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 Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~]

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Anonymous
Invité


Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] Vide
MessageSujet: Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~]   Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] EmptySam 1 Mai - 15:29

Découvrez la playlist Alice theme avec Collection Grands Classiques


« Alice Sands ~ »
feat. inconnu

Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 2s6wwmr identity card
Ce que nul n'est censé ignorer...



    Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] A0eai got the power...
    Puissance, armes et pouvoirs.

      Karnevale ▬ Alice n'a pas de Karnevale, ce qu'elle ne regrette pas plus que ça.
      Armes ▬ Non, sérieusement, vous voyez cette jeune femme de l'aristocratie se balader avec une arme sur elle ? Eh bien, oui, vous avez raison. Alice, qu'importe l'endroit où elle va, transporte une longue aiguille assez épaisse dont elle agrémente l'extrémité d'un poison tous les jours. Évidemment, il ne s'agit pas d'un poison mortel ou quoi, il suffit juste à, au cas où la demoiselle se ferait importuner d'une quelconque manière, endormir le malfaiteur.
      Équipements ▬ Alice ne dispose de rien d'autre que son arme, si ce n'est des choses qui seraient plutôt à classer dans bijoux & co.


    Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 214tmygTry to rule the world with...
    C'est avec ce genre de truc qu'on dirige le monde.
    Avec l'accord de Tristan, je me permets de regrouper les catégories qualités et défauts, qui seront toutes deux exploitées comme demandé.
      Psychologie ▬ Alice est une personne antithétique à elle seule. Elle rit, elle pleure, elle est en colère, elle est douce. Et tout cela va parfaitement avec sa façon d'être capricieuse comme pas deux. En effet, Mademoiselle veut quelque chose, il vaut mieux qu'on le lui donne de suite. Peut-être qu'à ce moment là elle n'en voudra plus et vous renverra balader. Si vous ne l'écoutez pas, elle fera tout pour vous nuire. Car elle se sentira dévalorisée et qu'elle a besoin de se sentir supérieure aux personnes qui l'entourent. Ainsi, si quelqu'un ne cède pas à ses caprices, elle sera encore plus désagréable qu'elle ne l'est habituellement. Elle crachera sur votre famille, sur votre manière de vivre et d'agir -même si elle ne vous connaît que depuis cinq minutes. Si l'on vient à la connaître mieux, on remarquera sa susceptibilité exacerbée. La jeune femme est-elle en effet aussi confiante qu'elle souhaite le montrer ? Car, si son côté capricieux est indéniable et sans doute causé par le milieu dans lequel elle a grandi, est-elle si égocentrique qu'elle ne le montre ? Si l'on cherche bien, il est possible de découvrir une Alice beaucoup plus sensible qu'elle n'y paraît. Amoureuse des arts et plus particulièrement de la musique, elle peut se révéler avoir une conversation très intéressante et, si vous avez réussi à la connaître telle qu'elle est vraiment, elle sait également se montrer à l'écoute -n'allez tout de même pas lui raconter votre vie pendant deux heures. Dès que la belle rencontre quelqu'un qui apprécie la musique autant qu'elle le fait, elle se montre très douce et gentille, pose tout un tas de questions, car la jeune femme est en fait très curieuse. Si toutefois vous venez à changer de sujet et à commencer à lui poser des questions sur sa vie personnelle, sa famille, et tout ce qui va avec, la jeune femme redeviendra ce qu'elle est habituellement : capricieuse, hautaine et presque méchante.

      Sans tenir compte de cela, Alice a reçu une éducation qui lui a permis de devenir très cultivée. Poésie, théâtre, peinture, musique... La jeune femme sait tout ce qu'il faut savoir là-dessus. Quand elle s'engage dans une conversation sur un de ces sujets avec une personne qu'elle n'apprécie pas des masses, elle n'hésite pas à étaler sa science et à se vanter autant qu'elle peut, ce qui peut être très, très, énervant, avouons-le. Son côté lunatique se voit aussi facilement car, avec quelqu'un qui la connaît -ou pas, d'ailleurs-, elle passe très facilement d'une humeur enjouée et appréciable à une humeur plus que maussade et insupportable. Cela peut être causé par le temps le temps qui s'est détérioré, par la venue de ses parents qu'elle n'aime pas plus que cela -mais qui lui servent tout de même à dépenser autant d'argent qu'elle le souhaite-, une remarque qu'elle juge déplacée. Bref, une moindre petite chose peut faire changer l'humeur de la belle. Sinon, une chose peut paraître assez bizarre chez la belle blonde : elle déteste qu'on l'apprécie à cause (grâce ?) au nom qu'elle porte, mais n'hésite pas à s'en servir quand ça l'arrange. Car la demoiselle n'est pas très sociable, il est normal qu'elle n'aime pas qu'on l'apprécie par son unique nom, mais dès qu'il s'agit de choses coûteuses & co, le compte en banque de sa famille lui est grand ouvert et elle en profite. Un nouveau piano, un nouveau violon, qui coûtent tous deux un prix exorbitant ? Elle n'hésite pas à les acheter si elle en a envie. De surplus, c'est une chose assez bizarre quand on connaît bien la belle, car, autant elle attache énormément d'importance à la musique et à l'art, autant elle en attache également beaucoup aux choses matérielles. Peut-être parce que la musique constitue la seule chose qui lui permette de s'exprimer et de se montrer telle qu'elle est vraiment, c'est l'unique chose pour laquelle est capable de prouver tout son amour. Concernant tout ce qui est matériel, elle en use et en use, on la dit d'ailleurs très dépensière, mais est-ce que cela contribue vraiment à son bonheur ou ne sont-ce que de simples artifices dont elle se sert pour montrer une image d'elle-même totalement fausse ? Elle-même ne sait pas trop. Elle ne se connaît pas. Comme dit précédemment, la seule chose qui lui permette de se retrouver, c'est la musique. Elle passe ses doigts sur le piano, et exprime tout ce qu'elle garde enfoui en elle. Ses émotions éclosent et elle se sent remplie de tristesse, d'amertume ou de bonheur. La musique restera toujours ce qu'elle a de plus cher au monde. Et le piano plus particulièrement. Car, si la jeune femme excelle au violon, à la danse, et à beaucoup d'arts, son instrument de prédilection, c'est le piano. C'est simple, Alice ne peut s'en passer plus d'une journée. En moyenne, elle joue plusieurs heures par jour, et elle affectionne particulièrement le classique. Chopin, Mozart, Bach... Elle aimerait beaucoup faire des duos, jouer avec d'autres personnes, mais son côté hautain l'en empêche souvent, car elle est trop fière pour oser demander et, le peu de fois où elle s'est abaissée à ça, on lui a refusé.

