Invité
| Sujet: Senda Crimson Dim 18 Avr - 18:16 | |
| « Senda Crimson » feat. Nobody! identity's cardCe que nul n'est censé ignorer... Nom ▬ Crimson, à l'image de la couleur de ses yeux, est le nom de jeune fille de sa mère biologique. Son véritable nom lui a été retiré à ses douze ans, lorsque son Karnevale s'est manifesté pour la première fois, trahissant ses véritables origines. Prénom ▬ Senda Surnom ▬ Son père lui donne le surnom affectueux et ô combien original de Sendy. Mais elle est plus connue sous le pseudonyme de Wild Wind Wave (souvent simplement abrégé en Wave) Age ▬ 23 ans, née un 26 Novembre. Nationalité ▬ Alzénienne. Rang Social ▬ Rang Populaire Sexualité ▬ Hétérosexuelle Métier ▬ Senda est une AeroDriver de métier, mais elle participe aussi régulièrement à des courses d'Aéronefs telles que la course des Vents. Habitations ▬ Elle habite avec son père dans un atelier de mécanique situé dans les quartiers commerciaux d'Alzen.
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i got the power... Puissance, armes et pouvoirs.
Karnevale ▬ Senda possède le pouvoir de Télékinésie, où le pouvoir d'initier le mouvement par la force de la volonté, et ce à tout corps constitué de matière. Si elle le souhaite, elle peut déplacer un corps dans n'importe quelle direction, le faire flotter dans les airs ou au contraire immobiliser un corps en mouvement. Ce pouvoir, incroyablement pratique, elle l'utilise constamment pour des tâches anodines de la vie de tous les jours. Qui n'a jamais laissé échapper une tasse de café de ses mains par simple mégarde? Non seulement elle peut éviter le dramatique accident d'une tasse brisée, son contenu répandu sur le sol, en arrêtant sa chute à la vitesse de la pensée, mais elle est aussi capable de replacer les éventuelles éclaboussures à l'intérieur de leur réceptacle! Prenons un autre exemple : saisir un objet hors de portée, sur une haute étagère. Pas de problème, il lui suffit de le vouloir, et il viendra à elle. Transporter quelque chose de trop lourd pour ses bras frêles? C'est d'une facilité enfantine. Enfin, du moment que le poids de l'objet en question n'est pas trop important. La masse limite que Senda est capable de déplacer est de deux tonnes, et ce difficilement et pendant un laps de temps extrêmement réduit (une dizaine de secondes). Ces limites de masse et de durée augmentent en parallèle avec sa maitrise de la télékinésie, petit à petit. L'utilisation de ce Karnevale a bien sur un prix. Tout comme les efforts physiques, la télékinésie entraine la fatigue. Eh oui, déplacer par la force de la pensée brule des calories, et ce en fonction de la masse du corps déplacé et de la durée pendant laquelle il est mis en mouvement! Déplacer un objet de deux tonnes entrainera bien vite un épuisement quasi total, auquel un repas et une bonne nuit de sommeil pourront sans doute remédier. Senda possédant bien plus de force dans la tête que dans les muscles, elle est tout à fait capable de fournir des efforts modérés tout au long d'une journée, à condition qu'elle mange et qu'elle boive. Armes ▬ Un couteau à longue lame crantée et une redoutable clé anglaise (à ne pas sous estimer!) Équipements ▬ A son poignet gauche se trouve une montre, fruit de la technologie Alzénienne, qui donne l'heure (sans blague?) et qui dispose aussi d'une fonction baromètre assez utile dans l'exercice du métier de Senda.
Try to rule the word with... C'est avec ce genre de truc qu'on dirige le monde.
