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 Rosaleen J. Hamilton [FINIE]

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Anonymous
Invité


Rosaleen J. Hamilton [FINIE] Vide
MessageSujet: Rosaleen J. Hamilton [FINIE]   Rosaleen J. Hamilton [FINIE] EmptyDim 29 Aoû - 19:38

«Rosaleen J. Hamilton »


    «IDENTITY'S CARD. »
    '' Ce que nul n'est censé ignorer...

    Rosaleen J. Hamilton [FINIE] 550198codegeass_euphemia_hand
    Nom ▬ Hamilton
    Prénoms ▬ Rosaleen, Juliet
    Surnom ▬ La favorite, la Belle, Rosa
    Age ▬ 21 ans
    Nationalité ▬ Née à Alzen, vit désormais à Amenthalys
    Rang Social ▬ Bourgeoise
    Sexualité ▬ Hétérosexuelle
    Métier ▬ Favorite de l'Empereur, vit à la cours royale.
    Habitations ▬ Désirez-vous une habitation? où?
    «YOU GOT THE POWER. »
    ''Puissance, armes, pouvoirs.

    Karnevale ▬ Rêve prémonitoire.
    Rosaleen se voit accorder le don de voir l’avenir dans ses rêves, étrangement, ses rêves se révèlent pour la plupart vrai même si les situations se présentent d’une façon différente. Elle est incapable d’avoir des visions du futur autrement qu’en dormant et il lui arrive certaine nuit, quand elle désire ardemment connaître le futur de quelqu’un, de ne pas faire de rêve du tout. En clair, elle n’a toujours pas saisit le mode d’emploi.

    Armes ▬ Aucune, Rosaleen n'est pour ainsi dire pas très portée sur les armes.
    Équipements ▬ Rosaleen possède une montre à gousset finement décoré, qu'elle porte en permanence. Il appartenait autrefois à sa mère, et la demoiselle y est donc très attachée.


    «TRY TO RULE THE WOLRD WITH... »
    '' C'est avec ce genre de trucs qu'on dirige le monde...


