regarder en baissant les yeux. En baissant les yeux sur ce triste spectacle. En baissant les yeux sur ce corps tremblant recouvert de ce cuir froid et noir. En baissant les yeux sur cet ange qui n'a pas eu d'autre choix que de se laisser lamentablement tomber, déchirant ses ailes inutilisables. Il ne t'en reste plus que deux, faibles et inutiles, cousues sur tes vêtements. Elles ne pourront pas t'aider à te relever, tu le sais bien. Il ne s'agit que de pauvres ailes factices, de pauvres ailes volées à un démon mineur. C'est toi Franziska, c'est toi en ce moment. Tu es faible, tu ne peux pas aspirer au rang des grandes personnalités démoniaques des Enfers. Tu n'as pas le droit de posséder de gigantesques et majestueuses ailes noires qui obscurciraient à jamais le ciel de leurs plumes couleur d'encre. Mais, tu n'as aucune emprise sur elles. Tu ne peux pas t'en servir, tu peux simplement les laisser suspendues lamentablement dans ce vide glacial, tu peux simplement les déchirer. Tu ne ressentiras rien, elles ne font pas partie de toi. Ça n'est pas toi, Franziska. Tu devrais mettre fin à toutes tes illusions, tu le sais bien, douce Faustine. C'est mal de rêver quand on ne sait pas comment s'y prendre. Tu pourrais avoir toutes les connaissances que tu souhaites posséder, tu pourrais même en créer de nouvelles dans ton ennui, jamais tu ne pourras refaire ta vie, et tu le sais. Ce qui t'accompagne peut peut-être exaucer tes souhaits, mais jamais il ne pourra effacer de ce Monde l'histoire de ta vie pour la réécrire de nouveau en suivant scrupuleusement la moindre de tes volontés. Franziska, tu ne pourras jamais avoir tout ce que tu veux, tu ne pourras jamais t'inventer une véritable vie, tu ne pourras jamais re dessiner l'enfance que tu as perdue. Cette sombre enfance où tu as toujours été seule, seule avec ta propre folie, seule avec toi-même, seule avec tes rêves, seule avec tes illusions, seule avec tes chimères, seule avec tes démons. Tu ne peux oublier une enfance qui n'a jamais existé. Tu ne peux oublier quelque chose que le passé lui-même a déjà oublié et effacé de ses vestiges. Tu sais bien, tu ne peux déjà plus mettre de nom sur tous ces visages. Tu es seule, tu as toujours été seule, tu es condamnée à être seule. Et pour cela, aucun nom n'a la puissance nécessaire pour rester encré dans ta vie. Ils sont condamnés à rester de simples échos incompréhensibles, des souvenirs vagues, des mouvements de lèvres invisibles. Tu n'arrives plus à savoir d'où viennent les noms de tous ces objets auxquels tu tiens tant, mais pourtant, tu sais qu'ils sont importants, n'est-ce pas ? Tu sais qu'ils ont une signification, tu le sais, mais tu n'arrives plus à voir laquelle. Il ne s'agit plus que de simples ratures sur la feuille déchirée de ton existence. Moi je le sais, je sais tout. Mais jamais je ne te le dirai, car jamais tu ne me le demanderas, car jamais tu ne le souhaiteras. Ah, comme j'aimerais savoir ta réaction à l'annonce de la signification de ces noms ! Comme j'aimerais pouvoir voir l'expression que prendrait ton petit visage de poupée de porcelaine dans un cas comme celui-ci ! Comme j'aimerais voir tes lèvres remuer et bouger en réponse à cette déclaration ! Comme j'aimerais voir l'expression de ton regard ! À toi je ne te dirai rien, mais je me souviens de cette enfance que tu as oubliée. Je me souviens du jour où, maladroitement, tu as essayé de façonner une poupée de ces os que je te donnais. Tu essayais de te souvenir de l'apparence et du visage de ce père qui n'était déjà plus qu'une ombre dans ta vie. Une tâche sur le tableau de ta petite enfance. C'est pour cela que personne n'arrive à y voir ce que toi tu y vois, c'est pour cela que personne n'arrive à voir en cette marionnette l'apparence humaine que toi tu y vois. C'est pour cela que lorsque tu parles à travers elle, c'est une tout autre voix qui s'exprime. Cette voix asexuée d'outre-tombe à la légère consonance masculine, elle ne te rappelle rien ?[/i]
