Invité
| Sujet: Liberty F. Baldwin Mer 2 Juin - 23:29 | |
| « Liberty Faith Baldwin » feat. identity's cardCe que nul n'est censé ignorer... Nom ▬ Baldwin, nom de son père, bien qu’elle eût largement préféré porter celui de sa mère finalement. Quoique, dans tous les cas, les deux se valent largement. Prénoms ▬ Liberty, Faith. Selon elle, ses parents ont toujours eu un sens de l’humour un peu trop… Décalé ? Appeler leur enfant Liberty et l’empêcher de faire ce qu’elle veut par devoir et compagnie, c’est bien ce qu’on appelle de l’ironie. Pour ce qui est de son deuxième prénom, aucun commentaire là-dessus. Profitez-en, cette neutralité est plutôt rare chez elle. Surnom ▬ Lily, petit surnom donné par quelques amis ou suicidaires. Ou par ses chers et tendres parents. Elle n’apprécie pas tellement qu’on l’appelle comme ça, mais quitte à choisir avec son vrai prénom, autant opter pour éviter ce dernier. Age ▬ 19 ans. C’est jeune, certes, mais mieux vaut ne pas se fier à son âge, histoire qu’on ne la prenne pas pour une gentille fifille à papa et maman. Nationalité ▬ Opalienne. Bizarre, très même, lorsqu’on la connait. On imaginerait plutôt Liberty vivre à la capitale, ou encore à Alzen, mais… Pas du tout. C’est bien à Opale qu’elle a grandi. Rang Social ▬ Aristocratie. Ca en jette quand on dit qu’on est issu de la famille Baldwin, c’est sûr. Mais ça ne fait que ça, malheureusement. Que des mauvais côtés ? Pas du tout, et Liberty est la première à abuser des bons. Il faut bien quelques compensations. Sexualité ▬ Hétérosexuelle, bien qu’elle n’ait jamais eu de vraie relation. Quand on doit constamment faire gaffe à son image, qu’on part souvent aux réceptions de la capitale parce qu’on y a été invité et autres, on a du mal à tenir plus de quelques jours. D’autant plus que les types d’Opale ne sont généralement pas son genre. Trop brutaux et machos pour elle. Métier ▬ Pitié ! Elle, un métier ? Ses parents la considèrent comme étant bien trop élevée pour ça. A la place, elle se trouvera un gentil mari bien riche qui l’entretiendra. En attendant, elle n’a pas intérêt à se salir les mains à jouer avec le sable ou autre. Habitations ▬ Une villa dans le quartier riche d’Opale. Seul endroit dans cette foutue ville où Liberty peut trouver un minimum de fraîcheur.
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i got the power... Puissance, armes et pouvoirs.
Karnevale ▬ Liberty a développé la capacité de pouvoir mémoriser et copier n’importe quelle sorte de mouvement. Laissez-la quelques secondes regarder un pro du combat faire des mouvements devant elle et elle sera capable de les refaire à son tour, et de les mettre en application. Ce don de mimétisme musculaire aurait pu faire la fierté de son père si Liberty avait été un garçon. Mais n’ayant rien entre les jambes, la demoiselle ne voit pas trop l’intérêt d’avoir cette capacité. Surtout que les combats et la transpiration ne sont pas vraiment ce qui l’intéresse. Pas très athlétique, si la jeune fille voulait s’en servir, elle pourrait se retrouver rapidement bien fatiguée. Ainsi, si elle voulait le prendre vraiment au sérieux, un entraînement physique s’imposerait. Armes ▬ Aucune. A quoi bon ? Pas besoin d’arme quand on est la la petite dernière des Baldwin et qu’on se retrouve, ainsi, très souvent protégée. Sa seule arme pourrait probablement être son caractère, ainsi que sa répartie à toute épreuve. Équipements ▬ Aucun
Try to rule the word with... C'est avec ce genre de truc qu'on dirige le monde.