    Défauts ▬

    Passive-Matérialiste-Impatiente-Susceptible-Crédule

    Qui je suis? Difficile pour moi de le dire. Je crois que les apparences m'entourant sont belles, mais sous le masque de joliesse, qui pourrait trouver la flamme m'animant...
    Je pourrais être ambitieuse. Peut-être le suis-je finalement... Favorite de l'Empereur, combien de soirées me suis-je forcée à aller pour enfin me faire remarquer? Au début, je haïssais ces mondanités... Je ne voulais en rien faire partie de ce que le monde nommait ''la cour royale''. Là bas, sous l'argent et les sourires, seuls l'hypocrisie et le stratège régnaient en maîtres incontestés. Je ne voulais pas être associé à ses gens, mais les parents obligeant, je continuais, incapable de me défier à leur autorité, trop lâche, trop aimante, trop indécise pour faire entendre ma voix. Et maintenant... Maintenant, le néant les a aspiré, me laissant seule avec leurs rêves. Alors, que faire? Les réaliser. Je ne voyais pas d'autres issues. De toute manière, à quoi suis-je bonne sinon me faire désirée? Je suis cultivée, j'ai de l'esprit. Mais sans formations cela ne m'offrira, soyons réaliste, aucun métier me permettant de gagner ma vie correctement. Je n'avais pas d'autre choix, et puis... Je ne voulais pas qu'ils soient mort pour rien. En réalisant leurs derniers souhaits, c'est un peu d'eux que j'emporte dans les délices de la cour. Et à présent, je mentirais en disant que je ne m'y sens pas à ma place... Où irais-je à présent? Nulle part, autant rester.
    Trop souvent indécise, j'ai la fâcheuse manie de me laisser guider par la vie. Plus passive que combative, la peur de l'échec me force à supporter les désagréments du présent, afin de mieux avancer pour l'avenir. Comme dis le proverbe, je plie, mais ne rompt pas. Si je me laisse emporter par le flot des évènements, je n'y succombe pas. Endurante et habile, j'ai vite appris à m'acclimater rapidement à mon nouvel environnement. J'observais énormément au début... Comment ces femmes faisaient, comment elles soignaient leur apparence, les demi sourires qu'elles adressaient, leurs petites manies... Je fus alors dans mon élément naturel, en copiant simplement leurs gestes, pour que cette attitude devienne naturelle les jours passants.
    J'aime le luxe, les belles tenues, le confort. Je l'avoue, je suis parfaitement à l'aise au palais, entre les statues de marbres et les draps en soie. Matérialiste de naissance, j'ai tout fait pour continuer à avoir un train de vie idéologique. Je suis née bourgeoise, et je compte bien le rester. Hors de question pour moi de me faire jeter du palais comme une malpropre, j'ai mon honneur propre, et un porte monnaie qui ne demande qu'à se remplir un peu plus.
    Néanmoins trop crédule sur les bords, ma naïveté m'agace singulièrement. Je me fais manipuler sans cesse, et le pire, c'est que je m'en rends compte une fois les tords subis... Mais comment reconnaître ses gens profitant de ma générosité? Je sais que ce défaut causera ma perte, sans doute. Pourtant, je fais des efforts, j'essaye de ne pas accorder ma confiance au premier venu, mais la méfiance et le mépris est une chose que mes parents n'ont pas eu le temps de m'enseigner... J'essaye en vain de respecter des principes telle que la gentillesse, la loyauté, la générosité, afin de demeurer une ''bonne personne'', tel que je le conçois. Malheureusement, j'ai l'impression de m'en éloigner de jour en jour, et ma déchéance semble à peine commencée...
    Mais qui pourrait tenir dans un tel milieu?
    Grâce à ma beauté, j'y survis. J''accorde ainsi une très grande importance à mon apparence. Telle une professionnelle de la beauté, j'ai appris l'art du maquillage, des robes élégantes, des sourires à demi caché, des battements de cils presque imperceptibles, mais assez pour avoir ce que je désire...
    Ne me prenez pas pour un ange, je l'ai dit clairement, je suis attirée par la richesse, car je veux rester dans ce palais luxueux. Comme un papillon attirée par la lumière, je me perd dans les plaisirs du luxe et de l'argent. Mais surtout... De la sécurité. Car après tout, pour moi l'argent n'offre qu'une chose, la sécurité de la vie, la sécurité de savoir que j'aurais toujours un bon repas qui m'attend, un flacon de parfum sur ma comode et un lit douillet ou dormir. L'argent, c'est une certitude inébranlable que demain sera toujours aussi confortable qu'aujourd'hui. Et le savoir me rassure, m'apaise...
    Malgré mon innocence face aux vices et aux rumeurs de la cour, je ne suis pourtant pas la plus stupide de ces demoiselles parfumées. Crédule, pas candide, ne confondez pas. Je suis futée. Pas dans le sens de surdouée, juste dans le sens de maligne possédant l'intelligence nécessaire pour acquérir mes désirs, preuve encore de mon matérialisme et de mon impatience. Je veux tout, tout de suite. Attendre, très peu pour moi... Faisant preuve d'une grande présence d'esprit, chose que j'ai rapidement compris, je me sais plus cultivée que certains, bien que ma seule théorie ne m'aide en rien ici. Organisée et méthodique, je fais alors preuve d'une grande rigueur pour mettre en place mes plans, aux buts souvent futiles et sans intérêt vous dirons la majorité, car simplement tournée vers l'argent. Si je n'étais pas aussi naïve, sans doute aurais-je étais particulièrement manipulatrice... Après tout, ce défaut m'empêche peut-être de trop sombrer du mauvais côté...
    Détestant les critiques et les remarques désobligeantes, j'ai tendance à partir au quart de tour à la moindre insulte, et demeure ainsi d'une nature extrêmement susceptible. La vérité? J'ai trop peur que ces insultes soient véridiques... Finalement, malgré mon joli rang, mes bijoux en or et mon sourire constant, mon estime pour moi même est très facile à ébranler.

