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| Sujet: Sven Nere Fiocco [Finished.] Dim 20 Juin - 21:39 | |
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« Sven Nere & Fiocco » feat. Byakuran from Reborn. identity's card Ce que nul n'est censé ignorer...
Nom ▬ Fiocco. Prénoms ▬ Sven Nere. Surnom ▬ L'imagination est sans limite. Je vous laisse le large choix de me nommer comme bon vous semble. Age ▬ 20 années de vie. Nationalité ▬ Alzenien Rang Social ▬ Noblesse. Sexualité ▬ Bisexuelle. Métier ▬ Non, Sven préfère vivre sur la fortune de ses parents. Habitations ▬ Dans les quartiers riches d'Alzen.
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i got the power... Puissance, armes et pouvoirs.
Karnevale ▬
« Tu veux pas faire ça ? Tu le feras quand même. »
Quel délicieux plaisir que de jouer de son influence sur l’esprit d’autrui. Contrôler les moindres faits et gestes de chacun en leur imposant le désir de Monsieur. C’est un régal des Dieux, un plat sucré qui ne se mange pas froid, mais gelé, aussi gelé que votre esprit durant la période de l’utilisation du Karnevale. Sven peut en effet contrôler son taux d’influence sur son interlocuteur, et ce, pour une durée de quelques heures. A moins bien sur que son interlocuteur arrive à s'échapper de son emprise ! Seulement voilà, tout n’est pas merveilleux dans le meilleur des mondes possibles. Cette utilisation lui fait en partit perdre toute lucidité. Il peut être capable durant cet emploi de réaliser le meilleur, comme le pire. Il faut dire que notre jeune homme adore jouer, et la roulette russe est plus amusante lorsque l’on a quelque chose à perdre. Enfin, il préfère tout de même limiter cette utilisation en cas d’extrême nécessité. Ayant découvert son unique arme trop tôt, il possède beaucoup de mauvais souvenirs de ses erreurs passés lors de sa perte de discernement. Mais tel est le retour du bâton pour arriver à imposer sa propre volonté.
Armes ▬ Mise à part un paquet de bonbons à lancer sur les passants, il n'en possède pas. Équipements ▬ Il a toujours un paquet de bonbons sur lui.
Try to rule the word with... C'est avec ce genre de truc qu'on dirige le monde.
Voilà un être bien étrange, s’appropriant à son gré le cœur des jeunes personnes candides qu’il rencontre, jouant d’eux et de leurs sentiments. Le briseur de rêve s’applique à la garantie du bon déroulement de l’arbitraire en ce monde. Il est le marteau qui brise le miroir de l’innocence, annihilant les illusions de ceux qui croient que la vie n’est qu’un conte pour enfant des plus enchanteur, que le monde est régit par la décence et la droiture. Une douce utopie que voici. Heureusement, notre précieux ami est là pour nous rappeler la réalité, à travers un voyage dans l’intimité des avens dont on ne sort jamais sans séquelles.
Lorsque le fardeau qui accable nos épaules devient trop lourd à porter, deux choix sont coutumiers. L’un, le plus classique, consiste à se remémorer les instants les plus infâmes de notre incompréhensible existence. C’est avec ce raisonnement insensé que l’on gagnera en lâcheté pour se retrouver de sa propre volonté dans la société inanimée qui nous offrira son ultime délivrance. Le second consiste à se laisser sombrer dans une folie des plus exquises, détruisant toutes émotions et se laissant, pour la plupart, guidé par différentes vapeurs qui terniront nos âmes immortelles. Mais il y a une troisième option, plus rare, dont la clé ne s’obtient pas par n’importe qui. Elle est un rapprochement de la deuxième, et c’est celle-ci, que notre jeune homme a décidé d’opter. La folie par la folie. Cela consiste à posséder un trouble encore plus intense que les deux premiers choix évoqués. Pour atteindre le but d’arriver à se réjouir de cette déchéance. C’est pour cette raison que vous verrez Sven constamment avec un sourire des plus étincelants sur les lèvres. Mais tout ce qui brille n’est pas or. Ce sourire n’est que toc bercé par l’illusion fantasmagorique de son esprit qui, au premier abord, paraît enfantin. Quoique son visage peut bien vite vous imprégner de terreur lorsque sa patience atteint son apogée.