Non Franziska, tu ne t'en souviens pas, tu ne peux pas t'en souvenir. Après tout, pour toi, cette voix n'est qu'un murmure inaudible qui traverse parfois le rideau de tes souvenirs pour t'apparaître dans tes rêves lugubres. Charniers illusoires. Cette voix te parle, mais tu es condamnée à ne pas pouvoir la comprendre. Tu es condamnée à te dire que, peut-être, un jour, une fois, peut-être l'as-tu déjà entendue quelque part. Mais jamais les souvenirs ne pourront revenir. Tu es tournée vers un futur que tu n'auras jamais, rongée par le désir et la passion. Tu es condamnée à ne pas avoir de passé. Tu ne t'en souviens pas, douce Faustine ? C'était là la condition essentielle de ce pacte que tu as un jour décidé de signer. Tu l'as signé en connaissance de cause, tu savais à quoi t'attendre. Mais ton passé n'était déjà qu'un large flou pour toi. Tu n'avais pas de passé qui t'appelait derrière-toi alors que tu essayais de marcher vers le futur. Alors, tu as accepté sans discuter cette bien maigre condition pour toi. Tu te souviens ? Elle était simple, elle était claire. Tu n'avais qu'à renier le début de ta vie, tout ce qui avait été faiblement écrit avant notre rencontre. Tu n'avais qu'à tirer un large trait sur ton passé. Tu n'avais qu'à accepter que toutes ces personnes inutiles ne deviennent que de misérables ombres inconnues, de misérables poupées sans noms. Des objets impossibles à nommer. Mais tu sais, je ne suis pas horrible. C'est pour cela qu'à cette marionnette que tu avais façonnée avec un large sourire d'enfant sur ton visage j'ai donné un cœur invisible, un cœur mort, une ébauche d'âme. Tu sais, il souhaitait te revoir, il souhaitait être proche de toi. Dans sa peine, lui aussi avait oublié son identité, mais d'une charmante intention c'est avec un de mes diminutifs que tu lui as de nouveau accordés une existence entre tes mains de petite princesse des ténèbres. Tes mains, ma douce Reine. Tes mains. Tes mains pâles et fragiles protégées derrière cette couche de cuir qui te sert de gants. Tes superbes mains que, peut-être sans t'en rendre compte, tu protèges du contact prolongé que tu as continuellement avec la Mort. Ne les abîme pas en frappant ce sol tranchant. Ne t'en sert pas pour exprimer la rage qui comprime ton cœur, condamnée par celui-ci et la douleur qu'il entraîne à n'être qu'une rage totalement silencieuse, détruite en même temps que ta gorges. Tu sais bien à quel point ce geste est inutile. Tu sais bien que ce geste ne te sauvera pas. Tu sais bien que ce geste ne te sauvera pas de toute la honte qui colle désormais sur ta peau de cuir. Tu sais très bien que ce geste ne t'effacera pas au regard du jeune Peter Pan qui est posé sur toi depuis le début de ta sombre disgrâce. Tu sais très bien que tu es déjà condamnée, Franziska, condamnée à ne pas pouvoir t'en sortir seule comme tu le fais d'habitude lorsque personne ne se trouve à proximité lors de l'une de tes crises. Et, de nouveau, Franziska, il s'approche et s'abaisse à ton niveau, toi qui venait de t'échapper de son étreinte protectrice, attaquée par la honte la plus totale qui te ravageait d'être ainsi assistée. Comme si tu étais une personne... Faible et dans le besoin. Tu n'es pas faible, douce Faustine, tout le monde le sait. Malheureusement, tu n'as tout simplement pas de chance d'apparaître dans une position aussi inconfortable devant un conte comme Peter Pan. Tu n'as pas de chance, malheureuse Faustine, car il est la première personne à voir ces larmes qui te font tant souffrir. Comme tu te sens honteuse, triste Faustine, car il est le premier à assister à cette déchéance affreuse que tu souhaitais tant garder pour toi. Il est le premier à plonger son regard dans tes yeux humides et souillés par les larmes. Il est le premier à ne pas détourner les yeux devant ceux-ci. Il est le premier à supporter ce regard d'émeraude, et surtout le premier à le croiser volontairement. Il est le premier à te toucher, toi qui évitais plus que tout le contact avec les autres. Il est le premier à te supporter, le premier à te tendre la main, le premier à vouloir t'aider. En fait, douce Faustine, il est le premier à ne pas fuir ta compagnie tu sais. Pour la première fois dans la moitié de vie que tu possèdes, tu n'es pas seule. Pour la première fois dans cette affreuse vie, il ne s'agit pas que d'un tête-à-tête avec un mort. Non, pour la première fois, tu es en contact avec un être vivant, comme tu aurais toujours dû l'être.
