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| Sujet: Lear Hain [Terminé] Dim 23 Mai - 23:23 | |
| « Lear & Hain » feat. Yamamoto Takeshi from Reborn identity's cardCe que nul n'est censé ignorer... Nom ▬ Hain. Prénoms ▬ Lear Surnom ▬ Le stratège. Age ▬ Dix-neuf années de vie. Il ignore sa date de naissance précise, mais sait déjà qu’il est né un soir de neige. Nationalité ▬ Opalien. Rang Social ▬ D’après les recherches sur sa famille, Lear semblerait faire partit de la noblesse. Sexualité ▬ Bisexuelle. Métier ▬ La seule entreprise qui l'accepta à la sortie de son orphelinat fut dans l'informatique bien qu'Opale s'en serve très peu. Il faut dire que Lear réparait lui-même les jeux vidéo à l’internat. Il abandonna par la suite plus ou moins ce métier pour se lancer dans une affaire de criminalité et de mafia avec Siam. Habitations ▬ Le jeune homme possède une belle villa dans les quartiers riches d’Opale.
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i got the power... Puissance, armes et pouvoirs.
Karnevale ▬ Lear possède la particularité de se transformer en loup, un loup aussi noir que la nuit et aux magnifiques yeux sombres et perçants. Il peut se déplacer aussi vite, mordre aussi fort et même avoir le même odorat que les autres membres de cette espèce. Mais bien que toutes ces conditions sont réunies pour bien s’amuser, tous n’est pas parfait dans le meilleur des mondes. En effet, lorsque le jeune homme se met dans la peau de cet animal, il pense aussi pareil que lui. Il ne se contrôle plus vraiment et peu devenir très dangereux. Il ne contrôle par ailleurs pas très bien son pouvoir, c'est-à-dire que lorsqu’il est énervé, il peut facilement laisser son côté loup prendre le dessus. Il en devient totalement sauvage, ce qui effraie considérablement son entourage. Il n’a pas de réel séquelle de ses transformations, cependant, plus il s’en sert plus son côté sauvage remonte en lui. Décrivez en quoi il consiste et ses limites. Vous ne pouvez avoir qu'un pouvoir! Armes ▬ Pourquoi avoir une arme lorsque nos dents sont plus acérées que le meilleur des poignards ? Équipements ▬ Un paquet de cigarette, un briquet, quelques livres pour se changer les idées le temps de quelques minutes, quelques médicaments et une chaîne en or.
Try to rule the word with... C'est avec ce genre de truc qu'on dirige le monde.
Qualités ▬ Si vous écoutez les rumeurs qui circulent sur Lear, vous entendrez probablement qu’il n’a pas de qualités. On dit que la perfection n’existe pas. Mais l’imperfection non plus. Il possède en effet des qualités, comme beaucoup, il ne veut simplement pas les dévoiler aux yeux de son entourage. La première, du jeune homme est probablement le fait qu’il est mature et très intelligent. Il faut dire qu’il n’a pas eu une enfance facile et cela a du probablement l’aider à forger son caractère. C’est quelqu’un de méthodique en tout point, il arrive à prendre le temps de réfléchir avant d’agir. Lear est un homme charmant, et il le sait. Il en profite. Il est attaché aux plaisirs simples de la vie comme s’asseoir sur un banc et regarder le temps passer, manger des fraises ou encore sourire aux passants sans aucune raison. Il aime l’éternelle litanie, les pas des passants, les soirs de pluies, les feuilles mortes dans le vent, la mauvaise vie, ou encore l’automne vermeil. C’est en fait, lorsqu’il est de bonne humeur quelqu’un de très simple à vivre à qui l’on peu se confier facilement et ce, malgré que la vie le dépasse parfois. C'est en fait quelqu'un d'attentif, de très intelligent et mature qui peut aider n’importe qui à sortir des situations les plus critiques, mais qui perd tout de même facilement le contrôle de lui-même. Défauts ▬ C’est un misanthrope à ses heures perdus. Vous l’aurez compris, il est en fait très lunatique, cela est surement du à son pouvoir. Un jour il va aimer tout le monde, et le lendemain il va détester tout et n’importe quoi. Il reflète la mélancolie et la nostalgie de ne pas avoir eu une enfance meilleure. Le jeune homme est aussi un bourreau des cœurs. Il prendra beaucoup de plaisirs à faire en sorte que vous l’aimiez pour ensuite suite vous délaissez méchamment. Il a d’ailleurs les qualités requises pour exercer ce genre de loisir. C’est un manipulateur et un calculateur presque parfait. C'est en fait quelqu'un de très stratège, qui peu parfois s'avérer extrêmement lunatique jusqu'a effrayer son entourage. Phobies ▬ Lear à principalement peur de son pouvoir en lui-même. Pour lui, il créé une sorte de vide entre le monde normal et le sien. Et c’est probablement ça, sa phobie. Le vide, le vide qu’il créé à l’intérieur de lui.