      Finissons maintenant par un point important. Elle ne le révèle à personne, mais c'est là, tout au fond d'elle... Alice est une rêveuse. Elle rêve d'un autre monde, d'une autre famille. Elle rêve d'amour et d'amitié, elle rêve d'un monde où tout irait mieux. Mais elle rêve aussi d'aventure. Elle veut partir, goûter à d'autres choses, être amoureuse et avoir un prince charmant et aventurier qui l'emmènerait partout. Elle a entendu parler de Karnevale Avenue. Plus que tout, elle désire y aller. Et elle fera tout pour atteindre cet autre monde. Karnevale ou non !

      Phobies ▬ Les phobies d'Alice ? Celles qui sont ridicules, ou les vraies peurs cachées au fond d'elle?
      Dans la catégorie ridicule, nous retrouvons la phobie des poussins. Allez savoir pourquoi, ces petites boules jaunes font crier Alice comme personne. Elle ne supporte pas d'en voir. Traumatisme d'enfance, peut-être -en tout cas, elle n'en a pas le souvenir.
      Concernant une peur plus ''sérieuse'' -bien que pour Alice, celle citée précédemment soit on ne peut plus sérieuse-, la jeune femme craint chaque jour quelque chose lui arrive et qu'elle ne puisse plus faire de musique. Sans doute car c'est la chose à laquelle elle tient le plus.


    Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] Ix6qdxYou look like...
    Tâche de ne pas nous faire peur.

    Tout comme pour la psychologie, j'ai réuni Allure générale, visage et cheveux.
      Apparence physique ▬ De loin, on apercevait une silhouette. Ni très grande, ni très petite, peut-être dans le mètre soixante-cinq, ce que l'on remarquait le plus en la voyant était sans doute sa chevelure. La jeune femme qui s'approchait disposait en effet de cheveux d'une couleur blond vénitien, d'une longueur assez impressionnante puisque cette fameuse chevelure venait frôler le bas du de la belle blonde. De nombreux reflets roux se remarquaient aisément, tandis que le soleil venait les soutenir. Ses cheveux ne semblaient pas coiffés parfaitement, et ils paraissaient pourtant organisés au millimètre près. Le visage de la blonde était entouré de quelques mèches, un peu plus courtes que le reste de sa chevelure, et une frange déstructurée ornait ce visage. Une natte entourait le haut de sa tête, puis continuait jusqu'au bas de la chevelure. On aurait dit une Pocahontas occidentale. Une fleur couleur parme était disposée à la droite de son visage, juste au dessus de l'oreille, et des rubans bleu azur venaient l'agrémenter. Son accoutrement ressortait également, lorsqu'on la voyait s'approcher. Elle portait en effet une robe style XIX ème siècle, où des rubans venaient s'installer ici et là. Cette robe était d'une couleur semblable aux rubans de ses cheveux. Elle laissait le haut de son torse nu, mis en valeur par de beaux bijoux, d'une grande valeur sans doute. Sa poitrine, également mise en valeur par un corset, était recouverte d'un tissu blanc, sans doute fait de coton, au bout duquel de la dentelle était disposée. Sa robe était resserrée autour de son ventre, par des boutons dorés, avant d'éclore au niveau de ses hanches. Cette robe aurait pu paraître bizarre, portée ainsi en pleine rue -quoiqu'à Amenthalys, plus rien n'était spécial-, mais la jeune femme semblait parfaite pour porter un tel accoutrement. Au fur et à mesure qu'elle avançait, ses traits se dessinaient plus précisément. Ses yeux, couleur émeraude, étaient parfaitement accordés avec sa robe. Leur iris noir était entouré tantôt de vert tantôt de bleu, à la fois indifférenciés et totalement distincts. Si on regardait attentivement, on lisait en eux une tristesse profonde. Par quoi cela était-ce causé ?

      Ses grands yeux étaient ornés de cils, d'une couleur brune, contrairement à ses cheveux, et ils mettaient nettement en valeur leur couleur émeraude. En dessous de ces beaux yeux, l'on trouvait un petit nez, un brin retroussé, parsemé de tâches de rousseur. Sa bouche, composée de fines lèvres contribuant à la beauté, mais aussi à la sévérité, de son visage, était agrémentée d'un brillant à lèvres translucide. Son cou, plus bas, était entouré d'un autre ruban bleu, et au côté gauche était faite une boucle délicate. Il n'y avait aucun doute : la famille de cette jeune femme devait être très aisée. Cela se voyait rien qu'à sa démarche lente et raffinée, sa manière de se tenir, assez droite mais paraissant très souple. Tout cela apportait une grâce rarement vue. Quant à ses mains, toutes aussi délicieuses que le reste, eh bien, elles étaient assez fines, avec de longs doigts, aux ongles courts toutefois.