Et le charmant Peter s'approche donc de nouveau de la sinistre Franziska qui était parée de ses plus pitoyables attributs à ce moment précis. Il se rabaisse de nouveau au niveau de cette Reine meurtrie, et une fois de plus, il rentre en contact avec elle. Un contact tout d'abord physique, puisque le jeune homme, avec douceur et précaution puisque, en effet, Franziska plus que jamais n'était plus qu'une simple poupée fragile, décida de lui prendre la main avec laquelle elle venait de frapper rageusement le sol. Le coup qu'elle avait porté lui avait légèrement engourdie la main, et, bien qu'il ne s'agissait pas de douleur, des picotements parcouraient le tranchant de sa main. Si elle l'avait réellement voulu, elle aurait pu véritablement décider de se faire mal, elle aurait très bien pu s'empaler la main sur un rocher pointu qui traînerait sur ce sol. Cela n'était pas une chose rare dans ce lieu chaotique. Si elle l'avait vraiment voulu, il y a longtemps qu'elle serait morte. Mais le Destin en décidait autrement. Toujours, le Destin la privait de cette macabre motivation, toujours, le Destin empêchait la nature d'arriver à la fin de la malédiction dont elle avait doté Franziska. Toujours, le Destin faisait tout pour que la tremblante Faustine reste insatisfaite de sa misérable vie. Et le Destin ne se contentait pas de ça, le Destin se faisait également un malin plaisir de la faire souffrir, comme lorsque Peter adressa de nouveau la parole à la pauvre poupée. Des mots si doux, des mots qui se voulaient être d'une gentillesse absolue. Sauf que l'illogisme de la Reine faisait que la gentillesse résonnait douloureusement à ses oreilles. Franziska ne voulait pas de cette gentillesse qu'elle considérait comme une affreuse pitié, comme une horrible honte qui pesait lourdement sur sa pauvre personne. Et, lorsque le jeune homme lâcha sa main pour se relever, Franziska ne put que baisser un peu plus la tête dans une nouvelle quinte de toux, alors que de nouvelles larmes venaient rouler sur ses joues entre deux sanglots qu'elle parvenait à exprimer malgré sa toux. De lourdes larmes transparentes dont la cause n'était cette fois pas la douleur et qui s'écrasaient sur ce sol immonde. Elle avait honte. Tellement honte. Voilà maintenant qu'elle était sermonnée par Peter. Pourtant, c'est ce qu'elle voulait, se faire mal. C'est ce qu'elle aurait tellement, tellement voulu. La douleur subite aurait peut-être effacé la douleur précédente ? Elle aurait peut-être été en mesure de reprendre ses esprits, de reprendre le contrôle de son corps qui lui échappait jusqu'à présent. Non, Franziska. Quelle idiote tu fais. Et, dans un réflexe de poupée articulée cassée, mise en mouvement par un système d'horlogerie défaillant, Franziska relève légèrement la tête, ses larmes de honte coulant toujours sur ses joues légèrement rosées, et regarde en direction de l'endroit où Peter venait de décider d'emmener ses pas. Tu vois, douce Faustine, il continue à vouloir t'aider. Il ne te laisse pas. Il continue à essayer de t'approcher et de briser les glaciales barrières dont tu t'es entourée. Il essaie de les briser avec sa gentillesse mais, éternellement, tu le repousses. Par honte. Mais, Franziska, peut-être as-tu peur également ? Peut-être as-tu peur de ce que tu ne peux pas contrôler, de ce que tu ne peux pas combattre, de ce que tu ne peux pas vaincre. Et, dans le moment présent, ce jeune homme était tout cela à la fois. Adversaire invincible qui avait assisté à ta chute. Adversaire intouchable contre lequel tu ne peux rien dans ton état des plus lamentable. Adversaire faussement hostile qui ne cherche qu'à aider l'ennemie que tu représentes pourtant. Il ne cherche qu'à aider celle qui voulait sa mort, il ne cherche qu'à aider celle qui voulait la mort de cette tombe. Peut-être a-t-il raison, Franziska, peut-être qu'en t'attaquant à toutes ces choses tu ne fais que te blesser toi-même ? Peut-être cette douleur que tu ressens à cet instant n'est pas que physique, mais peut-être que ton mental que tu pensais d'un acier indestructible n'est en fait que du verre fragile ? Franziska, peut-être que cette situation n'est en fait que le reflet de ce que tu es vraiment ? Quelqu'un de fragile et de faible, quelqu'un d'impuissant qui se cache derrière cette image de violence. Ta vie n'est que désirs inassouvis et recherche perpétuelle de ce que tu ne pourras jamais posséder. Pauvre Franziska, toute cette violence est bien inutile, tu le sais bien. Tant de violence est inutile, lorsque l'on est condamnée à rester seule.