Il est dit que la lumière de l’intelligence se cache dans l’obscurité de la folie. C’est probablement véridique. Sven est loin d’être bête. Son QI est largement supérieur à la moyenne, ce qui lui permet d’être un bon stratège. Il peu grâce à cela manipuler et calculer les faits et gestes de plus d’une personne. C’est d’ailleurs sa principale attraction. Il en a connu des individus qui lui faisaient aveuglément confiance, poussés par le désespoir, la stupidité, ou les deux. Beaucoup ont sombré dans une admiration des plus pathétiques. D’autres l’ont jugé comme étant un fou borné. Les litiges apportés par autres personnes que lui l’importent peu. Seule sa décision est prise en compte. Vous n’êtes à ses yeux qu’un passe-temps qui peut servir de pions en temps nécessaire. Cela dit, lors de ses bonnes humeurs, ou tout simplement pour se jouer de vous, il pourra se montrer très aimable, voir loyal. Mais il vous imposera tout de même sa doctrine comme bon lui semble et saura se servir de ceux, en temps voulu, qui ne la respecte pas. En fait, il profite de la vie en s’amusant sur le dos de son entourage. Quel bon loisir vous faites pour Monsieur ! Par chance, il possède une patience qui, certes, à ses limites mais qui n’est pas non plus trop restreinte. C’est avec cette raison qu’il arrivera à garder son air calme, confiant et joyeux.
C’est en fait une personne très souriante et très affective avec un air légèrement arrogant, à première vu. Mais il ne faut pas se fier aux apparences qui, comme on dit, sont bien trop souvent trompeuses. Sven peut en effet être une personne amical, mais n’en reste pas moins une redoutable, il ne peut avoir aucun remord à s’allier à quelqu’un pour ensuite le tromper par son hypocrisie. Il s’agit là de son univers avec ses contours obscurs et sa doctrine bizarre. Avec ses contradictions et ses paradoxes. Le briseur de rêve vivra donc de son intelligence pour conquérir son entourage qu’il juge sans-intérêt. Tel un joueur d’échec, il avancera ses pions et ôtera à ses adversaires, le cœur du pseudo-roi qui, en vain, a essayé de se mettre en travers de son chemin. C’est en un claquement de doigt que cette pièce s’ôtera de la partie, donnant pour vainqueur notre chère Sven Nere qui déclenchera instinctivement, un rire enfantin. Peut être plus nerveux qu’autre chose.
You look like... Tâche de ne pas nous faire peur.
Les apparences de nos jours comptent tellement. Le corps de Sven, malgré ses forces, commençait doucement à s’affaisser sous le poids des regrets trop lourd à porter pour une seule personne. Son mètre quatre-vingt n’indiquait aucunement ce que l’impact de la personne pourrait apporter sur vous et vos sentiments si futiles. Ni d’ailleurs sa façon de s’habiller trop classique par un t-shirt bien échancré laissant apercevoir son torse, accompagné d’une veste des plus basiques et un jean de la même catégorie. Pourquoi donc s’habiller de façon à ce que tout le monde le distingue ? Vous le repérerez bien assez vite, je vous l’assure. Et puis après tout, qu’est-ce que la vraie différenciation ?
Etre différent des autres commence généralement par les railleries enfantines qui semblent n’être qu’un simple jeu et bientôt, cela pourri la vie d’un enfant. Se faire exclure dès la petite enfance est une épreuve bien difficile, surtout quand cette exclusion comprend un rappel de celle-ci à chaque moment. L’enfant maintenant grand, imagine encore entendre parfois des réflexions dans son dos, ou d’avoir l’impression qu’on lui cache des choses même si ce n’est plus le cas. Il devient donc antisocial ? Non, simplement handicapé social. Il ne peut plus faire autant confiance aux personnes l’entourant et il en perd sa confiance et ses propres capacités sociales. Mais certaines personnes, comme Sven, arrive à surmonter ce degré de bêtise, laissant son entourage dans sa propre idiotie. Sans comprendre pourquoi il était aussi indifférent, c’est souvent que son entourage lui demandait : « pourquoi ? », il répondait souvent « pourquoi pas ? ». Les choses sont faites telles que la vie l’impose. Le jeune homme l’a toujours su. La distinction physique n’est donc en rien un sujet primordial.