    Qualités ▬

    Attentionnée- Curieuse- Intelligente- Sensible – Méthodique-

    Néanmoins, malgré ces défauts peu encourageants, je ne suis pas mauvaise. Chaleureuse et aimante vous dirons la plupart, je suis en réalité une personne très attentionnée, et ma curiosité naturelle me pousse à aller vers les personnes de mon plein grès. Ce qui fais de moi une personne sociable et facilement abordable. Attentive, j'aime écouter ce que les autres on à dire, ce qui complète en partie mon caractère peu bavard, et me fais apprécier de beaucoup de personnes par cette qualité. Après tout, l'art de la discussion demeure dans le fait de savoir se taire au bon moment, et répliquer à l'occasion opportune. N'est-ce pas ce que l'on m'a appris? Première preuve de politesse, l'écoute. J'écoute donc énormément, et bien des gens se sont surpris à me confier quelques paroles hasardeuses qui n'auraient, en temps normal, jamais du s'échapper de leurs lèvres. Mais excellente en ce qui concerne de garder les secrets, avec moi, vos vices et vos tromperies sont bien gardées, et les seules réflexions que je ferais ne seront que pour moi même. Après tout, ce ne sera pas à moi qu'il faudra apprendre l'importance d'un mensonge caché...
    Ma grande qualité? Ma beauté. D'accord, cela n'est pas une qualité propre, mais savoir que l'on est belle et avoir conscience de ce pouvoir peut se révéler extrêmement utile... D'une lucidité sans pareil envers moi même, je connais parfaitement mes points forts autant que les faibles, et doté d'un esprit de stratège minimum pour cela, réussis sans grande difficulté à me faire mettre en avant. Après tout, je suis bien loin d'être bête, et ayant reçut une éducation bourgeoise, je demeure charmante, bien éduquée, cultivée et connaissant toutes les règles en matière d'étiquette. Bien que d'un quotient intellectuel dans la moyenne, je suis maligne, et sais généralement comment me sortir de toutes mauvaises situations pour la tourner à mon avantage, du moins celles que j'ai vécue jusque là. Malheureusement, avec mon physique aux couleurs éclatantes, je ne suis que peu discrète, mais j'arrive néanmoins à faire profil bas pour gagner ma tranquillité, chose que j'affectionne particulièrement. Bien que ayant du participer à grand nombre de soirées, je suis une personne appréciant la solitude et le calme, loin des foules mondaines piaillant je ne sais quelle nouvelle rumeur. Mais il faut bien s'habituer... C'est une chose que j'ai d'ailleurs très bien acquise, le renouveau. Savoir s'habiliter à un nouveau milieu, une nouvelle vie. Plus l'insertion est rapide, plus on a de chance de s'en sortir et d'obtenir notre but.
    Très curieuse malgré moi, j'adore observer les gens, leur réaction, leur comportement. Bien que gardant toutes mes remarques pour moi même, ces dernières me sont souvent d'une grande aide lorsqu'il s'agit de discuter avec tel ou tel noble, sachant ainsi comment me conduire en leur présence pour leur être agréable. Possédant un minimum de charisme par mon charme innocent, j'arrive ainsi à survivre à la cour impériale.
    Chose peu évidente vue mon caractère... Méprisant les injustices, les insultes et les coups bas, je les côtoie en permanence chaque jour, et malgré ma raison qui m'ordonne de me tenir à l'écart, j'essaye régulièrement d'aider ses gens par des actions indirectes ou non, mais le vice l'emporte généralement... Une âme de justicière... Je ne sais plus qui m'a un jour attribué ces mots, mais il me correspondent en partie. Si mon apparence de jeune fille matérialiste et impatiente prend parfois le dessus sur ma gentillesse et ma délicatesse, je n'en reste pas moins une personne s'efforçant de faire, du mieux qu'elle peu, un peu de bien autour d'elle. Qui eu cru que cela se révèlerait si compliqué.
    Généreuse et sensible, je suis facilement emportée par mes émotions, et ma lucidité disparaît alors sous le flots de sentiments qui me submergent. C'est ainsi que, ma candeur apparaissant, je deviens une proie on ne me plus facile pour les manipulateurs aguerris.
    Très méthodique, j'aime les choses organisées, une chambre bien rangée. Je prévois souvent les choses à l'avance, afin de faire le moins d'erreurs possibles. Modeste vous dirons certains, rien n'est plus faux. Après tout, la modestie, c'est se rabaisser légèrement, ne jamais se conduire de façon hautaine et supérieur. Alors que moi, je ne me surestime pas, mais ne me sous estime pas pour autant. Je connais parfaitement mes capacités et mes limites. C'est cette fameuse lucidité qui m'a permis d'évoluer de petite bourgeoise, à favorite de l'Empereur. Je réussis ainsi à mettre mes qualités en avant, pour effacer dans l'ombre mes tords.
    Si beaucoup me trouve fraiche et innocente, je ne souris que tristement face à ses compliments. Innocente? Non. C'est juste une allure que mon physique me donne. Si je suis parfois un peu enfantine sur les bords, je sais que je peux être divertissante et amusante, et ces attitudes renforce donc cette fausse idée de mon être.