You look like... Tâche de ne pas nous faire peur.
Allure générale ▬ Lorsque vous l’apercevrez il sera probablement seul. Malgré son jeune âge, il sentait que la carrure d’un homme commençait à se faire ressentir fortement. De taille moyenne, il pressentait aisément un bon mètre soixante-dix si ce n’est plus. Ses muscles étaient peu proéminents malgré une stature d’athlète. Il allait souvent courir pour oublier la misère que lui faisait subir ce monde devenu fou. Vous remarquerez par vous-même qu’il a un air très charmant. Visage ▬ La main de ce monde se levait à nouveau frappant de plein fouet ce visage à la peau de porcelaine. Ses yeux d’un noir aussi sombre qu’une nuit sans lune se détournèrent avec hargne de cette folie sans nom. Dans son regard, régnait seulement la pitié, l’arrogance et l’indifférence. Parfois la joie car le malheur n’est pas entièrement indélébile et la vie semblait allait mieux depuis la fin de l’orphelinat. Ses sourcils et ses lèvres bien tracés n’indiquaient que très rarement ce que ressentait l’Opalien. Son nez est bien tracé mais légèrement rougis par les frottements sans cesse de ses mains fines et longues dessus. Lear, a en fait tous pour lui. Cheveux ▬ Ses cheveux, d’un brun aussi enchanteur que ses yeux du même coloris tombaient au milieu de sa nuque et cachent parfois une partie de ses pupilles. Toujours en place sans jamais les coiffer, ils donnent à Lear un air sauvage dont beaucoup raffolent. Style vestimentaire ▬ Lear n’attache pas énormément d’importance à son style vestimentaire. Oh, bien sur, il fait très attention à son apparence mais sur ce sujet, il a beaucoup de confiance en lui. Une légère chemise, un polo et un petit foulard ou une cravate desserrée lui donne l’air décontracté et suffisent à faire son style. Pour le reste, un jean et des chaussures pointues font le complément. Bijou ou Tatouage ▬ Lear possède un tatouage en forme de fleur de lotus sur son bras gauche, plutôt discret. Il a une chaine en or accroché au poignet qu’il ne quitte jamais comme une sorte de souvenir pour ne jamais oublier ses parents. Signes particuliers ▬ Mémoire au fardeau qu’il porte d’être un loup, une cicatrice se situe sur son torse marquant le souvenir de la bête qui se réveil constamment en lui. Cette cicatrice provient de lui-même, faite volontairement. Il a du se mordre étant loup pour arriver à récupérer ses esprits.
We are family... Avec 1 milliard individus, quelques millions de possibilités.
Famille ▬ Une famille ? Lear n’est pas sur de la signification de ce mot. Non, il n’a pas de famille, ou il l’a hait. Ayant été abandonné très jeune, à l’âge de trois ans, il fut placé dans un orphelinat en compagnie de Lust et Siam Pain. Il a cependant eu beaucoup de difficultés à s'adapter à son entourage, il n’y est d’ailleurs jamais parvenu. Ce, a cause de son pouvoir qui effraye n'importe quel passant. Lear restait donc la plupart du temps seul, ne comprenant pas vraiment les raisons de son rejet. Pour lui, sa seule famille reste Lust et Siam Pain. Toutes fautes est à rejeter sur ses parents. Et ces fautes là, sont impardonnables. Amicalement ▬ Lear n’a pas que de réels amis à cause de son pouvoir qui les effraient tous. Mais il en possède tout de même, et des bons. Comme Siam Pain avec qui il a grandit dans son orphelinat et avec lequel il travail à présent sur des affaires criminelles. Puis sa sœur Lust Pain, grandit elle aussi dans l’orphelinat avec le jeune homme. Il ne cherche pas vraiment à en avoir d’autres. Il n’a que trop l’habitude de ces histoires là. Personne à part Siam et Lust n’arrive à supporter son pouvoir. Amoureusement ▬ Le jeune homme n'a pas encore connu le grand amour. Il ne sait d'ailleurs pas s'il veut le connaître, tout cela est peut être une perte de temps, ou tout cela est peut être aussi beau que certains le décrit. Dison qu'il n'est pas borné à ne rien trouver. Sociabilité en général ▬ Que ce soit entouré d’inconnus ou « d’amis », Lear reste le même. C'est-à-dire que dans ses beaux jours, il sera de très bonne compagnie et très joyeux. Mais lors de ses mauvais-jours, il sera comme à son habitude insupportable, voir effrayant. Il est d’ailleurs lui-même un peu effrayé de l’inconnu, même s’il ne le montre pas car il a trop souvent été abandonné par celui-ci.