Qualités ▬ Si on laissait Liberty parler, sans doute se donnerait-elle plus de qualités que ce que la réalité nous montre. Mais tout le monde serait d’accord pour dire qu’elle est intelligente, elle la première. Peut-être pas exceptionnellement, mais elle l’est à n’en pas douter. Les études n’ont jamais été un réel problème pour elle, et elle aurait donné énormément pour qu’on lui permette de partir approfondir ses connaissances à Amenthalys et Alzen. Juste pour son ambition. Ce n’est pas parce que la demoiselle a ses parents constamment sur le dos qu’elle n’a pas l’intention d’aller loin. Tant pis pour leur envie de la laisser à l’écart de tout afin de la « conserver » comme ils aiment le dire, elle n’a pas la moindre envie de rester toujours au même endroit à ne pas évoluer. Et elle sait très bien que les choses ne se passeront pas ainsi. Quant à sa culture, il n’y a rien à redire. Eduquée façon aristocrate, on peut dire sans se tromper qu’elle en connaît un rayon sur pas mal de chose, et qu’il ne lui manque que l’application pour parfaire son savoir. Elle vit avec les bonnes manières, principalement enseignées par sa mère depuis son plus jeune âge. Aussi pourra-t-on dire tout ce que l’on veut sur elle : Liberty est loin d’être vulgaire, et peut même se vanter de dégager une certaine grâce qui, selon elle, manque cruellement à Opale. Rassurons-nous, il ne s’agit que de son avis. Dotée d’une répartie à faire craquer n’importe qui, elle en joue peut-être un peu trop, mais c’est incontestablement une qualité. Au moins, elle sait s’imposer. Peut-être un peu trop, peut-être est-ce simplement dû à la frustration de ne pas pouvoir faire ce qu’elle veut, mais toujours est-il qu’elle est tout de même loin de se laisser faire. Quand quelque chose ne lui plaît pas, elle aura au moins la franchise de le dire, ainsi personne ne pourra la traiter d’hypocrite malgré ses airs d’aristo. Certains assimileront cet aspect de sa personnalité à l’expression de ses caprices, disons plutôt qu’il s’agit en réalité de son seul moyen de donner clairement son avis sans faire de détours inutiles. Caractère fort donc, Liberty considère qu’il s’agit de sa plus grande qualité. Toutefois, elle sait parfaitement bien se faire discrète, consciente de la nature de plusieurs individus d’Opale. Il s’agit de ne pas se faire remarquer par ces derniers, si on ne veut pas courir de risques inutiles. On ne pourra pas lui reprocher d’avoir la tête dans les nuages : la demoiselle est au contraire très réaliste et ne compte pas se mettre elle-même dans des situations délicates, bien qu’elle soit suffisamment intelligente (ou friquée) pour s’en sortir sans réels dommages. Défauts ▬ Un caractère fort peut être une qualité, certes. Et s’il est considéré comme la force principale de Liberty, il est aussi son plus grand défaut. Frustrée de ne pas pouvoir faire ce qu’elle voudrait, que ce soit le choix de sa vocation au simple fait de sortir complètement seule, Liberty a développé la fâcheuse habitude de déverser sa colère sur… A peu près tout le monde. Hautaine et froide, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi elle n’a pas tant d’amis que ça. D’un autre côté, elle-même n’a pas envie d’en avoir. Solitaire, ce rejet des autres n’est pas vraiment dû à un narcissisme sans limite, mais plutôt parce qu’elle préfère elle-même les envoyer balader que de se prendre une remarque en pleine tronche après avoir joué la gentille. Grande peste à ses heures perdues, il suffit qu’elle soit de mauvaise humeur pour se choisir un bon petit souffre-douleur et lui en faire voir de toutes les couleurs. Tout ça pour quoi ? Juste parce qu’elle est énervée de ne pas pouvoir vraiment choisir ? Probablement. Dans tous les cas, l’image qu’elle donne aux autres n’est pas très positive. S’ouvrant très rarement et ne supportant pas que l’on s’immisce sans son accord dans sa vie, elle parle bien souvent froidement, et ses remarques ne sont jamais très agréables à entendre, bien qu’aucune vulgarité ne soit clairement prononcée. Phobies ▬ Liberty a une sainte horreur de tout ce qui pourrait être sale, que ce soit de près ou de loin. Ce qui explique qu’elle-même se lave plusieurs fois par jour, change de tenues autant de fois et n’accepte pas de parler à de nombreuses personnes, qu’elle considère justement comme étant « sales ». Disons qu’à Opale, elle n’est pas très chanceuse. Avec tous ces combats, cette chaleur et le sable qui a un don pour se mettre là où il ne le devrait pas, on pourrait effectivement parler de poisse. Les animaux ne sont pas tolérés près d’elle à moins qu’ils aient été désinfectés, ou quelque chose dans ce goût-là. Et ne parlons pas de tout ce qui pourrait sentir mauvais. Ayant un odorat délicat, la simple odeur du poisson pas très frais peut la faire vomir. Et vomir, c’est sale. Vous voyez le cercle vicieux ?