Qualités ▬ La plupart des qualités qu'on peut attribuer à Senda peuvent aisément être mues en défauts si on les appréhende sous un autre angle. La plus flagrante de toutes, c'est son audace, voire même sa témérité -vous aviez été prévenus, mais à ses yeux, le mot téméraire désigne bien plus une qualité qu'un défaut-, qualité très appréciée dans le milieu des courses d'Aéronefs, qui donne souvent lieu à des résultats particulièrement spectaculaires... mais d'audacieux Senda n'a pas que le style de pilotage. Toute sa personnalité est emprunte de ce trait, et elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense et à entreprendre ce qui paraît impossible, à aller plus loin malgré les difficultés qui se présentent. La plupart du temps, cela lui réussit bien, si bien que cette audace s'accompagne d'un optimisme quasi inébranlable et souvent justifié. Ce manque de retenue fait d'elle quelqu'un de particulièrement amical et sociable. Pleine d'humour -même si il n'est pas au goût de tout le monde- et souriante, Senda s'entend généralement bien avec la plupart des personnes qu'elle rencontre, à condition bien entendu qu'il n'y ait pas de trace d'hostilité dans l'air. Elle est bienveillante et toujours prête à sortir les gens qu'elle apprécie, voire même de parfaits inconnus, de situations inconfortables. Elle écoute les problèmes des autres avec intérêt et compréhension et fait de son mieux pour fournir toute l'aide possible. Le fait d'être téméraire n'étant pas forcément incompatible avec le fait d'être réfléchi, Senda est intelligente et sait se montrer calme et sérieuse -en fait, son côté « bourrin » aurait plutôt tendance à se manifester dans le feu de l'action-. Ces caractéristiques tombent d'ailleurs sous le sens, au vu de son Karnevale, vous dira t-elle. Bien que l'analyse des situations qui se présentent à elle ne changent généralement pas énormément son approche des choses -à savoir foncer dans le tas-, elle l'utilise rigoureusement pour obtenir le plus de chances possibles de parvenir à ses fins. Calculatrice mais pas manipulatrice, elle peut faire preuve d'une perspicacité qui peut paraître surprenante au personnes familiarisées à ses habitudes de casse-cou. Elle passe d'ailleurs une grande partie de son temps libre à flâner de bibliothèque en bibliothèque au sein des quartiers de la science. Défauts ▬ Bien entendu, quand j'ai parlé de témérité, vous devez avoir pensé à l'inconscience, où quelque chose d'approchant. Si c'est le cas, bingo, vous avez visé juste. Senda n'a pas froid aux yeux, tellement pas qu'elle n'hésiterait pas une seule seconde à tenter des actes complètement insensés si elle le juge nécessaire. Du genre... sauter de la bordure d'Alzen pour rattraper un objet qu'on aurait fait tomber devant elle, et le tout en hurlant « WOOOOU-HOU! » ...J'exagère peut-être un tout petit peu. Elle ne sautera pas si il n'y a aucune chance qu'elle puisse y survivre. Mais si il existe ne serait-ce qu'un pour cent de chance de succès, alors elle se jettera dans le vide avec allégresse. Heureusement, cette inconscience n'a jamais eu de conséquences plus dramatiques que quelques os brisés. Vous voyez, rien de grave. Ah, j'oubliais, elle est tout de même un minimum soucieuse de son prochain, alors elle fera en sorte de ne rien faire qui puisse mettre en danger d'autres qu'elle. Au niveau relationnel, cette inconscience mène a une franchise qui peut parfois se montrer excessive, allant jusqu'au manque de tact pur et simple. Blesser des personnes qu'elle apprécie est monnaie courante, et la plupart de ses proches ont appris à vivre avec. Si vous en êtes victimes vous aussi, alors ne lui en veuillez pas trop, elle ne pense pas à mal. Par ailleurs, si vous faites partie des personnes qu'elle n'apprécie pas voire qu'elle hait -ce qui est tout à fait envisageable, elle est peut-être amicale, mais dieu sait combien elle ne supporte pas certains types d'individus- non seulement elle se montrera excessivement franche, mais elle multipliera remarques acerbes et railleries. Non pas qu'elle éprouve une quelconque satisfaction à blesser les autres, à vrai dire cela lui est parfaitement égal, mais c'est un moyen pour elle de contenir divers pulsions haineuses... Cela nous mène à un autre de ses défauts : Senda s'emporte facilement. Extrêmement colérique et brutale, elle n'essaie quasiment jamais de se contenir lors de ses accès de rage, même dans les cas où il serait préférable qu'elle fasse profil bas. Une fois lancée, il est difficile de la raisonner, et dans certains contextes, sa hargne peut la mener à une véritable folie furieuse. Face à une telle situation, méfiez-vous, elle est susceptible de faire du dégât... Aux autres aussi bien qu'à elle-même. Phobies ▬ Senda a développé une phobie de l'immobilité forcée. Comprenez par là qu'elle se fiche bien de rester immobile (sans quoi la pauvre fille serait totalement insomniaque), mais elle est incapable de supporter le fait qu'on entrave ses mouvements d'une façon ou d'une autre. Cette phobie a des conséquences assez gênantes, notamment pour les secouristes qui voudraient éventuellement l'anesthésier, que ce soit totalement ou partiellement.