      Cette exquise jeune femme sortait d'on ne sait où, mais elle était belle, on pouvait l'assurer.

      Style vestimentaire ▬ Comme décrit précédemment, son style vestimentaire est essentiellement basé sur de belles robes, très chics et coûteuses. Souvent agrémentées de dentelles, de froufrous, elles siéent parfaitement la belle aristocrate.

      Bijou ou Tatouage ▬ Alice ne sort pas sans son collier religieux, une croix, non pas parce qu'elle est une fervente croyante, mais parce que celui-ci lui vient de sa grand mère, être cher à son cœur.

      Signes particuliers ▬ Rien à signaler ~


    Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 2nb4jrpWe are family...
    Avec 1 milliard individus, quelques millions de possibilités.

      Famille ▬ Sa famille ''proche'' est composée de ses parents, ainsi que de deux frères et une soeur. ''Proche'', car elle n'est réellement proche d'aucun d'eux. Ses parents, assez âgés car ils ont eu Alice tard, ne sont que très rarement au manoir. Toujours en déplacement ici ou là pour telle ou telle affaire, ils n'ont plus jamais eu de conversation sérieuse avec Alice depuis ses sept ans. Elle s'y est parfaitement accommodée, bien que parfois elle ne puisse s'empêcher de sentir son coeur se serrer... Grandir dans le confort et l'aristocratie, oui, mais à quel prix ? Parfois, ils l'appellent, pour prendre de ses nouvelles, mais les conversations se limitent à un « Comment vas-tu ? » « Très bien. » « Et que fais-tu de tes journées ? » « Je joue du piano. », la jeune femme ne leur demande même pas comment ils vont, eux, car, soyons sincères, elle n'en a strictement rien à faire. Quant à ses frères, ils sont jumeaux. De neuf ans les aînés d'Alice, elle ne les a par conséquent que très peu côtoyés. L'un nommé William et l'autre Blake, ils n'ont, à écouter Alice « rien d'intéressant », et elle se satisfait de leur absence. Ils ont appris les arts, comme elle, mais elle est persuadée qu'ils n'ont aucun talent pour les arts. Oh, bien sûr, ils connaissent beaucoup de choses. Mais ils sont tellement, tellement, superficiels, quand ils jouent, ou peignent. Ou que sais-je encore. Ils insupportent donc particulièrement la belle.

      Enfin, la seule personne qui a le mérite d'être aimée par Alice, c'est sa jeune sœur, qui a tout juste dix ans. C'est un peu Alice qui l'a élevée, ses parents étant toujours absents. Elle est la seule de la famille qui se montre telle qu'elle est, qui rit, qui va vers Alice naturellement, qui le demande des conseils. En plus, elle adore écouter Alice jouer du piano. Lily -c'est son nom-, apprend à jouer du violon. Alice aimerait jouer avec elle, mais bizarrement, quelque chose l'en empêche. Elle sent que sa petite sœur est tellement pure, qu'elle aurait peur de lui faire du mal et de la salir, d'une quelconque manière. Leur relation est assez spéciale car, si elles sont très proches, il leur arrive de ne pas se parler pendant plusieurs jours, même si elles se croisent tous les jours au manoir. Tout cela, c'est de la faute d'Alice, qui a encore un peu de mal à avoir une relation basée sur la confiance avec quelqu'un. En tout cas, Lily compte énormément pour elle.

      Maintenant, finissons avec un être, cité précédemment très brièvement, qui a particulièrement compté pour la belle blonde. Sa grand mère, nommée Alissa, est décédée lorsqu'Alice a eu onze ans. Toutes deux se sont toujours très bien entendues, et Alice a toujours eu une préférence pour sa grand-mère, comparée à ses parents. Elle a toujours su l'écouter, la conseiller. C'est elle qui lui apprenait le mieux le piano. Sa grand-mère était tellement, tellement gentille. Sincère, aimante. C'est d'ailleurs depuis son décès qu'Alice se comporte de manière insupportable : capricieuse, hautaine...

      Amicalement ▬ Des amis ? Alice n'en a pas. Si ce n'est sa sœur, qui peut-être considérée comme une amie. Ayant énormément de mal à tisser de véritables liens, les relations qu'elle entretient restent superficielles. Peut-être que sa seule amie est la musique.. Pourtant, l'aristocrate aimerait avoir des amis, quelque part, au fond d'elle, mais elle reste un peu trop méfiante pour cela. Qui plus est, les gens sincères ont généralement tendance à la fuir, lorsqu'on connaît sa réputation -eh bien oui, Alice Sands = petite peste égocentrique à Amenthalys !.

      Amoureusement ▬ Difficile à dire, étant donné que la belle n'est jamais tombée amoureuse. Elle a évidemment eu quelques aventures, mais cela n'a jamais duré, et celles-ci avaient sans doute plus pour but de tester sa réussite en matière de séduction qu'autre chose. Ce qui ne l'empêche pas de rêver au prince charmant, celui qui l'emmènera ici et là, celui avec qui elle pourra partir pour de nouvelles aventures. En attendant, elle est loin de sauter sur le premier venu et ne cherche pas spécialement de relation, jusqu'à ce que son "prince" pointe le bout de son nez.