    Au fond, je suis une personne ambigüe. Tantôt douce et sensible, je me montre susceptible, impatiente et matérialiste, gosse de riche essayant tant bien que mal d'effacer ces défauts. Si je paraît si délicieusement pure, débarrassée de tout vice, je ne suis en réalité qu'une fille comme les autres, peut-être plus imparfaite que beaucoup.
    Mais après tout, n'est-ce pas ce qui me rend un tant soi peu intéressante..? La réalité derrière le masque.

    Phobies ▬ La chose qui te fait hurler.


    Rosaleen à peur des aeronefs depuis la mort de ces parents dans ce tragique accident. Évitant de trop sortir dehors, elle à en réalité peur des espaces trop grands.




    «YOU LOOK LIKE... »
    '' Tâche de ne pas nous faire peur...

    Allure générale ▬
    Vu de loin, Rosaleen est une jeune fille faisant juste la vingtaine, un peu plus jeune que son âge véritable. Assez petite, une fausse impression de grandeur modeste se dégage de sa silhouette par son allure svelte et élancée, renforcée par ses jambes longues pour son buste de taille moyenne. Fine et menue, la demoiselle dégage une impression de fragilité et de délicatesse touchante, et les formes légère d'une féminité à peine éclose, lui confère des hanches maigres mais bien marqué, ainsi qu'une poitrine modeste mais généreuse. De loin, Rosaleen attire les regards par sa grâce et sa beauté visible, qui la menée jusque dans le palais impérial.
    Visage ▬
    Rosaleen à un visage un peu enfantin. Un nez creusé pour de grands yeux pétillants, des sourcils légèrement arrondis, Rosaleen garde malgré son âge une partie de son enfance dans ses traits. Possédant une peau très claire, cette dernière lui confère cette image de fragilité, telle une jolie poupée de porcelaine. Ses yeux éclairent sa peau si pale, d'un bleu clair, ils sont nuancé de violet et d'une touche de vert, autour se ses iris d'un noir profond, se confondant dans l'obscurité de ses longs cils duveteux.
    Cheveux ▬
    Rosaleen à des cheveux très longs, il est vrai. Les laissant la majorité du temps détachés, elle ne les coiffent que pour les grandes soirées en un élégant relevé, laissant quelques mèches tomber autour de son visage cristallin. Sinon, dans la vie de tout les jours, c'est une chevelure lisse et douce que l'on voit tomber en cascade dans son dos, pour s'arrêter légèrement au dessus des reins. D'une couleur étonnante, les cheveux de la jeune fille sont d'un rose sang, tantôt plus clair ou plus foncé selon les jeux de lumières, ils varient du rose pale au rouge violet.
    Style vestimentaire ▬
    S'habillant souvent avec de belles tenues, Rosaleen se voit régulièrement offrir des robes somptueuses, et c'est donc ainsi que l'on peut la voir vêtue généralement. Appréciant les robes à bustier mettant en valeur sa poitrine modeste, Rosaleen aime quand ces dernières s'arrêtent aux genoux, pour laisser ses jambes à l'air libre. Mettant souvent des talons, petits ou grand, Rosaleen est une personne qui fait constamment attention à son apparence, et c'est donc une jeune fille toujours très bien habillée que l'on peut admirer, se baladant dans les couloirs du palais.
    Bijou ou Tatouage ▬
    Rosaleen n'a aucun tatouage, mais possède une montre à gousset qu'elle porte constamment en pendentif autour du cou, attaché à une chaine très longue en or blanc. Ce bijoux vaut énormément à ses yeux, gare à celui qui viendrait lui arracher.
    Signes particuliers ▬
    A part les couleurs éclatantes de la jeune fille, Rosaleen ne possède aucun signe distinctif.