You look like... Tâche de ne pas nous faire peur.
Allure générale ▬ Grande gracile aux membres fins mais robustes, Senda est une fille bien proportionnée, sans toutefois souffrir d'un quelconque gigantisme, un mètre quatre-vingts deux pour soixante-huit kilogrammes. Très précisément. Non pas qu'elle fasse particulièrement attention à sa ligne, mais son Karnevale, attentionné comme il est, lui offre le luxe de bruler toute graisse superflue, une véritable bénédiction aux yeux de toute femme un tant soit peu soucieuse de son apparence, mais pour Senda il s'agit plutôt d'une banalité à laquelle elle n'accorde pas la moindre attention. On est jamais satisfait de ce que l'on a, n'est-ce pas? De ses mouvements à sa démarche, tout son corps paraît être animé d'une vivacité légère et douce, mais en regardant avec plus d'attention, vous pourrez déceler une remarquable coordination de mouvement, un équilibre sans faille, résultant un contrôle froid et précis de chaque muscle acquis au tout long d'années de pilotage et de mécanique, là où le moindre faux pas peut conduire au désastre. Chacun de ses gestes est rapide est assuré, témoignant de son côté énergique, parfaitement maitrisé. Visage ▬ Les yeux de Senda sont peut-être la seule de ses caractéristiques dont elle est fière. Rouges bordeaux à l'ombre, ils s'enflamment d'un superbe éclat écarlate à la lumière, si intense qu'il en paraît presque phosphorescent. Ces deux uniques points colorés placés sur ce corps d'une blancheur céleste attirent irrémédiablement le regard. En le plongeant dans les deux iris sanguinaires de Senda, vous pourrez déceler foule d'émotions s'accordant à la perfection avec cette couleur chaude, chaleureuse gentillesse, excitation bouillonnante voire même fureur infernale. La peau de Senda, dépourvue de mélanine, affiche habituellement une couleur blanche laiteuse et immaculée, annonçant le calme et la tranquillité. Mais lorsque l'exaltation ou la colère décident de se montrer, le sang afflue sous cette fine couche pâle, lui donnant une légère teinte rosée des plus charmantes. Tous les traits de son visage sont caractérisés par une même finesse, nez, lèvres, sourcils. Pas une seule imperfection ne vient briser cette homogénéité des plus singulières. Et tous sont animés par une surprenante énergie, les mouvements des yeux, des muscles sourciliers, des lèvres, tous sont à la fois vifs et fluides. Cheveux ▬ Les cheveux de Senda sont à l'image de sa peau, d'un blanc immaculé aux reflets argentés, éblouissant. Elle n'en prend pas grand soin, et n'a pas pour habitude de les coiffer de quelque manière que ce soit. Elle les maintient toutefois à une longueur rigoureuse, si bien qu'ils ne dépassent jamais ses omoplates. Elle les garde simplement détachés la plupart du temps, sauf lorsqu'elle travaille, où elle les attache en queue de cheval afin de ne pas être gênée. Style vestimentaire ▬ Senda aime beaucoup les vêtements féminins, tels que les robes et les jupes. Malheureusement, ils ne sont pas des plus pratiques, et il est plus probable que vous la croisiez dans un uniforme plutôt masculin, composé d'une veste et d'un pantalon noirs agrémentés de quelques lignes blanches, notamment au niveau du col et des manchettes. Ses bottes de cuir sont également blanches. Le seul accessoire coloré que comporte cette tenue relativement sobre, c'est un foulard rouge qu'elle porte autour du cou. Bijou ou Tatouage ▬ Elle n'aime pas les bijoux, et l'idée de se faire tatouer ne lui est jamais venue à l'esprit. Signes particuliers ▬ Comme vous l'avez sans doute déjà compris, Senda est albinos. C'est d'ailleurs là son seul signe distinctif, mais il est bien suffisant, n'est-ce pas?