Les rayons lunaires reflétait des tachetés d’or dans ses yeux d’un bleu cristallins, mort depuis longtemps. Ceux-ci préférèrent encore se détourner de la folie de ce monde. Ses cheveux d’un blond très clair aux reflets plus prononcés coiffés en désordres se laissaient caresser par la brise légère du soir. Ils cachèrent une partie de ses fins sourcils du même coloris. Sans dire d’être magnifique, Sven a ce que l’on appelle un certain charme. Sans doute cela est-ce du à son air enfantin qui cache l’être si mystérieux qui l’est. Ses lèvres bien tracées de la même couleur que sa peau très légèrement dorée restent souvent entrouvertes, laissent apercevoir des dents parfaitement disposés. Il possède un tatouage violet aux reflets d’émeraude sur sa pommette gauche dont le signe reste compris que de lui uniquement. Quel beau visage que voilà, marquant l’assurance de son innocence probablement un peu trop prononcé. Son parfum dégage une fragrance aussi douce que sa voix. Il a, dit-on, finalement tout pour être heureux. Mensonge perpétuel d’un univers paisible ou tout le monde ne juge que par le physique.
We are family... Avec 1 milliard individus, quelques millions de possibilités.
Famille ▬
La seule chose que possède Sven de sa famille, est l’argent que ses parents lui ont laissé pour sa majorité. Bien trop pour vivre d’ailleurs. Il a apprit par la suite, grâce à des recherches qui finirent par le faire habiter à Alzen pour prendre contact avec les nombreux scientifiques qui fréquentent cette ville, qu’il n’avait pas spécialement été voulu par sa mère. Son père a donc décidé de la suivre dans son idée on ne peut plus égoïste, et l’ont donc envoyé dans l’orphelinat d’Opale pendant lequel il a subit de nombreuses moqueries sur tout un assortiment de choses plus futiles les unes que les autres. Mais celui-ci ne se gênait pas pour rendre les coups donnés. Il ne déteste pas spécialement ses parents finalement. Il ne les aime pas non plus. En fait, il ne se rend même pas compte de ce qu’est d’avoir des parents. Il a vécu comme ça, et le vit très bien. C’est en partit ce qui a forgé son caractère. Car cette façon de pensée n'a pas toujours été le cas, particulièrement lorsqu'il a découvert le pourquoi du fait qu'il a été abandonné. Pour Sven, ce sont finalement des inconnus qui resteront des inconnus. Amicalement ▬
Sven possède quelques amis, quelques prétendants, quelques admirateurs, quelques connaissances, quelques ennemis aussi. Toutes ces catégories se rejoignent à la même conclusion. Le jeune homme reste distant d’eux. Il ne leur confiera jamais toute sa confiance. Il connaît la trahison par ses parents et il est bien content de l’avoir oublié. Il ne tient pas à revivre cela en en ayant pleine conscience. Que ce soit avec ses amis, ses ennemis ou ses connaissances, Sven affichera toujours son sourire si enfantin, jusqu’à ce que l’un d’eux l’énerve au point que sa patience soit dépassée. Avis aux armateurs. Mais c’est, cela dit, quelqu’un sur qui on peut compter. Avec un temps limité, certes. Mais on peut. Il suffit seulement d’apprendre à le connaître, ce qui n'est pas une mince à faire. Amoureusement ▬
Une beauté sans pareilles. Des cheveux fins, une intelligence hors-norme. Oh oui, Sven est amoureux. Amoureux d’un être mystérieux. Craint de beaucoup, aimer par tant d’autre. Un être sans défaut, une perfection des plus attirantes. Le jeune homme ne ressent ce sentiment que pour une seule et unique personne, cela ne changera probablement jamais. Certains oseront le contredire en affirmant qu’avoir des défauts peut être charmant. Monsieur ne le trouve pas et a la décence de ne pas relever ce genre de remarques des plus imbéciles. Cette personne au reflet somptueux et élégant marquant la richesse dans sa démarche et qui emprisonne le cœur du Briseur de Rêve dans la plus exquises des folies, n’est autre que lui-même. Sociabilité en général ▬
Que ce soit entourés d’ennemis ou d’inconnus, Sven reste le même. Mystérieux et joueur. Il considère n’importe quel passant comme l’un de ses jouets. Mais voilà, des jouets peuvent se montrer très fragiles et on peut s’en lasser facilement. Il est donc préférable de rester sur ses gardes lorsque le jeune homme se rapproche trop près de vous. Mise à part ce côté dangereux. Sven est quelqu’un de très sociable qui n’a pas peur de lancer une conversation, tout en étant très à l'aise, et de lancer de grands sourires, même à son pire ennemi. Cela fait aussi partit de sa doctrine bizarre aux contours flous et mystérieux. once upon a time C'est ta vie, on t'écoute.