You look like... Tâche de ne pas nous faire peur.
Allure générale ▬ Fine, élégante, un goût irréprochable en ce qui concerne les vêtements, si Liberty n’est pas physiquement parfaite, elle n’est pas désagréable à voir, que ce soit de près ou de loin. De longs cheveux bruns tombent gracieusement jusqu’au milieu de son dos, toujours parfaitement coiffés. Il faut dire que la jeune femme accorde beaucoup d’importance à son apparence. Son allure délicate lui donne un air fragile, presque angélique, rapidement oublié par le regard que la demoiselle peut lancer. Ses longues jambes et sa finesse la font paraître plus grande qu’elle ne l’est réellement. Mince, voire trop, elle n’est pas non plus une planche à pain, dieu soit loué pour ça. Visage ▬ Une peau étonnamment blanche pour une personne ayant grandi à Opale, des yeux noirs dont le regard pourrait autant agacer que plaire, tout dépendant du degré de masochisme… Lorsque l’on voit son visage, on sait à qui on a à faire. On sait qu’on risque de s’en prendre plein la tronche, puisqu’elle ne fait rien pour cacher ce foutu caractère qu’elle se trimballe depuis sa naissance. Pourtant, elle est vraiment agréable à regarder. Ses traits sont fins, délicats. Lily tient de sa mère pour ce qui est du physique, impossible de douter sur ce point-là. Ses lèvres et ses joues naturellement rosées font ressortir la blancheur de sa peau et lui donnent un certain charme, différent des autres filles d’Opale. Probablement parce que sa mère vient d’Amenthalys. Mais lorsqu’on la voit, on se dit bien évidemment que ce n’est pas parce qu’une nana est jolie qu’on irait volontiers la voir : bien au contraire. Liberty n’a d’angélique que ses traits, et si ses grands yeux noirs auraient pu aisément inspirer la sympathie, il suffit d’un caractère pas très facile à supporter pour tout gâcher. Cheveux ▬ Ses cheveux bruns, Liberty les tient de son père. Très longs, toujours soigneusement coiffés, aucun détail ne doit être oublié. Non pas qu’elle soit excessivement superficielle : disons-la plutôt perfectionniste. Style vestimentaire ▬ Féminine jusqu’au bout des ongles, il est évident que son style vestimentaire s’accorde non seulement avec ce point-là, mais aussi avec sa classe sociale. Toujours très classe, jamais portée sur la vulgarité, il est utile de savoir que Liberty n’est pas non plus très fan des vêtements dits sexy. Les jupes, ok, mais toujours plus avec chic qu’avec provocation pour se faire remarquer par les différents hommes d’Opale. Bijou ou Tatouage ▬ Tatouage, hors de question. En revanche, en ce qui concerne les bijoux, Lily en a des tonnes, et de valeur. Colliers, bracelets, bagues… Ces derniers ne sont pas, en revanche, tape-à-l’œil. Et tant qu’ils lui plaisent, c’est le principal. Discrets donc, Liberty ne sort ses préférés que pour les grandes occasions. Signes particuliers ▬ Aucun
We are family... Avec 1 milliard individus, quelques millions de possibilités.
Famille ▬ Ezechiel Baldwin est son frère aîné, et son seul frère d’ailleurs. De quatre ans sa cadette, ça ne l’empêche pourtant pas de le chercher autant que lui la cherche. Dans le fond, Liberty se sent énormément proche de lui. Mais leur pseudo-rivalité dure depuis tellement longtemps qu’il est inutile de chercher un témoignage d’affection entre ces deux-là. Si elle ne s’apprête pas à lui sortir une de ces remarques dont elle seule a le secret, on peut être certain que ce sera lui qui le fera. Mais elle l’adore, bien qu’on puisse penser le contraire. Leur relation est juste… Fraternelle ? Disons qu’elle ne conçoit pas de le traiter autrement. Pis il doit bien le savoir, cet abruti, qu’elle l’aime vraiment énormément.