Le regard d'émeraude vacille, le regard d'émeraude tremble sous la vision de cette scène incroyable pour lui. Franziska, ce jeune homme, le voilà qui revient avec ce que tu souhaitais tellement atteindre. Le voilà qui revient avec Méphisto. Tu vois, il le prend dans ses bras, et, souriant, il te le rapporte. Il a compris que tu le voulais. Il a compris que sans lui, tu étais encore bien plus seule que tu ne l'étais déjà. Il a compris qu'il devait te le rapporter, et c'est ce qu'il fait, Franziska. Il s'approche de nouveau de toi, et de nouveau, il y a ce contact physique qui te fait tellement trembler. Il est léger et prudent, mais il est là. Et il te relève. Tu n'es plus misérable, Franziska. Tu es digne. Et il t'adosse à cette pierre que tu voulais détruire. Il pose ton compagnon, car c'est comme cela qu'il le nomme, sur tes genoux. Peut-être que lui aussi il a réussi à le comprendre dans son silence de mort. Et la pauvre Franziska reste ainsi, tremblante et faible, le regard humide fixé sur Méphisto délicatement posé sur ses genoux. Regarde avec quelle expression de profonde joie sur le visage il te l'a redonné. Regarde avec quel grand sourire il t'a parlé. Et regarde comment il n'a pas oublié l'autre nom que tu avais également essayé de prononcer. Il se dirige vers cette arme, chose qu'il semble détester mais qu'il est prêt à aller te chercher. Pour toi, Franziska. Et tu suis cette scène des yeux. Regarde comme il se démène pour toi. Il n'arrive pas à la soulever, mais il le veut, il le souhaite tellement. Et toi, pendant ce temps, tu te rends compte que ta crise se termine, n'est-ce pas ? Ton cœur te pince encore parfois, douloureux, mais ta quinte de toux s'est arrêtée. Franziska a encore beaucoup de mal à respirer, sa respiration est haletante, irrégulière, difficile. Elle est encore faible et elle le sera encore un moment, le temps que son organisme réussisse à se remettre de cette douloureuse épreuve. Mais ça y est, Franziska. Tu n'as plus à avoir honte. Et devant les essais infructueux de Peter à te ramener la faux, tu prends dans ta main Méphisto, et tu le tends vers lui, dans sa direction. Tu vas le laisser parler, sans bouger les lèvres.[/b] «Tu ne pourras pas soulever Elisa. Tu ne pourras pas.» Il ne parle pas beaucoup. Et juste après son intervention, tu baisses le bras qui le porte. Tu baisses la tête aussi, le regard fuyant. Et cette fois, ce sont les lèvres de Franziska qui s'agitent. C'est d'elles que provient le son. «...Merci...» C'est un mot tellement difficile à dire pour toi. C'est un mot qui te fait mal, rien que par le fait de le prononcer. Et tu as honte de le dire. Mais tu n'as pas réussi à le retenir, là, au fond de ta gorges. Et, avant que Peter ne revienne, la Reine ramène vers elle, au niveau de son visage, ses genoux. Et, enlaçant Méphisto de nouveau déposé sur ceux-ci, elle enfouit également sa tête au milieu de cet assemblage disparate. Et une fois de plus, elle n'arrive pas à retenir de douloureuses larmes. Elle n'arrive pas à les empêcher de couler sur ses joues. Mais elle entend, elle écoute tout ce que dit Peter. Et en entendant ces mots, elle ne peut que pleurer et sangloter davantage, toujours plus honteuse. Elle ne sait pas quoi faire, elle ne sait plus quoi faire. Et elle ne sait plus quoi penser. Elle ouvre