Biographie ▬
« Dit, pourquoi réaliser un rêve et être heureux, ce sont des choses si différentes ? Je ne le comprends toujours pas. » . :: . Il traversait le désert menant d’Opale à Alzen, sa vile natale, période dont il n'a aucun souvenir mise à part le fait qu'il sait que ses parents ont voulu déserter cette ville au plus vite. Le soleil était si fort que chacun de ses pas pouvait l’amener à s’écrouler d’une minute à l’autre sous le poids de cette chaleur luciférienne. Aujourd’hui était le commencement de sa nouvelle vie. Il venait de quitter l’orphelinat dans lequel il avait été si mal recueilli. L’argent que ses parents qui lui avaient été offert pour sa majorité enfin arrivée, lui permettait de vivre comme bon lui semblait. Il avait le sourire aux lèvres. Alors pourquoi, au fond de lui, se sentait-il si anxieux ? Il faut dire qu’il n’allait pas à Alzen pour visiter la ville. Il en a déjà eu l’occasion lors d’une sortie de classe, il avait d’ailleurs trouvé cette cité très intéressante. Mais quelque chose l’avait frappé durant cette découverte. Quelqu’un avait mentionné le fait que c’était une ville scientifique. Sans savoir pourquoi, il repensait souvent à cette information, le soir, seul, dans un lit qu’il ne considérerait jamais comme le sien. Lors de sa sortie de cet orphelinat tant détesté, il s’était rendu instinctivement vers Alzen, sans d’abord se rendre compte pourquoi. Mais au fil de sa marche, il en vint au raisonnement que c’était simplement, pour savoir qui était ses parents, et pourquoi l’avait-il abandonné dans cet enfer qu’il ne méritait probablement pas ? Cette pensée lui paraissait pleine de mystères. Il s’était toujours dit qu’il n’avait que faire de ses parents, c’était pour lui, des inconnus qui resteront des inconnus. Alors pourquoi cette incohérence d’aller instinctivement récupérer des informations sur eux ? Il avait une fois entendu dire : « Les parents, ce sont deux êtres qui donnent naissance à un individu, et pour aucune raison tu ne peux les détester. » Le jeune homme n’avait pas tout de suite compris le ses de ces mots. Mais il savait à présent qu’ils étaient hypothétiquement véridiques. Sven Nere Fiocco se dit comme conseil sur un ton de connivence amusée : « Peu importe ce qu’ils ont fait, les personnes que tu hais, dites, tes parents, t’ont donné la vie, t’ont donné ce que tu as maintenant, peu importe ta condition de vie pitoyable, tu te dois de les remercier et de leurs accorder du respect. » Cette pensée était probablement obscure malgré la tournure qui se jouait sur le ton de la plaisanterie, tout en restant concentré sur ses songes et en continuant sa marche, Sven sourit, l’air joyeux. Ah, la cité volante ! La fraîcheur ! Il respirait l’air de cette ville et l’a comparait à Opale. Elle sentait l’atmosphère nouvelle. Avant de commencer ses recherches, il se dirigea tout d’abord vers les quartiers luxueux, dans lesquelles il avait dors et déjà acheté une maison. Elle était grande, magnifique, décorée de nombreux piliers blancs avec un carrelage de la même couleur, mouchetés de noirs étincelants. L’air était encore une fois frais et ses affaires avaient déjà été installées. Cet endroit, comme il le voulait, ne ressemblait nullement au vieux taudis qu’était l’orphelinat. Aujourd’hui était bel et bien une nouvelle vie. Mais la boule à son ventre restait tout de même indemne. Il fallait se rende dès à présent chez ce scientifique dont une connaissance lui avait parlé. C’est ce qu’il fit sans tarder. En chemin, il regardait sans regarder les nombreuses nouvelles technologies à la mode, il pensait. Pensait à ce qu’il allait faire à présent, dans cette ville. Une chose de sur, il ne ferait pas les mêmes erreurs qu’à