Salomé Baldwin, de son nom de jeune fille Blackwood, est issue d’une grande famille aristocrate d’Amenthalys. Mariée à Adam Baldwin depuis des années, c’est elle qui s’est occupée de l’éducation de ses deux enfants. Et qui a tendance à étouffer Liberty. Femme vieux jeu et remplie de principes tous plus stupides les uns que les autres selon sa fille, Lily a du mal a s’entendre réellement avec elle, mais reste soumise à l’autorité maternelle… Pour le moment. Et Salomé en est pleinement consciente. Son plus grand rêve est de voir ses enfants mariés, alors que sa propre fille rêve d’indépendance. Clairement, les deux femmes de la famille Baldwin ne se comprennent pas.
Adam Baldwin a toujours vécu à Opale et compte bien voir ses enfants suivre son exemple, au grand dam de Liberty, une fois de plus, qui ne souhaite qu’une chose : pouvoir ENFIN partir. Surprotecteur et étouffant lui aussi envers la dernière de la famille, il ne supporte pas l’idée de la savoir toute seule et lui colle toujours quelqu’un aux basques. Naturellement, étant lui-même un ancien grand champion à Opale, il aurait préféré avoir deux fils. Adam ne sait clairement pas comment s’y prendre avec sa dernière, et cette dernière le ressent sans soucis. Là encore, encore les deux, c’est l’incompréhension totale, mais l’affection reste présente.
Amicalement ▬ Comment ton personnage réagit-il auprès de ses amis? Difficile de dire comment Liberty agirait avec ses amis, étant donné qu’elle n’en a pas énormément. Plus ouverte, plus souriante, aimable bien que son caractère domine toujours, elle dira tout de même ce qu’elle pense de cette manière aussi directe. Mais à partir du moment où l’on est ami avec elle, elle considère qu’on la connait suffisamment bien pour savoir que ce genre de choses ne changera pas. Il n’empêche qu’on pourrait tout de même la qualifier de gentille, voire de drôle lorsque l’on se met à analyser sa manière d’agir, parfois un peu trop clichée pour une jeune aristocrate. Amoureusement ▬ Comment ton personnage réagit-il en amour? Le problème reste toujours le même : son caractère. Liberty n’aime clairement pas qu’on puisse lui dire quoi faire, ou se sentir obligée de faire quelque chose pour quelqu’un. Déjà qu’elle n’a pas énormément d’indépendance… Alors disons que pour éviter ce genre de « soucis », elle préfère jouer le tyran. Pas trop non plus si elle s’investit vraiment, mais il est certain qu’elle préfère être soit sur un pied d’égalité avec l’autre, soit avoir l’avantage pour ne pas accepter de faire des choses dont elle n’a pas envie. Sociabilité en général ▬ Que les choses soient claires dès maintenant, si Liberty préfère la solitude, elle ne manque pas de sociabilité. Le problème est qu’elle reste… Comme elle est tout le temps. C’est-à-dire hautaine et froide. Parler avec un inconnu ne la dérange pas spécialement elle, parce qu’elle sera persuadée d’avoir le dessus pendant tout le long de la conversation. En revanche, c’est l’autre qui pourrait se sentir mal à l’aise. Considérant absolument tout comme une sorte de territoire conquis, Liberty ne se sent pas particulièrement mal avec les gens. Elle n’a juste pas envie de leur parler, ou d’être agréable avec eux. Au choix.
once upon a time C'est ta vie, on t'écoute.