      Sociabilité en général ▬ Au premier abord, Alice paraît tout à fait à l'aise : elle se fond parfaitement dans le moule quand il s'agit de l'aristocratie; critiquer et médire sur les autres, elle n'a pas de mal à le faire, et c'est généralement ce qui plaît aux gens de l'aristocratie. Ceci dit, elle ne fait que cela pour masquer son ennui et parce qu'on lui a appris à faire de la sorte. Elle préférerait être seule à jouer du piano plutôt qu'entourée de tous ces gens. S'il s'agit de personnes moins aisées qu'elle, tout dépend si elle les apprécie ou non. Elle peut se montrer hautaine, et c'est ce qui arrive dans la plupart des cas, comme très gentille. Surtout si elle a affaire à un artiste. En soi, Alice n'est pas quelqu'un de timide, elle a juste du mal à se révéler, à montrer son vrai soi, et entre autres sa sensibilité.


    Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 210nk1jonce upon a time
    C'est ta vie, on t'écoute.

      Biographie
      Alice est née dans une famille très riche, dans l'aristocratie. Elle a toujours vécu dans un cocon, ce qui a fait d'elle ce qu'elle est maintenant : une jeune femme fausse et triste, plus qu'il n'y paraît.
      La petite Alice, du haut de son mètre dix et de ses cinq printemps, tout juste, car oui, aujourd'hui, elle fêtait son anniversaire, était en train de se faire coiffer. Des gens, qu'elle ne connaissait pas, l'habillaient, la maquillaient, la coiffaient... Son cuir chevelu lui faisait terriblement mal, tant on lui tirait les cheveux pour lui faire une coiffure « décente », comme avait précisé sa mère. Pourtant, Alice, elle aimait bien ses cheveux détachés, avec ses petites boucles. On l'avait vêtue d'une robe rose, pleine de froufrous, dans laquelle Alice se sentait compressée. Ses pieds étaient chaussés d'une paire d'escarpins munis de talons comme elle n'en avait jamais portés. C'était tout juste si elle arrivait à faire deux pas sans tomber. La blondinette avait rêvé d'un anniversaire normal, avec juste sa famille, ses... Amis... Si seulement elle en avait. Mais non, l'amitié était pour elle une notion inconnue, dont tout le monde ne cessait de parler, mais qui semblait tellement difficile à atteindre. Elle ne voulait pas spécialement de cadeaux, car elle avait toujours tout ce qu'elle voulait, au niveau matériel. Elle aurait juste aimé un anniversaire normal. Normal. Comme d'autres enfants en avaient, comme on en lisait dans les contes. Bref, rien de ce qui allait se passer. Car, en sortant de la salle, tout apprêtée, Alice se retrouva dans le salon, peuplé au moins d'une centaine de personnes. Elle n'en connaissait presque aucun. Ses yeux cherchaient dans la foule un visage familier qu'elle ne trouvait pas et, quand les invités s'aperçurent de sa présence, ils vinrent tous la voir, la félicitant, l'embrassant, ce qui déplaisait fortement à Alice, mais sa maman lui avait fort bien conseillé d'être polie. Alors, elle se laissait faire, installait sur son visage un sourire faux, et attendait.

      Finalement, au bout d'une bonne demie-heure d'embrassades, elle reconnut au fond du salon, assise sur une chaise, sa grand-mère. Sa chère grand-mère qu'elle aimait tant. Elle se précipita vers elle, faisant bien attention de ne pas tomber et lui glissa un bisou sur la joue, avant de venir s'asseoir sur ses genoux. Le visage fatigué mais heureux de sa grand-mère était agrémenté d'un joli sourire, et elle murmura à l'oreille d'Alice :


      « Il me semble bien que cette fête ne te plaît pas. Alors, je vais t'offrir quelque chose. Une chose que je veux que tu gardes pour toujours, car elle représentera ma présence à tes côtés. 
      Mais, grand-mère, vous resterez toujours à mes côtés, non ? »

      Alice ne comprenait pas très bien ce que sa grand-mère voulait dire, elle resta alors incrédule tandis que sa grand-mère déposait son index sur sa petit bouche, pour lui imposer le silence. Un sourire aimant se dessina sur les lèvres de la vieille dame, qui chercha quelque chose de sa poche. Elle en sortit un collier, auquel pendait une croix, en argent ou en or blanc sans doute, Alice pensa. Elle prit la main de la blondinette et y déposa le collier, puis la fit descendre de ses genoux et se dirigea vers les invités. Perplexe, la blondinette resta immobile, avant de glisser le collier dans sa poche. Elle n'avait pas trop compris sa grand-mère, mais ce cadeau venait du fond de son cœur, elle en était sûre. Ainsi, elle le conserverait et s'en occuperait, avec le plus d'attention possible.

      La fête continua, et on demanda à Alice de chanter, danser, jouer du piano, du violon... La blondinette aimait beaucoup tous ces arts, mais elle était persuadée que tous ces gens qui l'entouraient n'y comprenaient rien. Elle avait envie de leur crier de partir, loin, loin, et de ne jamais revenir. Malheureusement, si elle agissait ainsi, il risquerait d'y avoir du grabuge avec ses parents une fois les invités partis. Alors, elle se soumettait. Tout ce qu'ils lui demandaient de faire, elle le faisait : son apprentissage des arts, elle y passait des heures. Les bonnes manières, elle les utilisait. En contrepartie, ses parents lui offraient des tas de choses. Sauf peut-être ce qui est nécessaire à un enfant pour qu'il s'épanouisse correctement : l'amour. Heureusement, Alice avait sa grand-mère. Elle l'aimait et lui prouvait son amour de la meilleure manière qui soit : chaque jour, si elle le pouvait, elle venait rendre visite à sa petite fille, et toutes deux jouaient du piano. Ensemble. Pour Alice, pendant ces instants uniques, le bonheur était à son paroxysme. Pas comme pendant ces soirées où tout était si... Superficiel.