We are family... Avec 1 milliard individus, quelques millions de possibilités.
Famille ▬ Fille unique, Senda à deux mères pour un seul père. Sa belle-mère, pour commencer, est une membre de l'aristocratie Amenthalysienne. La relation entre les deux femmes se base sur une indifférence mutuelle qui cache en réalité une haine profonde. Quant à sa mère biologique, une certaine Maria Crimson, Senda ne l'a jamais connue. Elle est morte, emportée par une leucémie, et Senda a hérité de sa nationalité, de son albinisme et, parait-il, de son caractère turbulent. Son père, Willam (mais je vous en prie, appelez-le Will) est également Amenthalysien, mais contrairement à sa belle-mère, Senda l'aime plus que quiconque. Déchu de son rang d'aristocrate par la famille de sa femme (ou devrais-je dire de son ex-femme) lorsque le Karnevale de Senda trahit son ascendance Alzénienne, il loge maintenant avec elle dans un atelier où il s'est reconverti en un mécano sans prétention. Amicalement ▬ Son caractère et son métier amènent fatalement Senda à avoir un cercle d'amis assez large qu'elle chérit sans retenue. Si vous lui posez la question, elle vous dira qu'elle est tout à fait capable de vivre sans amis, mais que maintenant que des personnes ont confiance en elle, il est hors de question de les trahir. En effet, Senda accorde plus d'importance à la confiance mutuelle et aux intérêts des personnes qui la lui accordent qu'a l'amitié en elle-même. On peut ainsi la considérer comme une des amies les plus fiables qui soit. Sa faculté à comprendre et a pardonner les erreurs de ceux qu'elle chérit dépasse celle de la plupart des personnes, et il est peu probable qu'elle vous trahisse un jour. Les plus à même de briser le lien qui les unit à Senda sont ses amis, ce qu'elle est tout à fait disposée à accepter. Amoureusement ▬ Quand il s'agit de relation amoureuse, Senda est totalement démunie. Se préoccupant plus de son partenaire que d'elle-même, elle n'ose jamais prendre aucune initiative, de peur de mal faire. Tout ce qu'elle entreprend lui cause d'ailleurs foule d'inquiétudes, car elle imagine aisément que chacun des mots qu'elle prononce peut avoir des conséquences désastreuses. Mais au fur et à mesure que la relation évolue, si toutefois elle arrive jusque là, Senda gagne petit à petit en confiance, aussi bien en elle-même qu'envers la personne qu'elle aime, et finit par tisser un lien des plus solides. Sociabilité en général ▬ Face à une foule d'inconnus, Senda est on ne peut plus décontractée. Elle est généralement assez indifférente et n'abordera personne sans raison, mais cela ne signifie pas pour autant qu'elle n'est pas à même d'écouter ceux qui tenteront le coup. Si elle doit parler à une personne qu'elle ne connait pas, elle adoptera un ton calme, posé et poli. Son éducation aristocrate à laissé quelques traces. Après, tout dépendra de l'attitude de l'inconnu, et la conversation pourra bien vite évoluer vers une discussion enjouée et amicale, ou au contraire vers une violente dispute.
once upon a time C'est ta vie, on t'écoute.