Biographie ▬ « Je n’ai jamais énormément aimé raconter ma vie. D’abord, expliquer comment une aristocrate d’Amenthalys a décidé d’épouser un champion d’Opale plutôt que tous les autres élégants partis qu’elle pouvait avoir, à mes yeux, ce n’est pas possible. N’allez pas croire que je n’affectionne pas mon père, bien au contraire. Je suis sensée être fière de porter son nom et ici, dans cette ville à la chaleur écrasante où j’ai grandi, il est reconnu de tous et sa réputation n’est plus à faire. Mais Opale n’est pas une ville pour moi, et je ne suis certainement pas la seule à le dire. J’ai dix-neuf ans. Il y a dix-neuf ans, mes parents ont décidé de m’appeler Liberty. Drôle. Très drôle même, voire hilarant. Même moi, je devrai ne pas avoir du mal à en rire. J’ai toujours pensé que mon père et ma mère avaient un sens de l’humour incroyable, et extrêmement déplacé, quoiqu’ils ne l’aient certainement pas fait exprès. J’ai un frère aîné, Ezechiel, né quatre ans avant moi. On ne s’est jamais entendu. Sûrement parce que nous nous ressemblons beaucoup trop sur de nombreux points. J’avoue que nous traitons les autres de manière égale, aussi froids et hautains l’un que l’autre. Nous sommes tous les deux en rivalité constante. Non pas dans nos buts dans la vie, mais plutôt dans notre relation, tout simplement. Je ne lui fais jamais de témoignages de mon affection pour lui, mais c’est bien le membre de ma famille avec lequel je suis le plus proche. Mais il a cette tendance agaçante, quoique moins développée que chez mes parents, à vouloir me protéger. Avoir l’habitude ? Ce n’est certainement pas une chose à laquelle j’ai envie de m’habituer.
Et pourtant. D’aussi loin que je me souvienne, on m’a toujours considérée comme la délicate petite dernière de la famille, aussi fragile qu’un pétale de fleur. Et malgré que j’ai développé un caractère que je sais parfois vraiment insupportable, on continue de me voir comme telle aujourd’hui. Ca m’agace, ça m’a toujours agacée. J’ai reçu la meilleure éducation du monde sans pouvoir en profiter réellement. A quoi sert d’avoir des connaissances si on ne peut pas les appliquer ? La théorie sans la pratique ne vaut pas grand-chose. Plutôt que de lire ou d’apprendre, j’aimerai mieux voir de mes propres yeux. Parcourir Sphera, me rendre à Amenthalys pour d’autres occasions que les événements organisés par quelques aristocrates qui se souviennent encore des Baldwin ou par la famille de ma mère. Mes parents préfèrent plutôt me faire surveiller, me protéger, me « conserver » afin que je reste auprès d’eux. Selon moi, il n’est même pas question de bonheur ou de malheur, mais plutôt de respiration et de développement. Je connais déjà Opale, bien que je n’ai jamais pu l’explorer de la façon qui me conviendrait : mais je sais que je suis loin d’y avoir ma place, et je donnerai énormément pour partir.
Mon enfance, je l’ai passée ici. Ou plutôt chez moi et dans les jupes de ma mère, mais ça a toujours été loin d’être un choix. Mon éducation consistait les trois quarts du temps à m’apprendre les manières de se comporter en société. Bonnes manières, savoir comment bien marcher, comment bien se tenir… Le reste du temps, j’étudiais moi-même de mon côté les choses qui m’intéressaient ou je m’empressais de vouloir sortir avec ma mère. Histoire de prendre un peu l’air. L’atmosphère de la villa, bien que la température y ait toujours été agréablement fraîche, m’étouffait. Enfant, j’avais un peu plus d’intérêt pour Opale, et j’allai volontiers regarder mon frère s’entraîner avec notre père, tant qu’il n’y avait pas encore trop de saletés et de mauvaises odeurs. J’ai toujours été handicapée par cette crainte et ce maudit odorat, bien trop délicat. Je n’ai jamais supporté les mauvaises odeurs, jusqu’à en vomir, et le simple fait d’imaginer pouvoir être sale me fait frissonner. J’ai changé depuis mon enfance. J’ai bien compris qu’on ne me laisserait pas faire ce que je voudrais tant que je n’aurai pas trouvé quelqu’un de mon rang, comme le veut à tous prix ma mère, ou que je ne me décide à m’opposer réellement à eux. Et puis il y a tout ce rejet par rapport à la saleté, tout simplement.