      Cinq années passèrent. Elles ne furent pas les plus calmes de la vie de la petite Alice. Cette dernière continuait d'exceller dans les arts, qui à la fois étaient une contrainte et à la fois non. Car elle aimait cela plus que tout. Mais parce qu'elle ne faisait pas ça pour elle. Elle avait des examens régulièrement et ne choisissait pas ce qu'elle souhaitait apprendre. Qui plus est, un événement était venue perturber son bonheur...

      Trois ans plus tôt.

      Alice était en train de jouer du piano, comme à son habitude. Lettre à Elise, de Beethoven. C'était sans doute sa pièce préférée, elle ne cessait de la jouer encore et encore. Tout ça en pensant à sa grand-mère, car c'était elle qui lui avait apprise. Elle était incontestablement son meilleur professeur. Quand elle lui apprenait à jouer, elle y mettait tout son coeur et ses sentiments. Elle lui avait appris la musique, la vraie. Pas le solfège, pas un assemblage de notes. Non. Elle lui avait montré que la musique, c'était un moyen de s'exprimer, c'était mieux que la parole, c'était un moyen de s'extérioriser et de toucher son public. C'était des émotions, tout simplement.

      La blondinette fut interrompue dans son jeu par sa mère qui entra en trombe dans la salle, criant à sa fille d'arrêter de jouer, lui parlant plus sèchement et sévèrement que jamais. Ce qu'Alice fit. Elle suivit sa mère, qui l'emmenait dans la chambre de sa grand-mère, justement. La petite entra, sa mère la poussant dans le dos. Elle vint s'asseoir au chevet de la vieille dame, qui lui prit la main, plus faiblement que jamais. La petite la regarda avec des grands yeux, ne comprenant pas trop ce qui se passait. D'une voix tout aussi faible que sa force, sa grand-mère lui dit :

      « Ma petite Alice, ma petite fille... Je vois que tu portes ce que je t'ai offert il y a de ça deux ans. La vieille dame saisit entre ses doigts pâles la croix qui pendait du cou de la petite fille. Comme je te l'ai déjà dit, il faut que tu la gardes. Car aujourd'hui est sans doute la dernière fois que je te touche. Alice, je veux que tu saches que je t'aime, de tout mon coeur... Et que tu dois te faire ta place dans ce monde, peu importe ce qu'on t'impose, ce sera ta place. »

      Alice ne comprenait pas tout ce que disait sa grand-mère, mais elle saisissait une chose : sa grand-mère était sur le point de mourir. Des larmes se mirent à rouler sur son visage d'enfant, sur ses joues auparavant rosées qui devinrent toutes pâles, aussi pâles que les vieilles mains de sa grand-mère. Elle déposa sa main au dessus de celle de sa grand-mère, qui tenait aussi fermement que possible le collier offert deux ans plus tôt.

      « Grand..Grand-mère, bredouilla Alice.
      -Alice, ne t'en fais pas... Même si tu ne me verras plus, je serai toujours là. »

      Pour mettre un sens à ses mots, la vieille dame déposa sa main sur le coeur d'Alice, qui pleura derechef, à chaudes larmes, gémissant de douleur. Son coeur, à ce moment-là, avait mal. Il était serré, compressé, il allait exploser. Pourquoi elle ? Pourquoi sa grand-mère ? L'être qui comptait le plus pour elle, pourquoi devait-elle partir ? La vieille dame reprit :

      « Alice, il y a quelque chose que tu dois connaître... La vieille dame arrêta de parler, trop fatiguée pour faire de longues phrases. Sa respiration haletante envahissait toute la salle, mêlée aux pleurs de sa petite fille. Alice... Karnevale Avenue... »

      Ce furent ces derniers mots. Elle ne répondit plus aux questions de la petite fille. Et celle-ci continua de pleurer.
      Finalement, le temps passa. Sa grand-mère décéda durant la soirée et, à partir de ce moment-là, Alice devint de plus en plus capricieuse et hautaine, comme pour se protéger, car elle n'avait plus personne à qui se confier. Tous les jours, elle jouait. Pour elle, et pour sa grand-mère. Elle ne quittait plus son collier, le serrait chaque jour dans ses mains, et pensait très fort à feue sa grand-mère.

      Ainsi, nous revenons à ses dix ans, qui furent également une année marquante pour la petite fille qui, mine de rien, grandissait très vite. Cette année-là (hrp : chut, chantez pas !), sa petite soeur naquit. Lily. Alice la prit très vite sous son aile, voyant en elle un nouvel allié. Elle ne voulait pas que ses parents la formatent comme ils avaient essayé de faire avec elle-même. De toute façon, ses parents étaient toujours absents. Évidemment, il y aurait une nounou. Mais Alice serait celle que la petite verrait le plus. Les mois, années, passèrent, et un lien privilégié se créait entre les deux jeunes filles. Lily aimait autant la musique qu'Alice, bien qu'elle préférât le violon.