Biographie ▬ « Vous voulez que je fasse court...? Très bien. Dans ce cas faisons l'impasse sur la partie la plus barbante de ma courte existence, c'est à dire mon enfance, de ma naissance jusqu'à mes douze ans. Enfin, je vais mon contenter d'un court résumé, pour vous donner une idée de la chose. Douze ans, car c'est là où mon enfance s'est arrêtée, à partir de l'instant où j'ai cessée d'être dépendante de qui que ce soit, excepté du Karnevale qui s'est éveillé en moi. Avant cet éveil, j'étais une petite gosse de riche, je vivais dans un manoir, j'apprenais les bonnes manières, je mangeais chaque jour des somptueux repas avec des couverts en argent et je regardais avec envie le monde extérieur par les fenêtres de la prison ornementée où j'étais cloitrée. Je suis albinos, et par conséquent, le soleil est mon pire ennemi. Je ne pouvais pas sortir à souhait. Ces sorties étaient rares mais pas inexistantes. Mon père et ma mère durent un jour faire affaire à la cité volante d'Alzen, ils m'emmenèrent avec eux. Je venais de fêter ma douzième année. Rarement dans ma vie je n'ai été aussi émerveillée qu'au moment où je suis monté dans l'Aéronef qui nous transportait, et que j'ai vu de mes yeux cette ville suspendue dans les cieux. Les gigantesques tours de verre étincelaient au soleil sur fond de ciel bleu maculé de nuages blancs, éblouissant mes yeux fragiles, ce qui me valut bien vite foule de réprimandes de la part de mes parents. Mais ça m'était égal. Tout ce que je souhaitais à ce moment là, c'était de fouler le sol de cette cité, sol qui n'était pas vraiment sol, mais qui me paraissait bien plus accueillant que la surface de notre chère Sphera. Mais bien vite, la panique remplaça l'exaltation... »
Une brusque secousse ébranla l'Aéronef tout entier, sans que rien ne semblait l'avoir percuté. La plupart des passagers regardèrent au dehors, s'apostrophaient d'un ton inquiet, se demandant ce qui avait bien pu se produire. Comme rien de plus ne semblait se passer, l'incident fut sur le point d'être oublié, quand soudain, la petite fille albinos attrapa la main de sa mère, le visage illuminé par un grand sourire d'enfant. Elle cria d'un ton enjoué en montrant du doigt Alzen :
« Maman, maman, regarde! La ville volante... elle penche! »
Naïve enfant. Bien entendu, Alzen était parfaitement stable, même si elle paraissait alors inclinée d'une vingtaine de degrés. Certains passagers avaient d'ailleurs du mal à conserver leur équilibre, et tous comprirent finalement ce qui était sur le point de se produire. La carlingue de l'engin commença a vibrer et a grincer, et il piqua du nez. Le père de la petite fille se précipita à l'avant de l'appareil, aux côtés du pilote.
« Qu'est-ce qui se passe? »
Tout en actionnant frénétiquement diverses manettes, l'homme lui répondit sans même le regarder, la voix inquiète et pas franchement rassurante :
« Un des bras de levier qui actionnait une des gouvernes de cet Aéronef a du se briser. C'est un vieux modèle, je savais que j'aurais du le faire réviser... En bref, les ailerons de l'aile gauche de l'appareil sont bloqués en position haute, et je ne peux pas les contrôler. »
Il semblait en avoir fini avec ses explications, mais l'aristocrate insista.
« Ce qui signifie!? »
Bref silence suivi d'un soupir. Le pilote consentit finalement à répondre, abattu.
« En clair, soit je mets aussi les ailerons de droite en position haute, auquel cas l'appareil va piquer et s'écraser, soit j'essaye de redresser, mais on risque fort de partir en vrille, ce qui résultera... d'un crash également. »
Entre temps, l'appareil s'était mit à trembler avec violence, le sol était quasiment vertical, et bientôt, il se précipita vers la surface de Sphera, nez en avant, en tourbillonnant comme une toupie. Les passagers hurlaient de panique et de terreur, se cramponnant à ce qu'ils pouvaient, et la silhouette floue d'Alzen, qu'on pouvait entrevoir, s'éleva, de plus en plus haut, masquant le soleil. Le bruit de craquements, de grincements, mêlés aux cris et au rugissement du vent provoquait un chaos sonore que rien ne pouvait arrêter. Plus de haut, plus de bas. Plus de ciel, plus de terre, juste la perspective d'une mort certaine qui se rapprochait à une vitesse effarante.