l’orphelinat ou il se laissait un peu trop souvent, à son goût, marcher sur les pieds. Non, ici, il n’allait pas hésiter pour user de son influence grâce à son karnevale, ou non. Tous les moyens sont bons. Enfin, il savait qu’il pensait cela maintenant, mais qu’il serait incapable de se mettre en œuvre. L’entretien était terminé, de retour chez lui, dépité, Sven avança dans le salon et resta debout un moment se demandant si ce qu’il ressentait était de la tristesse, de la haine, ou de la pitié. Il hurla, il était telle une sanguinaire enfermée dans une cage devant un troupeau de bœufs. Il avait sa réponse, ses sentiments étaient emplis de haine. Lui qui pensait n’en avoir rien à faire de ses parents. Quel épais mensonge il avait enterré là. Il était exténué, battu par la révélation que sa mère ne voulait pas de lui et que son géniteur l’avait lâchement suivit dans sa connerie. Il regarda autour de lui, ses yeux haineux et mauvais ne s’attardaient sur aucun détail. Pour lui, cet endroit acheté avec l’argent de ses procréateurs, n’était finalement que du toc. Un souvenir lui vint soudainement. Un souvenir très ancien. Il se trouvait dans une chambre, allongé sur un lit, regardant les poussières d’étoiles qui, encore une fois, illuminait le ciel. Une femme, sa mère. Criait à pleins poumons depuis une autre pièce. « Je ne veux pas de lui ! Il est fou je t’ai dis ! Il n’aurait pas du naître ! Ca a été la pire erreur de ma vie de lui donner naissance ! » Sven revint à la réalité, il avait enterré ce souvenir bien loin. Comment une mère pouvait-elle dire ça de son propre enfant ? Il repensa aux paroles de l’enfant sur le respect et l’amour que l’on doit à nos parents… Une blague des plus sinistres. Pourtant, Sven ne souriait pas cette fois-ci. Non, loin de là. Son regard était toujours à pétrifier un lion sauvage. Il se retourna et s’avança vers le grand miroir qui se trouvait dans l’entrée. Il se regardait. Etais-ce réellement son reflet, ou celui de la mort ? Son teint doré avait subitement disparu en même temps que son innocence. Il était à présent gris, l’air d’un malade sur le point de décéder. Il continuait de se regarder encore et encore. Il savait maintenant que malgré des débuts dans la vie difficile, il avait rêvé de connaître ses parents. Il se regarda, toujours. Puis il lança au reflet qui n’était plus le sien d’un ton suppliant avant de s’endormir devant le miroir, devant la mort. « Dit, pourquoi réaliser un rêve et être heureux, ce sont des choses si différentes ? Je ne le comprends toujours pas. » C’est au lendemain matin qu’il prit conscience du génie qui naissait en lui. Comment à dix-huit ans, avait-il réussis à ce souvenir d’un passé qui datait de ses près d’un an de vie. Quand bien même cela était déjà arrivé à d’autres personnes que lui. La pensée qu’il était le seul à pouvoir influencer tout Alzen sous sa doctrine, resta ancré dans son esprit. Ses couleurs dorées réapparurent. Il avait échappé à la mort par souffrance. Il allait gouverner sur Alzen. Sa nouvelle vie commençait, et celle des autres habitants, aussi. . :: . Le temps qui passe purifie les gens de leur passé et soigne les blessures des cœurs. Mais, certaines plaies ne guérissent pas. Malgré que deux ans ce soit écoulés. La douleur qu’il garde au fond de lui existe toujours, mais il arrive, encore une fois, a oublié ce passé trop obscur. Il affiche alors un grand sourire et ce sert de chaque occasion pour rapporter une personne de plus sous les ordres que sa dictatures impose. Sven est heureux de la vie qu’il mène à présent. Le temps passe, le temps file. Tout est si unique. Sa souffrance meurt, et il meurt avec elle.
boite à questions Pour mieux déterminer qui tu es vraiment ...