      Mais, durant tout ce temps, Alice n'avait rien oublié de ce que lui avait dit sa grand-mère. Le « Karnevale Avenue ». Elle s'était renseignée du mieux qu'elle avait pu. Mais tout semblait vague autour de ce sujet. Certains disaient que c'était un endroit inaccessible. D'autres disaient y être allés. Et d'autres ne se prononçaient pas. Alice souhaitait plus que tout rejoindre ce lieu. Parce que c'était ce que sa grand-mère souhaitait, elle en était sûre. Le soir, quand Alice observait les étoiles, elle savait que la plus brillante était sa grand-mère. Et elle lui disait d'aller à Karnevale Avenue... La question était... Comment ?
      Et les dix-neuf ans, c'est-à-dire l'âge actuel d'Alice, arrivèrent eux aussi. Les années défilaient, et la belle trouvait sa vie bien fade. Son entourage était pompant, ils étaient tous pareils, aucun n'avait de rêve. Aucun ne s'évadait comme elle le faisait lorsqu'elle jouait du piano. Mais elle avait besoin de plus. Bien plus que ça. Elle avait cherché l'amour, et s'était rétamée, littéralement. Elle avait donc enchaîné quelques aventures avec d'autres aristocrates, qui lui avaient fait goûter à l'ennui le plus profond possible. Toutes les histoires avec Razien lui passaient un peu au dessus de la tête, il faut l'avouer. Elle n'en voulait pas à lui particulièrement. Elle en voulait à la société, si ennuyeuse... Toutefois, elle avait continué ses recherches sur Karnevale Avenue, mais n'avait toujours pas atteint cet endroit. Cela n'enlevait en rien sa détermination, plus forte que jamais. Car elle voulait profiter de sa vie, elle voulait s'échapper de cette bulle, elle voulait vivre des aventures, elle voulait exaucer ses rêves.


    Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 2lkqhqcboite à questions

    Pour mieux déterminer qui tu es vraiment ...

      Ce qui te rend unique
      «  Mon talent, en plus de mon intelligence, de ma culture et de ma beauté, pardi. »
      Tes valeurs
      «  Le mensonge, le mensonge et la musique. »
      Toujours dans ta poche
      «  Pas dans ma poche, mais autour de mon cou. Mon collier. »
      Ton rêve le plus fou
      «  Partir loin avec un prince charmant aventurier, oui. »
      Ta fierté/Ta honte
      «  Ma fierté ? Mon talent de musicienne. Quant à ma honte, je n'en ai pas. C'est tout.» (Elle ment, oui. La vilaine !)
      Tic/manie
      « On m'a appris à me tenir le mieux possible, ainsi je ne crois pas avoir une quelconque manie. Si ce n'est me tenir bien, par conséquent ? »


    Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] Vo1s09who are you ?
    Dis-nous quel geek tu es vraiment *w*

      Ton prénom/pseudo ▬ Ninon.
      Ton âge ▬ Seize ans.
      Moyenne de connexion ▬ Pendant les vacances, facilement 9/10, pendant les cours (et surtout en ce moment, avec les épreuves anticipées qui arrivent), ce sera plutôt 6 ou 7/10.
      Ton niveau de RP ▬ Mh, à vous de juger. Ca fait deux ou trois ans que je RP, alors je dirais moyen/bon ?
      Multicomptes ▬ Non.
      Comment as tu connu le forum ▬ Par le partenariat avec Aisling où je suis inscrite.
      As-tu bien lu le règlement ? ▬ [ok]
      Suggestions d'amélioration ou autres ▬ Rien à signaler ^_^ ! Si ce n'est que j'aime beaucoup votre design !


    Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] Oivclslast but not least
    Pour évaluer ton niveau de RP...

      Test de RP ▬ RP qui date un peu ~
      Spoiler:


    « Ne pleure plus, Tenkû va prendre soin de toi. »

    Il allait prendre soin d'elle ... Aya comprenait ce qu'il voulait dire par cette phrase : s'abreuver de son sang. Mais pas seulement. Il avait déposé tant de gentillesse dans cette phrase ... La chargée de discipline était totalement incapable de déceler correctement les autres choses qu'il avait déposées dans cette suite de mots, mais elle sentait que ce n'était pas simplement ce soir ... « Tenkû va prendre soin de toi. » Aya fulminait de bonheur qu'il lui ai dite une telle chose. Elle savait bien qu'elle ne la méritait pas, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être plus que satisfaite. N'importe quelle fille aurait sauté au plafond de recevoir ces quelques mots de la part d'un tel être. De la part de Tenkû Reisei. Dans son état, Aya ne pouvait pas sauter au plafond, mais ça ne l'empêchait pas de bouillir intérieurement. En réalité, elle avait envie de l'enlacer, de le serrer aussi fort qu'elle le pouvait, et de ne plus jamais le quitter. Mais son corps restait statufié. Et elle savait que, si elle faisait un tel geste, des mauvais souvenirs referaient surface. Alors elle restait là, immobile, incrédule devant une telle magnificence.