« Je me souviens de ce moment là. Ce souvenir est d'une netteté parfaite, et aujourd'hui, il ne m'inspire plus une quelconque terreur. Non... un sentiment de puissance, voilà ce qui émerge en moi quand je me le remémore. J'avais entendu la conversation que le pilote et mon père avaient eu, et même si j'étais jeune, je pense pouvoir affirmer que n'étais pas stupide. En fait, j'avais réussi à repérer, au travers d'une vitre près de l'endroit où j'étais cramponnée, la gouverne qui était en train de lâcher. Je ne comprenais pas bien ce qui se passait, mais je l'ai regardée, je me suis concentrée sur elle et uniquement elle. Le chaos visuel et sonore n'était plus, il n'existait plus que moi et cet amas de tôle. Et j'ai pensé « Abaisse-toi. ». Je me souviens du grincement qui s'en suivit. En quelques secondes, elle était passée en position basse. Une brusque secousse se fit sentir. Le pilote, qui jusque là avait réussi à arrêter le mouvement tourbillonnant de son appareil, parvient miraculeusement à redresser. Mais il était trop tard. L'Aéronef était déjà en train de raser la cime des arbres de la forêt d'Orphée, à grande vitesse. Il s'écrasa quelques secondes plus tard, mais le gros des dégâts avait été évité. Aucun passager n'est mort lors de ce crash, mais un autre danger nous guettait. Nous avions percuté des arbres lors de notre atterrissage catastrophe et le tronc de l'un d'entre eux avait été quasiment arraché par l'impact. Il bascula lentement vers nous. C'était un grand arbre, vous savez, il devait faire trente mètres de haut. J'ai réussi à arrêter sa chute. Je ne sais pas comment j'ai réussi à y parvenir, mais le tronc gigantesque resta suspendu dans les airs. Il lévita de quelques mètres, s'écartant de notre appareil, et s'écrasa près de nous. Je me suis évanouie dans les cinq secondes qui ont suivi. J'ignore ce qui s'est passé, mais je sais que sans cet arbre, je serais encore Amenthalysienne. Lorsqu'il s'était marié à ma belle-mère, mon père avait soutenu que j'étais de sang une pure aristocrate Amenthalysienne. Mais une Amenthalysienne disposant de pouvoirs psychiques, ça ne s'est jamais vu. Le divorce a été prononcé, mon père à tout perdu. Il m'a emmenée à Alzen, et nous avons bâti une nouvelle vie là-bas. Et mon rêve de liberté s'est réalisé. Voilà où j'en suis. Le soleil? Je ne sais pas. Depuis mes douze ans, plus jamais il ne m'a ébloui, plus jamais il n'a brulé ma peau. Ce n'est plus mon ennemi. Allez savoir pourquoi. »
boite à questions Pour mieux déterminer qui tu es vraiment ...
Ce qui te rend unique ▬ « Les ailes de ma liberté. » Tes valeurs ▬ « Je chéris la confiance des autres plus que tout le reste. » Toujours dans ta poche « Un dé a jouer... » -rouge a points blancs, bien entendu!- Ton rêve le plus fou ▬ « Arriver à faire bouger Alzen toute entière! » Ta fierté/Ta honte ▬ « Mes yeux, quelle question! » « Devenir si impuissante face à quelqu'un que j'aime. » Tic/manie ▬ « Faire sauter dans ma main tous les petits objets qui passent à sa portée! »
who are you ? Dis-nous quel geek tu es vraiment *w*
Ton prénom/pseudo ▬ John Smith, pour vous servir. Ton age ▬ 17 ans Moyenne de connexion ▬ 4/10. Ton niveau de RP ▬ Si je n'avais pas déjà rp avant, j'aurais eu tendance à dire débutant... va pour moyen. Multicomptes ▬ Nope Comment as tu connu le forum ▬ Bouche à oreille! As-tu bien lu le règlement ? ▬ [OK] Suggestions d'amélioration ou autres ▬ Aucune suggestion ne me vient à l'esprit
last but not least Pour évaluer ton niveau de RP...
