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 Endless Song ~ with. Len & Rin Koyomi

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Anonymous
Invité


Endless Song  ~ with. Len & Rin Koyomi Vide
MessageSujet: Endless Song ~ with. Len & Rin Koyomi   Endless Song  ~ with. Len & Rin Koyomi EmptyLun 3 Mai - 19:55

Endless Song  ~ with. Len & Rin Koyomi Rs4p6fEndless Song  ~ with. Len & Rin Koyomi Dgm04
a twist in my story


    Tristan n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. Il avait beau se tourner et se retourner dans son lit, impossible de trouver le sommeil. Les draps en étaient devenus humides, tant il avait chaud, à tenter de se glisser dans des bras de Morphée qui ne voulaient pas de lui. La cause ? Il ne se sentait pas de s'abandonner à des rêves qui lui révèleraient sans aucun doute ses désirs inconscients. Des envies qu'il préférait ne pas vivre, même dans ses songes, parce qu'il savait que ce ne serait que des cauchemars sur la mort d'Angel, ou des fantasmes sur Andy. Rien de positif, en somme. Et puis, l'agitation extérieure jouait un grand rôle dans le trouble nocturne du garçon. Il semblerait que tout Amenthalys s'était donné rendez-vous sous le balcon de Tristan. Ce dernier, après une dernière tentative vaine de repos réparateur, quitta ses couvertures pour ouvrir ses volets. La clarté de la lune inondait les rues, et il put sans grand mal distinguer la foule qui marchait d'un pas lent vers le palais impérial, dans un grondement sourd de pas, de conversations et d'injonctions contre l'empereur.
    Une petite révolte comme beaucoup d'autres, donc.
    Le jeune homme entendit son estomac gargouiller. Il avait faim, à faire des tours entre ses couvertures pendant des heures. Il était tôt pour un petit-déjeuner, l'aube n'avait pas encore tiré de la nuit ses rayons, mais un ventre qui a faim ne doit pas attendre. Ouverture du réfrigérateur. Le néant. Rien, même pas une pomme pour calmer les incessants grognements que la nourriture saurait apaiser.
    Il pouvait sortir acheter à manger. Oh bien sûr, il en avait la capacité. Mais l'envie... C'était une autre histoire. La cohue extérieure n'avait rien d'avenante, bien qu'elle soit habituelle. Tristan n'avait jamais aimé ces petites révolutions inutiles qui n'apportaient rien d'autre qu'une plus forte oppression sur le peuple. Mais ces imbéciles n'avaient pas compris que pour changer le monde, il fallait préparer une véritable rébellion, avec une stratégie, des infiltrations, des entraînements. Une vraie guerre. Même si le garçon n'était pas belliqueux de nature, l'assassinat d'Angel lui avait donné des ailes. Il était prêt à en découdre avec l'empereur, à en découdre avec n'importe qui. Mais pas maintenant. Là, il était simplement affamé. Et comme ce sentiment ne semblait pas passer de lui-même, il allait devoir sortir pour acheter de quoi faire son repas. À travers la foule.
    Ainsi soit-il. Tristan glissa ses jambes nues dans un jean bleu obscur, enfila par-dessus son torse un tee-shirt faisant ressortir la pâleur de sa peau en cette froide matinée. Il revêtit une veste de couleur sombre, afin de se fondre dans la nuit plutôt que d'attirer l'attention sur lui. Un dernier regard vers le lit qui n'accueillerait pas son sommeil aujourd'hui, et il sortit de son appartement.

    L'ambiance était tendue. Tristan le sentit avant de le voir. Il y avait dans l'air une atmosphère électrique, chargée de sous-entendus haineux, criminels. Puis le jeune homme ouvrit la porte de sa cage d'escalier, et se glissa dans la nuit, à la lueur des étoiles.

    Le vent était glacé, il avait bien fait de se couvrir un peu. L'hiver pouvait être loin, il n'empêche qu'à six heures du matin, il est toujours préférable de ne pas courir les rues avec pour seul vêtement un caleçon. Bien sûr, il était tôt, mais quelques épiceries étaient ouvertes vingt-quatre heures sur vingt-quatre, afin de satisfaire n'importe quel besoin des habitants d'Amenthalys.
    Le magasin le plus proche n'était qu'au bout de la rue, mais pour y accéder, ce fut un parcours de titan. Les gens se bousculaient, bloquaient les passages libres de leurs mouvements maladroits, hurlaient des slogans qui ne voulaient plus rien dire lorsqu'ils se mêlaient les uns aux autres, créant une cacophonie assommante qui réussit à accentuer le malaise du jeune homme. Ne pouvaient-ils pas tous se taire, autant qu'ils étaient, et pourquoi pas former une haie d'honneur pour le laisser acheter à manger ? Son estomac qui hurlait famine ne couvait pas les bruits de foule, et Tristan résista à l'envie de provoquer un tremblement de terre qui ferait gémir n'importe lequel des révoltés. Puis les étals de l'épicerie apparurent sous les yeux de l'affamé, et il ne put s'empêcher de sourire.

    Poussant la porte afin d'entrer dans la boutique, le garçon salivait déjà. Il allait pouvoir se farcir la panse de pommes, il allait pouvoir se gaver d'un petit-déjeuner gras et calorique, il allait pouvoir .. rien du tout. La main dans la poche, Tristan se rendit compte qu'il n'avait pas pris d'argent. Quel imbécile il faisait ! Comment pouvait-on oublier quelque chose de si essentiel à un moment si critique ?
    Tête baissée, il ressortit du magasin sans rien avoir acheté, la mort dans l'âme. Refaire la route en sens inverse, alors que les gens affluaient en masse, quelle perspective déprimante. Mais bon, on ne refuse rien à son estomac. Le voilà parti pour parcourir à nouveau la cohue de corps et d'âmes venues protester contre un ordre impérial bien trop tyrannique, rébellion qui sera d'ici peu réprimée dans le sang et la violence.
    Après avoir fait cinq cents mètres sans contact inopiné, Tristan percute un mollet et bascule en avant. Dans l'espoir de ne pas s'écraser sur les pavés de pierre, il se rattrape à un garçon qui passe par là, et ils chutent tous les deux, le roux au-dessus du blond, torse contre torse.

    TRISTAN « Je suis, hem, désolé..[/color]»
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