once upon a time C'est ta vie, on t'écoute.
Biographie ▬ Au dehors, la neige ne cessait de tomber en ce premier jour de cette nouvelle année, tout était blanc et la plupart des maisons semblait regrouper des habitants heureux d’être là. Tout était tranquille, quelques ivrognes seulement se baladaient en bas du château, titubant. C’était un réveillon paisible, comme on les aimait dans cette ville. Madame chantonnais, comme à son habitude.
Un cri déchira la tranquillité de la ville, ce n’était pas le même cri de peur que l’on entendait quelque fois quand une souris passait dans le manoir, non, c’était celui d’une femme souffrante. Un autre hurlement se fit entendre et les habitants comprirent ce qu’ils se passaient. Tous se rassemblèrent devant la chambre de Madame en courant. Un homme en sueur en sortit, ne sachant pas où donner de la tête, il avait peur. L’accouchement de sa femme ne se passait pas vraiment bien. Tout le monde le regardait l’air grave, il prit son courage à deux mains et rentra de nouveau dans la pièce qui l’angoissait tant. Encore un autre hurlement, encore plus puissant que ceux d’avants qui trahissait la quiétude du manoir, puis un autre, mais tout petit, puis rien. Quelques secondes après, des pleurs se firent entendre. Les habitants entrèrent en trombe dans l’appartement de Madame tous autour du nouveau né, qui paraissait très en forme avec ses cris à vous percer les tympans. Monsieur le Père préféra s’éloigner prendre du recul pour finalement ne jamais revenir. Et c’est ainsi que le monde compta un habitant de plus devant lui aussi, affronter son destin. A commencer par l’abandon de ses parents dans un orphelinat à l’âge de trois ans.
L’orphelinat aurait pu être quelque chose de bien pour lui. Malheureusement, il ne cessait d’être rejeté par les autres enfants à cause de sa violence et de sa façon de perdre trop facilement son sang froid. Heureusement, Lust et Siam Pain, n’avaient pas peur et restaient tout le temps avec lui. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et c’est à l’âge de neuf que le frère et la sœur inséparables furent adoptés. C’est à ce même âge, qu’on comprit de Lear d’où venait tant de changements de comportements si radicaux, cela venait de son pouvoir qui ne cessait de remonter en lui. Après cette nouvelle, il fut encore plus exclu et se réfugia dans les vieux jeux vidéo dysfonctionnels, qu’il essayait lui-même de réparer pour passer le temps. Il vivait, reclus, coupé du monde. Au fond, c’était comme s’il était mort.
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La neige qui tombait du ciel à vive allure le long du chemin qu’il remontait avec difficultés. Son visage était à moitier cachéesous une épaisse écharpe en laine, empêchant les volutes de buée de s’échapper de sa bouche. Mais son nez rouge meurtri par cette froideur hivernale en disait long sur le sujet. Il était pourtant content, c’était la dernière fois qu’il revenait à l’orphelinat, un dernier effort n’était donc pas si dramatique. Le ciel se renversa et se retrouva sous ses pieds dans un bruit assourdissant qui résonna dans ses oreilles, lui faisant perdre la tête. La terre, au-dessus de lui, la narguait, suffisante et capricieuse, riant de son malheur et ne désirant pas retourner à sa place initiale. Lear maintenait son sourire sans émotion sur ses lèvres. Il quittait, enfin, l’orphelinat qu’il détestait tant. Il n’avait cessé de penser à ce jour ou il pourrait enfin retrouver ses deux meilleurs amis, Lust et Siam. Le jeune homme n’en pouvait plus, il savait à présent par cœur les codes barres des vieux jeux vidéo à force de les réparer. Enfin, il allait pouvoir les oublier. Enfin. Mais à peine avait-il mit un pied dehors qu’on lui proposa un travail dans la technique informatique que les Opaliens n’avaient pourtant pas besoin mais plutôt bien payé. Lear voit les codes barres défiler.