Test de RP ▬
- Spoiler:
Cascade de pages blanches et d'encre noire... qui tournent... flap, flap, flap... Curieuse onomatopée que voilà... Similaire à celle qu'on utilise pour illustrer le son émis par les battements d'ailes des oiseaux, non? Cela la rend particulièrement adaptée ici... Jacob vole. Jacob rit. Est-ce sa folie qui l'emporte loin des terres grises de la Raison? C'est ce qu'il se dit. Personne ne serait apte à comprendre ce qu'il lui arrive, et il ne fait pas exception. Alors? Est-ce l'improbable réalité ou bien ta folie a t-elle fini par te submerger, Jacob? Mais oui voyons, pardonne-moi. Cela importe bien peu. Que cela soit l'un ou l'autre, c'est drôle n'est-ce pas? C'est une expérience nouvelle, tu plonges vers l'inconnu, qu'est-ce qui t'attend en bas de cette cascade dans laquelle tu tombes? ...Néanmoins, si il s'agit effectivement de la réalité, cela ajoute un petit côté excitant à cette expérience n'est-ce pas? Oui. C'est bien plus amusant de considérer tout cela comme la réalité. Mais ne nous attardons pas, cette cascade n'est qu'une transition, un simple pont entre deux mondes. La traversée d'un pont peut certes engendrer de l'excitation, face à l'inconnu qui se trouve sur l'autre rive, mais en elle-même, elle est ennuyeuse, elle n'a aucun intérêt... Et nous y voilà. Jacob à fini sa chute. Atterrissage en douceur. Les deux pieds en appui sur un sol ferme. Autour de Jacob, rien de bien exceptionnel en soi. Il s'imaginait sans doute que les méandres de sa folie l'entraineraient vers un monde plus abstrait. Mais une chose est sure, cet endroit, il ne le connait pas. Rien à voir avec celui d'où il est parti. De bas en haut. Ses chaussures se perdent dans des herbes hautes, d'un vert intense. Rien a voir avec du gazon proprement entretenu, ces herbes montaient bien jusqu'à ces genoux. Tout autour de lui, des arbres, assez clairsemés. Des rochers aussi. Ce n'était pas une forêt, mais presque. Le sol n'était pas plat, il décrivait une pente assez prononcée. Le flanc d'une montagne. Au dessus de la cime des arbres, vertes et aussi éclatantes que l'herbe dans laquelle il mettait les pieds, il y avait un ciel. Rien de bien original de ce côté-là, c'était le même ciel que celui que Jacob avait l'habitude de regarder. Un ciel dégagé, d'un bleu qui commençait à s'assombrir, à se teinter d'orange et de rouge. C'était le crépuscule qui arrivait. Grâce à la pente du terrain, Jacob pouvait, malgré la végétation, apercevoir l'horizon et le soleil qui s'en approchait doucement. Voilà au moins un repère dans cet endroit qui en était apparemment dépourvu : Par là, c'est l'ouest. Autre détail, l'endroit était loin d'être sans vie, le chant des oiseaux brisait le silence. Et enfin, autre chose qui frappa l'esprit rationnel de Jacob -car à son grand désespoir, il en avait malheureusement un, qui s'équilibre avec sa folie chérie- ce n'était clairement pas un paysage que l'on pouvait voir aux États-Unis, rien qu'à en observer les végétaux. Européen, plutôt? L'analyse de tous ces détails avait calmé l'euphorie de sa chute. Mais petit à petit, au fur et a mesure qu'il se rendait compte qu'il avait atterri dans un endroit désert, lointain et inconnu, son rire se raviva. Il n'était pas déçu. Il s'esclaffa sans retenue, yeux exorbités, visage tourné vers le ciel. Il avait tant rêvé d'évasion, le voilà servi! J'espère que vous avez passé un agréable voyage, monsieur