    Puis, il s'approcha. De plus en plus, elle voyait Tenkû se rapprocher, doucement, presque tendrement. Elle haletait, son souffle accéléré, tant pressée de le sentir si près d'elle. Elle sentait son odeur, s'en imprégnait. Si, après cela, elle n'avait plus l'occasion de le revoir, elle se souviendrait de son odeur aphrodisiaque. C'était un crime de sentir si bon. C'était un crime d'être si parfait ... C'était un crime que d'offrir un si beau cadeau à une fille comme elle. Aya Ishii, chargée de discipline. Mais elle aimait ce crime, elle ne le reprochait pas, oh que non ! Parce que tant qu'elle le sentait près d'elle, elle ressentait cette béatitude appelée bonheur. Elle avait envie de crier au monde « Je suis heureuse ! Oui, moi, je suis heureuse ! Plus que n'importe qui au monde, je suis heureuse, H-E-U-R-E-U-S-E, vous comprenez ?! » Heureuse ... Être heureuse n'était pas si simple que ça, pour Aya, mine de rien. Depuis ces deux longues années du moins. Alors, pour elle, sortir de cette routine qu'elle s'imposait et découvrir un tas de nouvelles choses était le bonheur total. L'extase. Elle sentit les lèvres de Tenkû Reisei se presser contre son cou. Elle frissonna. Ferma les yeux. Trembla. Pas de peur, non. Elle trembla d'impatience, d'extase. Elle avait envie qu'il la vide de son sang, vite, plus vite. Qu'il ouvre cette barrière que lui imposait sa fine peau, et qu'il s'abreuve de son sang. Ce qu'il fit. Elle sentit ses crocs se planter dans sa peau. Elle n'eut pas mal. Ou bien, peut-être que son corps eut mal, mais elle ne le sentit pas. Ce n'était pas de la douleur, c'en était le contraire. Un bien-être total que de sentir le vampire savourer son sang. Quant à elle, elle se délectait de cette sensation. Être vidée de son élixir par l'être le plus formidable, impressionnant, magnifique au monde était comme atterir au septième ciel. Alors, elle voulut s'offrir encore plus au vampire, lui offrit complètement son cou, renversant sa tête sur le côté, dégageant ses cheveux grâce à la main qui n'était pas en possession de celle de Tenkû. Elle entendit le vampire avaler son sang. Frissonna derechef à cette écoute. Elle ne faisait plus vraiment attention à ce qui se passait autour d'elle. Elle n'entendait plus la pluie incessante de dehors, ni le vent, ni l'orage. Pourtant, ce mauvais temps était encore sûrement présent. Mais peu lui importait. Désormais, il n'y avait plus que lui et elle. Tenkû & Aya. Elle était vidée petit à petit. De plus en plus heureuse, bien qu'à la limite de la conscience. Ne réalisant plus trop ce qu'elle faisait, elle enroula ses bras autour du cou du vampire, se serra contre lui. Elle se perdait petit à petit, seul le mouvement incessant du pouce du Night Class sur sa paume lui permettait d'être connectée avec le moment présent. Elle savait pertinemment qu'elle commençait à pâlir, mais elle voulait le remercier encore plus, en lui offrant plus de son sang, même si c'était au péril de sa vie. Elle resserra encore plus ses bras autour du cou du vampire, de toute la force qu'elle pouvait libérer. Ce qui, en soit, ne devait pas représenter grand chose étant donné l'état dans lequel elle était. Mais elle était persuadée qu'il comprenait. Qu'il la comprenait. Il avait quelque chose de spécial, bien qu'elle ne sache pas mettre le doigt dessus pour l'instant. Elle espérait qu'il la lui dirait, qu'il lui ferait confiance. Car, désormais, le lien était créé. Grâce à ces minutes où le sang avait coulé dans la gorge du Night Class, Aya Ishii et Tenkû Reisei étaient décidément reliés. Mais elle se sentait vidée, petit à petit ... Ses bras se délassèrent d'eux-même du vampire, le laissant s'échapper, détacher ses crocs de son cou désormais recouvert de sang. Elle ne comprenait plus très bien ce qui se passait, mais elle ne sentit brusquement plus sa présence réconfortante. Il s'était éloigné. Aya réussit à distinguer une forme trouble, loin d'elle. Trop loin d'elle. Maintenant plus que jamais, elle avait besoin de le sentir près d'elle. Mais il était trop tard, il était là, près de la porte grinçante qui avait forcé le destin à les faire se rencontrer. Et lâcha ...

    « S’excuser ne servira plus à rien maintenant. Le mal est fait. Maintenant que tu vois bien quel genre d’être je suis, vois comme je suis dangereux. J’aurais pu te tuer. » »

    S'excuser de quoi ? De lui procurer du bonheur ? Il n'était pas dangereux. Le danger n'était pas de la tuer. Si c'était ce qu'il souhaitait, elle l'aurait fait pour lui. S'il lui avait ordonné de sauter par la fenêtre, elle l'aurait fait. S'il avait voulu continuer de s'abreuver de son sang jusqu'à ce qu'elle n'en ait plus, elle l'aurait laissé faire ... Parce que lui lui avait offert tant de choses en si peu de temps ... Et voilà que lui s'excusait. Malheureusement, elle était bien trop faible pour répondre quelque chose. Elle réussit juste à ouvrir la bouche dont un faible gémissement insignifiant s'échappa. Elle avait honte d'elle. Elle referma la bouche aussitôt. Elle crispa sa main délaissée et un crissement produit par ses ongles sur le parquet du grenier se fit entendre. C'était un son désagréable, pas comme celui qu'avait produit le sang de la chargée de discipline qui passait dans la gorge du vampire. Elle aurait voulu courir le rejoindre, l'empêcher de partir, de la délaisser ... Mais, en plus de son incapacité à le faire, ç'aurait été totalement égoïste. Et elle l'avait été largement assez pour la soirée. Alors, laissant ses innombrables mèches de cheveux retomber devant son visage, elle acquiesça comme elle put.