Cependant, le retour de Siam ne se fit pas bien attendre. Celui-ci lui proposa directement au jeune homme de le rejoindre pour une organisation secrète dans une affaire de criminels et de mafia. Tout allait bien se passer maintenant. Sauf que voila, Lear n’a pas eu une enfance comme tout le monde, et n’a pas vraiment l’habitude d’être seul à affronter le monde. Il se sert donc énormément de son esprit mathématique et calculateur pour savoir là ou il avance. Puis, il n’était plus seul et beaucoup d’opportunités allaient probablement se retrouver devant lui. Non, tout n'était pas perdu.
boite à questions Pour mieux déterminer qui tu es vraiment ...
Ce qui te rend unique ▬ Son regard. Tes valeurs ▬ Stratège à tout prix. Toujours dans ta poche Quelques cigarettes. Ton rêve le plus fou ▬ Avoir une famille, finalement. Ta fierté/Ta honte ▬ La fierté du jeune homme est sa maturité, son intelligence et sa honte est son pouvoir. Tic/manie ▬ Ne cesse de se frotter le bout de son nez.
who are you ? Dis-nous quel geek tu es vraiment *w*
Ton prénom/pseudo ▬ Miki Ton âge ▬ 17 ans Moyenne de connexion ▬ 9/10. Ton niveau de RP ▬ Moyen/Bon. Multicomptes ▬ Non 8D Comment as tu connu le forum ▬ Partenariat As-tu bien lu le règlement ? ▬ Suggestions d'amélioration ou autres ▬ 8D
last but not least Pour évaluer ton niveau de RP...
Test de RP ▬
- Spoiler:
Le jeu solitaire...ou non
« Sais-tu quelque chose de plus affreux que ce constant frôlement des êtres que nous ne pouvons pénétrer ! Nous nous aimons les uns les autres comme si nous étions enchaînés, tout près, les bras tendus, sans parvenir à nous joindre. Un torturant besoin d’union nous travaille, mais tous nos efforts restent stériles, nos abandons inutiles, nos confidences infructueuses, nos étreintes impuissantes, nos caresses vaines. Quand nous voulons nous mêler, nos élans de l’un vers l’autre ne font que nous heurter l’un à l’autre. »
Solitude, Maupassant.
La pâle froideur de cette pièce m’avait laissé dans mes songes. J’étais assis sur ce fauteuil qui se tenait dans le seul coin sombre de la pièce, je maintenais constamment dans ma main droite, une cigarette et un verre de vin rouge et dans la gauche, une paire de dés que je lançai sur la table en face de moi régulièrement pour vérifier que je ne croiserai personne dans la cuisine ou dans la cave. C’était en fait les seuls endroits ou je me rendais depuis mon arrivée. Sinon, je ne bougeai pas. Je mangeais sur ce fauteuil, dormais sur ce fauteuil, me réveillais sur ce fauteuil, fumais sur ce fauteuil, buvais sur ce fauteuil. Toute ma vie était en train de se passer sur ce fauteuil rouge dont l’emplacement ne permettait jamais au soleil de parvenir. Depuis mon arrivée ici aussi, j’avais vite compris mes fameux pouvoirs et principalement le fait que je devais pour l’instant rester cacher du moindre passant, pour éviter au maximum que mon meilleur ennemi ne me trouve. Que serait-il capable de faire ? Et que faisait-il dans cet endroit ? Comment y était-il arrivé ? Tant de questions auxquelles je ne voulais finalement pas avoir de réponses. Je me sentais juste seul. Moi qui étais venu dans ce pensionnat dans le but de renouer contact, voilà qui était mal partis. Cela ne me ressemblait pas vraiment de vivre de cette façon, caché du moindre bruit, de la moindre vision. Il fallait que j’agisse. Il était temps d’agir.