Et mon karnevale ? Je ne sais plus vraiment quand j’en ai bien pris conscience. J’avais déjà des facilités pour mémoriser les gestes qu’on m’apprenait. Mais le fait que j’en ai un n’a rien d’étonnant : c’est presque une tradition dans ma famille, qu’il ne se pointe pas aurait été la preuve d’un adultère de la part de ma mère vis-à-vis de mon père. Mais franchement, il ne m’est pas utile du tout. Je déteste l’effort physique, et franchement, m’exposer à faire des prouesses improbables grâce à ce karnevale est loin de m’intéresser. Le mimétisme musculaire ne me sert à rien, si ce n’est qu’à imiter ce dont j’ai envie pour qu’on me foute la paix de temps en temps. Et puisqu’il n’est pas bien voyant et que je ne l’utilise quasiment jamais, je préfère encore dire que je n’en ai pas, plutôt que l’on vienne me voir en me demandant, comme si c’était important, quel est mon pouvoir.
Je ne me suis jamais faite beaucoup d’amis. Enfant, j’aurai bien voulu, mais j’étais déjà trop hautaine sans m’en rendre compte pour que l’on m’apprécie. Aujourd’hui, je m’en moque. Sortir et retrouver la chaleur oppressante d’Opale m’agace, et je sais très bien que ce ne sera pas pour découvrir la ville d’une manière différente. La relation que j’entretiens avec mes parents est basée sur l’incompréhension la plus totale entre nos deux côtés, ce qui ne m’empêche pas de les affectionner, bien entendu. Mais s’ils pouvaient me laisser respirer, plutôt que de me traiter comme si j’avais encore trois ans, je ne pourrai leur en être que reconnaissante. On dira que je ne sais pas me satisfaire de ce que j’ai, c’est-à-dire beaucoup de choses. Et je suis entièrement d’accord. Me contenter de ce que j’ai, c’est à mes yeux synonyme de n’avoir aucune ambition. Comment avancer dans la vie si l’on ne vise pas une chose presque inatteignable ? Ce qui me frustre d’ailleurs énormément en ce moment, c’est que je suis bien consciente de ne pas pouvoir évoluer comme je le voudrai. Un rien m’agace, j’en suis parfaitement consciente, et je ne fais rien pour le cacher. J’ai déjà blessé de nombreuses personnes, mais le regret ne fait pas spécialement parti de mon vocabulaire, et ne m’est en rien familier.
Enfant, je n’ai donc jamais pu sortir, et la chose reste la même aujourd’hui. Mon histoire n’a rien de passionnant, et ma vie serait bien ennuyeuse à écrire, tout comme elle le serait à lire. On m’a faite de sorte à ce que je sois un handicap pour moi-même. Je suis trop attachée à mes parents pour m’opposer de front à eux, j’ai trop horreur de la saleté pour profiter de choses que j’aimerai connaître et j’ai un caractère bien trop fort pour que l’on puisse réellement m’apprécier, bien que de cela, je ne m’en fais pas trop. »
boite à questions Pour mieux déterminer qui tu es vraiment ...
Ce qui te rend unique ▬ Tout ? Selon Liberty, elle ne ressemble à personne d'autre. Du moins à Opale, et c'est tant mieux. Elle n'a pas envie d'être comme la brute de base. Tes valeurs ▬ Toujours dire ce que l'on pense, toujours être soi-même, toujours viser plus haut. Toujours dans ta poche Rien, il n'y a pas d'objet dont elle ne puisse pas se passer, n'ayant finalement que très peu d'attaches à ses objets en tous genre. Ton rêve le plus fou ▬ Partie d'Opale ? Visiter le monde, élargir ses connaissances, être libre, en somme, de faire ce qu'elle veut vraiment. Ta fierté/Ta honte ▬ La plus grande fierté de Lily serait probablement sa répartie. Rien de bien transcendant en somme, mais elle considère que c'est un excellent atout dans la vie. Quant à sa honte... Vivre à Opale ? Enfin, l'intitulé complet serait plutôt : vivre à Opale sans pouvoir y faire ce qu'elle y veut. Oui, c't'une honte, tout à fait. Tic/manie ▬ A part se laver au moins trois fois par jours et désinfecter régulièrement ses mains à cause de sa phobie... Rien. C'est déjà pas mal.
who are you ? Dis-nous quel geek tu es vraiment *w*
Ton prénom/pseudo ▬ Yooopi Ton âge ▬ 19 ans (quasiment, donc bon :p) Moyenne de connexion ▬ 7/10. Ton niveau de RP ▬ Bon Multicomptes ▬ Non Comment as tu connu le forum ▬ En visitant les partenaires de pleins de sites, j’l’ai vu revenir souvent. Alors j’ai cliqué, eh voilà *o* As-tu bien lu le règlement ? ▬ Validé par Obli' Suggestions d'amélioration ou autres ▬ Tout est bon à prendre !
last but not least Pour évaluer ton niveau de RP...