de nouveau les yeux lorsque Peter la relève de nouveau, surprise. Il essaie de la soutenir un peu plus que la première fois, mais cette fois, elle ne voudra pas s'enfuir. Elle est fatiguée. Fatiguée de cette douleur, fatiguée de cette honte. Alors, Franziska se laisse doucement faire, tenant Méphisto contre elle, contre son cœur, comme pour soulager les derniers restes de sa crise. Et lorsque Peter tente de faire quelques pas, Franziska le suit, sans rien dire. Ses jambes tremblent, mais elle fait ce qu'elle peut. Son regard se pose tout de suite sur sa pauvre Elisa qui est toujours au sol. Et, sans quitter la protection et le soutien que lui offre le jeune homme, elle essaie de se pencher pour la ramasser. Au début, ses doigts ne font qu'effleurer le manche. Mais, à force d'essais, la douce Faustine arrive de nouveau à prendre son arme dans sa main. Il la lui fallait, pour se sentir moins seule, moins honteuse, et moins faible. Elle se relève, lentement, serrant le manche de sa faux contre elle, le visage baissé, les yeux rivés sur le sol. Elle ne sait pas quoi faire, elle ne sait pas où aller. Elle ne peut que se laisser faire. Et elle ne peut que répondre à la question du jeune homme, déjà lointaine, d'une voix faible et cassée. Honteuse. «...J'accepte... De te faire cet honneur...» Et elle ferme ses yeux émeraudes sur de nouvelles larmes.
[Voilà donc pour ma fiche... Je m'excuse d'avance pour les possibles problèmes, et aussi pour les possibles fautes. Distraite et mauvaise en relecture, je ne suis pas douée pour leur correction... En espérant que tout convienne... Même l'histoire particulièrement... Inintéressante.]
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♦ Inscription le : 30/01/2010 ♦ Mes messages : 993 ♦ Etoiles ★ : 562
Sujet: Re: Arabelle O'Malley Dim 18 Avr - 14:50
Bonjour mademoiselle! x) J'ai adoré ta fiche et ton personnage, honnêtement j'adore les jeunes demoiselles capricieuses et un peu narcissiques, qui n'ont pas pour autant peur de l'aventure et de sa salir! C'est tellement plus intéressant les personnages de caractère *o* Fiche bien complétée, avec peu de fautes et une réelle fluidité, agréable, le style est riche et très descriptif, c'est vraiment sympa! x) J'aimerais te valider, mais il faut remplir ton profil en entier avant cela x)
Arabelle O'Malley
♦ Inscription le : 17/04/2010 ♦ Mes messages : 40 ♦ Etoiles ★ : 9♠ Humeur : Indifférente. ♠ Emploi(s) : Aristocrate... et violoniste accessoirement. ♠ Nationalité : Amenthalysien ♠ Karnevale : -Maîtrise de la Glace -> Contrôle et création via l'humidité de l'air. ♠ Sexualité & Statut : Bisexuelle - Célibataire ♠ Mon rêve : Aucun en particulier.♪ Fiche : Throne of Ice ♪ RP(s) en cours : Wonderful Vision ♪ Relationships : ♪So Mystic and Divine♪
Sujet: Re: Arabelle O'Malley Dim 18 Avr - 15:05
Je pensais que ceci était à faire après validation, c'est pour cela que mon profil était encore vide... Mais voilà qui est fait !
Fondateur
♦ Inscription le : 30/01/2010 ♦ Mes messages : 993 ♦ Etoiles ★ : 562
Sujet: Re: Arabelle O'Malley Dim 18 Avr - 15:08
Non non c'est bien avant^^ Alors validée et encore merci pour ton inscription! x)
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Sujet: Re: Arabelle O'Malley
Arabelle O'Malley
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