Bernkastel. Un aller simple, j'ose espérer! Les volatiles qui gazouillaient jusqu'ici joyeusement s'envolèrent, dérangés par ce bruit pour le moins disgracieux. Allez-y, cassez-vous! Laissez Jacob rire autant qu'il le souhaite! Un rire qui se perd dans la cime des arbres, un rire qui raisonne en écho à des centaines de mètres à la ronde, hahahah! C'est fabuleux. Le calme revient... A rire comme ça, on finit pas se faire mal à la gorge n'est-ce pas? Notre cher fou part dans une quinte de toux. Mince, ça lui donne encore plus envie de rire, il a l'air ridicule! Mais non, fini de rire. Il ne faudrait pas s'en lasser. Il reprend son sérieux, mais que faire alors...? Oh, un nouveau détail attire son attention. Dans sa main, il a une enveloppe fermée. Il la fourre dans une poche intérieure de son manteau. Bah, peu importe. Il dévale la pente à toute vitesse, prenant appui sur les rochers, Jacob court comme un gamin dans un parc d'attractions. Il finira bien par arriver quelque part... La lumière commence à faiblir. Il faudrait envisager de trouver un abri, pour ne pas passer la nuit perdu dans des montagnes plongées dans l'obscurité la plus totale. La nuit tombe drôlement vite par ici, non? Mais attendez, qu'est-ce que c'est que cette chose...? Un endroit où la végétation est encore plus clairsemée qu'a l'accoutumée, en contrebas. Un chemin de terre, selon toute vraisemblance. Ainsi donc, cet endroit est fréquenté. Soulagement ou déception? Hmm... Hâte toi, Jacob, il fait déjà sombre. Bientôt tu ne pourras plus le voir, ce chemin. Et quand bien même tu y arriverais, qu'est-ce que tu y feras. L'improvisation? Ça te connait. Oui oui, bonne idée, allons-y. Et ça y est. Dans le ciel, la lune forme un croissant parfait. Elle est bien grosse, cette lune... Elle semble plus proche, elle émet une lumière plus chaude... C'est étrange. Mais enfin, elle remplit son office, tu peux encore vaguement entrevoir où tu mets les pieds. Vaguement entrevoir? Non, il voit encore pourtant relativement bien. Il y a de la lumière. Une lumière orangée, vacillante, qui se balance à travers les arbres, qui se balance sur le chemin, plus loin. Ce n'est pas la lumière crue d'une lampe torche. Ça ressemble plutôt à une lanterne. Jacob s'arrête. Il s'accroupit. Un rictus enjoué est apparu sur ses lèvres, il ne fait plus un bruit, il écoute. Quelqu'un, voilà quelqu'un! Qui est-ce? Une personne seule? Il lui semble entendre des voix. Une voix. Une voix féminine. Il reprend sa course et bondit sur le chemin qu'il a enfin atteint. Pas le temps de s'en réjouir, Jacob regarde autour de lui. La lueur s'approche. Personne n'est encore visible, mais bientôt, au détour du chemin... Ses yeux voient la lumière devenir plus vive, la voix devient plus forte, il entend presque ce qu'elle dit. ...C'est étrange, d'ailleurs. Étrange, comme le mot qui qualifie ce que disaient ses camarades frappés de folie. Peut-être qu'en plus, le Destin lui offrirait une suprême offrande, la cerise sur le gâteau, une personne qui n'est pas grise de rationalité? En parlant de rationalité, il serait sage de savoir où tu es, Jacob. C'est ça, improvise...
| | | Invité
| Sujet: Re: Senda Crimson Mar 20 Avr - 14:02 | |
| Bienvenue parmi nous ! Désolé pour l'attente >3< Déjà, j'aime beaucoup ta fiche ainsi que ton personnage *__*
Je valide ta fiche (: Bon jeu parmi nous |
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