Test de RP ▬ Merci de le mettre entre spoiler et de ne pas poster un lien vers un autre forum. Nous souhaitons essentiellement voir un de tes posts habituels, pour nous faire une idée de ton niveau de RP & surtout si tu as prit possession d'un personnage prédéfini important.
- Spoiler:
Bryce la connaissait depuis plusieurs mois maintenant. Cette sensation d’étouffement due à cette capacité qu’elle avait. Plusieurs fois, elle s’était demandé si d’autres personnes comme elle existaient. Certainement. Enfin… Pourquoi seulement elle sinon ? Qu’avait-elle de si spécial par rapport aux autres ? Elle aurait bien voulu réellement savoir. Ne pas se baser sur de simples suppositions. Cette faculté n’était-elle destinée qu’à l’éloigner des personnes qu’elle aimait ? Ne pouvait-elle pas la rapprocher d’autres individus ? Qui, comme elle, auraient le sentiment de ne pas pouvoir réellement rester. De devoir laisser leurs proches emprunter une autre voie qu’elle. C’était stupide. Qui la forçait à ‘partir’ tout en faisant acte de présence ? Quelle force l’empêchait de ne pas rester tout aussi proche de son père, de Marshall ? S’il y avait bien deux personnes qui comptaient, il s’agissait bien d’eux. Il avait suffit d’un cauchemar et de… Ca. Ce don qu’elle n’avait pas demandé. Se sentait-elle si mal ? Dans le fond, elle était suffisamment forte pour s’y faire. Elle maîtriserait suffisamment pour que tout ça s’arrête, et l’ordre naturel des choses serait retrouvé. Elle balancerait des vannes à son père qui le lui rendrait bien, preuve de leur affection. Elle recommencerait à passer les trois quarts de son temps avec Marshall et...
Cette sensation… Cette sensation qui effaçait tous les autres… Elle pouvait la ressentir dans tout son corps. Comme ce picotement qu’elle avait lorsqu’elle créait une illusion. Sauf que là, c’était plus agréable. Elle préférait cette sécurité qu’elle pouvait presque prendre à pleine main tellement elle la trouvait présente. Comme si cette dernière pouvait être matérielle. Elle oubliait ses doutes, balayés par cette vague de rassurance qui, une fois disparue, les ferait émerger de nouveau de manière plus violente. On comprenait pourquoi maintenant, elle la recherchait. Dire qu’au début, quand Bryce s’était rendu compte de cette présence, elle avait eu peur… La première fois, elle aurait presque paniqué si elle n’avait pas été, comme elle l’était depuis toute petite, aussi déterminée à montrer que rien ni personne ne pourrait l’effrayer. Elle était incassable. Forte comme pas deux. C’était ce qu’on devait penser d’elle. C’était ce qu’elle était… En surface. Pour cacher une fragilité difficilement dissimulable tant elle pouvait parfois être présente chez elle. Comme en ce moment. Ca durait depuis des mois.
Aujourd’hui, cette ombre sur le mur, cette silhouette qui disparaissait au coin de la rue, que Bryce pouvait reconnaître entre mille autres… Elle l’apaisait. Elle lui retirait ses craintes, ses doutes, sa colère qu’elle pouvait ressentir lorsque les choses n’allaient définitivement pas. Son caractère faisait d’elle une personne franche, directe, obstinée et impulsive. On en oubliait presque qu’elle pouvait parfois faire preuve d’une véritable délicatesse. Délicatesse rare, certes, mais pas inexistante. On disait dans ces moments-là qu’elle ressemblait à sa mère. Et vu qu’elle ne voulait ressembler à personne, elle reprenait son sale caractère. On pouvait probablement retrouver là une preuve de l’envie qu’elle avait de pouvoir la connaître. Sauf qu’elle était morte et enterrée et que depuis cette illusion où elle l’avait vue, cette même envie s’en était vue diminuée. Bryce avait toujours eu une vie plus ou moins confortable. Et maintenant, ces seuls moments de confort… C’était ceux où elle ressentait cette présence. Cette présence qui lui était devenue, on pouvait le dire, indispensable.