Mon cœur avait pourrit, et s’était désagrégé lorsque j’avais tout perdu, lorsque je m’étais retrouvé dans cette salle nauséabonde. J’étais en fait à peine en vie. Tout juste conscient de ce que j’étais devenu et de ce qui m’attendait. Tout bien réfléchi, je ne savais même pas ce qui m’attendait réellement. Je ne faisais que des suppositions de l’heure fatale ou je me retrouverai nez à nez avec Lui. Et cette heure là se rapprochait, je le savais, je savais comment ce genre d’histoires terminaient, j’étais loin d’être un imbécile qui ne savais pas penser. Non, je pensais même un peu trop. Trop à comment tout cela allait se passer. Trop à comment tout cela allait se terminer. Je regardais encore une fois l’ensemble de la pièce. Un joyeux désordre.
Je me levais. Je marchais. J’étais comme mort. Perdu dans mes pensées, je n’arrêtais de me remémorer ces rêves que j’avais détruis en milliers d’éclats de cristaux en refermant cette porte d’entrée. J’avais oublié de jeter mes dés, je ne faisais pas appel à mon sixième sens non plus, seul mes pas me guidaient vers un endroit que eux-mêmes ne connaissaient pas. Je n’étais pas malade, je me nourrissais, sans abus, je m’hydratais. Pourtant, à rester quelques jours recroquevillé dans un silence mutin et buté, mon visage s’était recouvert d’un étrange masque livide sur lequel s’était écoulés des traces de paresses, de peurs, et d’indolences. Je n’étais rien de plus qu’un fantôme perdu dans une demeure inconnue. Continuant ma marche dans cette obscurité sans savoir ni voir ou j’allai– je crois même que je tournais en rond – je me pris de plein fouet le coin d’une porte. Je me sentais un peu bête et mes dés tombèrent de ma poche, roulèrent sur le sol et s’arrêtèrent enfin l’un sur l’image d’une auréole, l’autre sur celle de la queue du diable. Il ne manquait plus que ça. J’entendis des pas se rapprochant de moi, peut être même plus proches que je ne l’imaginais. Cette démarche affirmée, puissante, volontaire ne pouvait pas être celle de la personne que je craignais, le soulagement s’installa et cette montée soudaine d’adrénaline me redonna des couleurs et une allure un peu plus présentable. Les pas se rapprochaient dangereusement. Je n’avais pas spécialement peur, j’avais un bon caractère et une bonne technique de défense au cas où. En fait, rien ne pourrait m’arriver, si ce n’est que les pouvoirs des habitants ne sont sans doute pas les mêmes que les miens… Montée d’adrénaline.
Je courrais ramasser mes dés, les remis dans la poche de mon jean et patientais le temps que l’inconnu se fasse connaître. Un peu de distraction ne ferait pas de mal… Finalement j’eus un mauvais pressentiment… Je ne savais pas ou plus ce que j’attendais, ce que je voulais, seul le tic-tac du sablier du temps égrainait les secondes dans ma tête encore plus fort que les pas qui ne cessaient de s’avancer. Je n’avais de toutes les façons rien à perdre. Il ne me restait plus rien. Je n’étais plus rien. Etais-ce le démon ou l’ange qui était en train d’arriver ? Je ne savais pas, mon cerveau s’était remis en marche forcée trop rapidement. La salle infestait le renfermé. La salle infestait la fin. Moi qui pendant un instant étais presque content d’avoir de la visite…
Pourquoi avais-je ce mauvais pressentiment ? A cause des dés ? Des pas trop affirmés ? Je perdais peut être la tête, je n’avais vu ni le jour ni personne depuis quelques temps déjà, cela était peut être une excuse. Les bruits du parquet grinçant semblaient s’être figés. Je retournais lentement à mon fauteuil, m’assis, finis mon verre d’une seule gorgée et attendis. Je me reprenais. J’avais perdu aux jeux une fois, cela m’avait couté ma liberté, je ne me ferais pas ravoir. D’ailleurs cette nouvelle rencontre n’était peut être pas si mauvaise que je le soupçonnais. Et au pire, il ne pouvait m’arriver que du divertissement. Le jeu, dans cet endroit, ne faisais que commencer.
Dernière édition par Lear Hain le Lun 7 Juin - 16:48, édité 2 fois
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| Sujet: Re: Lear Hain [Terminé] Ven 28 Mai - 18:57 | |
| Que de bon joueur/euse nous avons là Ox ça me déprime *meurt*
Fiche de très bonne facture et tu as bien saisis le personnage *___* (Enfin je pense... le personnage étant de Lust *trébuche*) Bref, je te valide immédiatement :DD |
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