Ce qui te rend unique ▬ Son influence et son sourire attirant. Tes valeurs ▬ Sa propre dictature est pour lui, sa valeur la plus précieuse. Toujours dans ta poche Un paquet de bonbon. Ton rêve le plus fou ▬ Que tout Alzen soit sous son influence. Ta fierté/Ta honte ▬ Sa fierté est sa façon d'arriver à influencer son entourage. Sa honte est tout simplement son passé défavorisant. Tic/manie ▬ Manger des bonbons lorsqu'il se concentre.
who are you ? Dis-nous quel geek tu es vraiment *w*
Ton prénom/pseudo ▬ Mki Ton âge ▬ 17 ans Moyenne de connexion ▬ 10/10. Ton niveau de RP ▬ Moyen/Bon. Multicomptes ▬ Bel First Comment as tu connu le forum ▬ De la même façon que la première fois. As-tu bien lu le règlement ? ▬ Suggestions d'amélioration ou autres ▬ 8D
last but not least Pour évaluer ton niveau de RP...
Test de RP ▬
- Spoiler:
Petite poupée de cire ; Essai donc de me faire souffrir. Tu croyais que j’étais honnête ? Tu t’es trompée jolie marionnette. Mais accepterais-tu sans effroi ; Une dernière valse, juste pour moi ? Le théâtre de la Vie paraissait à ses yeux plutôt comme un cirque des plus catastrophiques. Des clowns, des marionnettes, des poupées, des sauvages… Tout portait à croire que ce cirque aberrant ou vous vous rendez vous-même de temps en temps, n’est autre que le reflet de cette existence incongru. Lui-même, des années auparavant, se comprenait pareil à un clown. Souriant à l’extérieur avec un univers en apparence calme et paisible, mais dedans l’envie de se vomir. Chaque soir dans sa chambre d’enfant, ses lèvres tremblaient et les gouttelettes cristallines noyaient son traversin. Mais lorsqu’il avait provoqué l’irréparable forfait de son tutélaire, sa doctrine avait subitement basculé. Sa dernière larme a été lente, et cette dernière lui avait été d’un certain réconfort. La larme du clown qui meurt. Il divaguait à présent parmi les solitaires congédiés de ce cirque indécent. Il n’en déplorait pas, loin de là. L’isolement était son unique allié, c’était là, sa seule façon de rester intrinsèquement lui-même malgré les supplices qu’imposait la vie. Le Prince ne cessait d’avoir des raisonnements de ce type le soir. Cette nuit sans étoile ne fit pas exception. Des avalanches de pensées se déchainèrent, déchirant sa propre quiétude et scellent ainsi ses paupières sans un bruit. Il finit par s’asseoir contre un arbre, épuisé par ces tourments. La forêt d’Orphée, est l’un des lieux favoris de l’Altesse. C’est un coin de douleur ou pourrissent les âmes. Un endroit où des torrents d’amertumes charrient les peines jusqu’au crépuscule oppressant. C’est à ce moment que l’on se réveille sur un nuage d’espoir qui disparaît en même temps que la fermeture des portes aux profondeurs noires. Il se retrouvait donc lui-même, chaque soir, délivrant sa haine au ciel devenu invisible en ce lieu. Personne ne le dérangeai ici, et si par erreur un habitant arrivait à se perdre, ce serait avec plaisir que Bel lui offrirai le plus horrible des cadeaux : la vérité. La vérité sur lui-même. Son vrai visage, trop souvent caché par un domino cimenté sur sa peau Royal. Oui, la vérité, sur ce puzzle nommé Vie, qui n’est qu’un cirque devenu fou. En cette nuit aussi obscure que son cœur. Bel contemplait la forêt, les feuilles vivantes s’entassaient par milliers défendant au regard d’apercevoir le ciel. Une musique se fit entendre. L’Altesse se leva d’un bond, étudia avec vigilances chaque côté de cet univers enchanteur, personne... Cette mélodie, il la connaissait. Une valse délicieusement obscure, un rythme endiablé par les flammes de l’enfer. Il comprit que cette mélodie malveillante sonnait dans sa tête uniquement. Un souvenir de jeunesse vraisemblablement. Il s’appuya contre l’arbre, rassemblant ses forces pour se