Alors maintenant, elle était bien. Parce que la jeune femme savait qu’il était là. Ce mystérieux personnage qui l’observait de ce regard enveloppant, qu’elle devinait sans même parfois chercher à le faire. Il était là, et maintenant, elle avait cette envie d’en savoir plus. De savoir pourquoi. Pourquoi elle et pas quelqu’un d’autre. Pourquoi elle était aussi persuadée d’être la seule à pouvoir éveiller cet intérêt. Et ce lien, qui apparaissait comme étant si fragile, semblait plus puissant que ceux qui l’unissaient à ses proches. Ou au moins autant. Pas de la même façon. Mais était-ce normal d’être aussi fascinée sans jamais n’avoir réellement vu ? L’ombre s’était détachée du mur. Elle avait continué de la fixer, ne lâchant pas des yeux la personne qui s’avançait alors vers elle. Un homme. Et elle savait que c’était lui. Parce qu’aucun autre n’aurait pu lui procurer cette sensation. Elle ne baissait pas les yeux. Elle ne le ferait pas. Il y avait quelque chose qui rimait avec impossible dans ce simple mouvement. « - Bonjour. - Bonjour.
Bryce lui avait simplement répondu. Franchement. Sans la moindre marque d’une originalité quelconque. Mais elle n’était pas banale non plus. Elle le savait. Avait suffisamment confiance en elle, ou le croyait au moins, pour douter de la chose. « Vous savez que c’est nuisible pour la santé ? » lui avait-il demandé. La jeune femme, elle, n’avait fait que regarder sa cigarette. Et par un stupide élan de provocation, elle avait tiré une nouvelle fois dessus en recrachant la fumée, quelques secondes plus tard, avec un léger sourire aux lèvres. Elle avait toujours eu cette fâcheuse manie de faire le contraire de ce que l’on voulait qu’elle fasse. Que ce soit pour un ‘inconnu’ que pour l’un de ses proches. Une manière de s’affirmer comme un tas d’autres. Alors elle n’écoutait pas les conseils. « Je suis jeune, alors je pense que j’ai encore quelques années devant moi avant de penser à tout ce que ça peut apporter de nocif. »
Elle avait laissé le silence s’installer. Pas longtemps. Juste quelques secondes. Le temps d’apprécier cette sensation. Bryce était toujours dans l’ignorance. Mais plus autant. Elle savait que c’était lui. Et si elle l’avait imaginée, elle ne pensait pas qu’elle aurait pu lui donner un autre visage. Un autre timbre de voix. Et surtout un autre regard. Continuant de le fixer, elle avait esquissé une nouvelle fois un léger sourire. Elle était franche. Peut-être un peu trop, mais il fallait s’attendre à ce qu’à cette rencontre, elle le dise. « Vous allez peut-être me trouver dingue. Ou bizarre. Ou légèrement parano et psychopathe, mais vous savez… J’ai un tas de questions à vous poser, et je sais pas par quoi commencer. Alors pour tout résumer, j’pense que le mieux ça serait… Pourquoi ?
| | | Invité
| Sujet: Re: Liberty F. Baldwin Mar 8 Juin - 23:27 | |
| Fiche elle aussi très agréable *___* J'aime beaucoup ton personnage (:
Je pense que tu as suffisamment attendu, tu es validée o/ Bienvenu parmi nous :D |
| | | Invité
| Sujet: Re: Liberty F. Baldwin Mer 9 Juin - 0:59 | |
| Merci beaucoup ^o^! Aaah, contente d'être validée je suis, pis j'espère bien que mon personnage te plaît èé! Bref, j'suis ready pour m'amuser. Oui, c'était un post utile :p |
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| Sujet: Re: Liberty F. Baldwin | |
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