    «Mais te tuer m’aurait profondément blessé. Bonne nuit. Bonne ronde, chargée de discipline. »

    Bonne nuit, bonne ronde ... Elle aurait aimé faire autre chose que cette foutue ronde. Ceci dit, il y avait peu de chances qu'elle la fasse, vu l'état dans lequel elle était. Il était hors de question qu'elle se montre comme ça, qui plus est. Quiconque la verrait devinerait ce qui s'était passé, et elle ne voulait pas que Tenkû Reisei ait des ennuis. Elle voulait son bonheur, juste son bonheur, comme lui avait construit le sien. Puis, d'un mouvement brusque, il brisa la porte, créant un trou dans lequel lui et elle se faufileraient sans mal. Il s'y glissa. Elle lui accorda un dernier regard, poussa un dernier gémissement censé vouloir dire « Reste ... ». Sans doute ne le comprit-il pas. Il ne se retourna pas. Quant à elle, elle l'observa fuir, avec des yeux plissés qui avaient du mal à rester ouverts. Elle luttait contre l'inconscience. Mais finalement, elle ferma les yeux, fut plongée dans ses rêves. Il était là, à nouveau, juste en face d'elle, dans ce grenier insolite. Mais, cette fois, la pièce flottait. Autour d'eux, tout était d'un blanc immaculé. Il s'agissait de leur monde. A eux, rien qu'à eux. Dans son rêve, Aya courait. Elle le rejoignait, s'apprêtait à enrouler ses bras autour de lui. Juste avant qu'il ne s'évapore et disparaisse, un sourire cynique aux lèvres. Elle tombait au sol, tout devenait soudainement obscur, noir. Et l'homme apparaissait. Tout se reproduisait, exactement à l'identique de cette nuit-là. Elle rouvrit les yeux. Elle n'était plus dans le grenier. Elle n'était plus dans ses cauchemars. Elle était dans un lit. A côté d'elle, son frère, qui lui lançait des regards inquiets. L'image trouble qu'il lui envoyait devint finalement plus nette, et elle finit par distinguer tous ses traits. Elle voulut se redresser, il l'en empêcha, un sourire protecteur aux lèvres. Il finit par murmurer :

    «Aya, on peut vraiment pas te laisser seule longtemps sans que tu fasses de bêtises ... »

    Malgré cela, elle savait qu'il ne la réprimanderait pas. Il ne lui reprochait jamais rien. En bref, il la soutenait. Il la laissait 'vivre' mais gardait toujours un oeil sur elle. Il était gentil, vraiment. Et elle l'en remerciait. Elle était heureuse que ce soit lui qui l'ait trouvée dans ce grenier, car il ne la blâmerait pas. D'autres l'auraient fait. Elle lui adressa un sourire faiblard. L'image de Tenkû flotta devant son visage, et son sourire s'effaça, laissant place au manque. Elle voulait revoir le vampire. Ce n'était pas une simple envie, c'était un besoin vital ... Avant de se rendormir, elle souffla :

    « Tenkû ... Reisei ... »


    Dernière édition par Alice Sands le Dim 2 Mai - 20:35, édité 8 fois

    Nom ▬ Sands.
    Prénoms ▬ Alice, Rose.
    Surnom ▬ Osez lui donner un quelconque surnom et l'impertinente Alice vous fera une scène comme personne ne vous en a jamais faite. Personne ne lui en donne donc en face. Elle se fait néanmoins appeler ''la capricieuse'' ou ''la beauté''. Si elle entend parler de ces surnoms, aucun doute qu'elle entrera dans une colère noire.
    Age ▬ Dix-neuf printemps.
    Nationalité ▬ Amenthalys.
    Rang Social ▬ Aristocrate. Ce qui va à la fois pour plaire et déplaire à Alice...
    Sexualité ▬ Bisexuelle.
    Métier ▬ Alice rêve de trouver un emploi dans la musique, et le piano plus particulièrement. Elle ne veut cependant pas être « pistonnée » ou acceptée quelque part à cause de son nom, assez connu à Amenthalys, elle refuse donc chaque emploi qu'on lui accepte lorsqu'elle prononce son nom. Du genre « Bonjour, Alice Sands. ». Et l'interlocuteur en face : « Oh ! Je vois ! Pas besoin de passer un entretien alors ! ». En attendant, elle prend tout le temps qu'il lui faut pour trouver un emploi, l'argent de sa famille étant disponible dès qu'elle en a besoin. Assez ironique comme situation, hein ?
    Habitations ▬ Un manoir plus que spacieux dans les quartiers luxueux de Pretty Downtown, payé par les soins de la famille de la belle, évidemment.
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MessageSujet: Re: Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~]   Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] EmptySam 1 Mai - 15:52

    Welcome! Hâte de lire la suite, et de rp en ta compagnie!
    Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 855389
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MessageSujet: Re: Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~]   Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] EmptySam 1 Mai - 15:56

Bienvenue sur Karnevale Avenue Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 110284
Encore une petite Aislingienne ! Je me sens moins seul.

Pour le moment, j'aime beaucoup ce que tu as fait de ta présentation, et je ne suis pas mécontent de t'avoir autorisé à mélanger qualités et défauts, tu as réussi à faire quelque chose de vraiment fluide et agréable Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 550809
Je te laisse donc terminer ta fiche, et prévenir quand elle sera terminée, j'ai hâte de lire cela Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 525506

(Sinon, je dirais que ton niveau est bon, voire très bon Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 715734 )

Bon courage, si tu as des questions, le Staff est à ta disposition Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 444571
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MessageSujet: Re: Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~]   Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] EmptySam 1 Mai - 15:58

Merci beaucoup Len & Tristan ~ Ça me motive pour la suite de lire ça ! Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 550809
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MessageSujet: Re: Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~]   Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] EmptyMar 4 Mai - 20:30

Olà olà, désolé pour le temps mit >3<
Alors, fiche très agréable et bien écrite, un style fluide *___*
Bref, validée sans problème Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] 488762

Désolé pour le temps de validation >O<
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MessageSujet: Re: Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~]   Alice Sands. I'm the star that shines on you ~ [100%~] Empty

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