concentrer sur sa romance. Bel a longtemps vu valser la mort, il en apprit son pas de danse, entraînant dans son couloir plus d’un visage. Il n’aurait pas été contre suivre sa cadence après tout si influente. Mais elle n’a pas su le mettre en mouvement malgré le rythme qu’elle scande pour lui accorder son ultime délivrance. Sa Majesté avait bien mieux à faire que de se préoccuper de sa propre mort. Mais ces pensées avaient ternis depuis un moment déjà, alors pourquoi la mélodie continuait-elle ? Il réfléchissait en se laissant emporter par la musique qui lui était imposée. Il perçut un cirque, brûlé par les jongleurs de flambeaux infernaux. Oui, lorsqu’on joue avec le feu, la vie nous envoie un retour de flamme des plus violents. Bel éclata de rire. Cette scène lui était si comique ! La valse s’arrête. Une odeur ? Non, un bruit. Une branche qui craque sous le pas d’une personne encore inconsciente de ce qui l’entoure. Qui osait donc le déranger dans ses méditations ? Le Prince contourna l’arbre et avança lentement sur le chemin de terre qui commençait lentement à disparaître sous les feuilles ballante d’une vie déjà trop remplie. Une ombre déformée par le terrain vague commençait à apparaître. Quel est donc cet homme qui va une fois de plus s’éteindre par les souffrances de Sa Majesté ? Celui-ci continue sa marche lente, sans un bruit. Le corps de l’homme commence à apparaître, des longs cheveux blonds… Longs !? Une femme !? Oui… Pourquoi la personne aurait du être obligatoirement un homme ? Probablement que pour Bel, la forêt tant crainte des Alzeniens n’allait surement pas être affrontée par une femme. C’était une erreur. Il s’agissait bel et bien d’une femme dont l’expression n’indiquait pas grand-chose. Elle se retournait. Le Prince restait caché derrière l’arbre et ne la regardait que d’un œil. Si son corps paraissait tout à fait banal, son visage, lui, n’était pas comme celui des autres. Si attendrissant, elle n’avait vraisemblablement encore jamais gouté aux plaisirs ravageurs de la vie. Elle ressemblait en fait à une petite poupée. Une petite poupée de porcelaine, une petite poupée de cire. De la même silhouette que celles que l’on voit au cirque. La valse de la mort reprend. « Petite poupée de cire, vient te régaler des plaisirs qui te feront souffrir. Entre dans mon monde illusoire et accorde-moi cette valse ce soir. »
Il chantonnait d’une voix aux intonations enfantines. Son œil droit aux pouvoirs mystiques s’éclaira et le paysage se bouleversa. L’obscurité s’accentua. Les branches par terre disparurent et les quelques cours d’eaux se changèrent en quelques cours de flammes faisant office d’unique éclairage. La poupée de porcelaine était plus petite que lui, pourtant, son visage paraissait de quelques cadrans plus avancés. Mais son air si enfantin fit apparaître un léger rictus sur le visage du Prince à l’idée que celui-ci tombent dans les flammes qui les entouraient. « Petite poupée de cire, approche-toi de ton avenir inexistant par ces flammes luisante qui feront de toi une huile des plus délectables. Approche-toi de moi, jolie marionnette, que ta dernière valse soit des plus suaves. »
Comment nommé le sentiment qui est né dans son cœur ce soir là ? De l’amour ? De l’excitation ? Non… Pas ces mots aux consonances douces. Une envie proche de la jalousie… de l’impatience… et du désir. Il y a des choses qui ne sont belles uniquement car on ne peut les posséder, tu es si belle aux yeux du Prince. Mais le malheur qu’il aura lorsqu’il t’aura perdu ne lui fera jamais oublier le bonheur de t’avoir connu. Petite poupée de cire. Sale damnée, tu n’as pas finis de souffrir.
Dernière édition par Sven N. Fiocco le Mer 23 Juin - 21:05, édité 5 fois |
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