    «ONCE UPON A TIME... »
    '' C'est ta vie on t'écoute.


    '' Rosaleen...''
    Je l'entendais murmurer mon nom, je lui souris, l'embrassai à nouveau, avant de me laisser aller dans ses bras.
    Si jamais on venait à nous découvrir... Je n'arrivais pas à chasser cette pensée de mon esprit. J'essayais, tant bien que mal, de faire le vide de m'en tête, de profiter simplement de cette nuit, de sa présence, mais rien à faire. La conséquence m'ébranlait comme un écho dans mon âme, et ce mot terrible résonnait encore et encore... Morte. Si jamais quelqu'un nous voyait... Je serais condamnée.
    Pourtant, je ne possède pas un esprit farouche, une envie particulière de jouer avec le feu. Je suis juste trop sentimentale sans doute... Juste amoureuse.
    Mais comment en avais-je pu arriver là...?


    '' Rosa!''
    Je levai la tête, avant d'esquisser un sourire. Du haut de mes cinq ans et demi, j'avais l'air d'un ange pour les yeux de beaucoup. Fine, le teint pale et des longs cheveux d'un rose sang éblouissant, mes yeux pétillants de malice faisaient la fierté de mes parents, ravie d'avoir une fille aussi jolie.
    Ma mère me prit par la main, un sourire amusé sur le visage. Je crois bien ma beauté venait de son côté... Noble déchue, ma mère avait le rang, mais l'argent manquait suite au goût pour le jeu de son père. Répondant au délicieux nom de Serena Oprid, cette femme aux cheveux caramels et au regard ambré avait épousé de plein grès mon père, Neris Hamilton, petit bourgeois aisé, fou amoureux de cette femme si élégante et si raffinée. Beaucoup dise que les mariages arrangés finissent souvent mal. Rien de plus faux dans ma condition. Ma mère aimait bien mon père. Je suis d'accord, elle n'en était pas amoureuse, ce n'était pas la passion ardente entre eux deux, je m'en rends bien compte à présent. Mais elle était très attaché à lui, et l'image douce de mon enfance sera marqué par leurs regards complices et leurs rires.
    Mon père, me voyant, me fis sauter dans ses bras, plaisantant avec ma mère sur je ne sais quel sujet, ne comprenant vaguement qu'un ''elle ira haut cette petite''. Mon père n'était pas le plus beau des hommes, mais il était gentil. Foncièrement généreux et attentionné, je l'adorais, et ce fut sans doute par ce caractère si agréable que ma mère sut qu'elle serait heureuse près de lui. Bien que l'ayant épousé pour l'argent, je gardais de ma mère petite, un souvenir, au delà d'une femme grande sentant bon le parfum, d'une voix douce et d'un regard chaleureux.
    Mon père me fit venir devant le chevalet, et me tendis un pinceau et de la peinture, m'expliquant longuement comment créer une jolie atmosphère artistique. Personnellement, je regardais la fenêtre derrière lui. Elle donnait sur le ciel, d'un bleu éclatant, où quelques aéronefs venaient l'orner de leurs couleurs. Un léger courant d'air secoua doucement mes cheveux...
    '' Rosaleen, tu m'écoutes oui?''
    Je reportai rapidement mon attention sur mon père, acquiesçant d'un geste de la tête prononcé un ''oui!'' enthousiaste, ce qui parut lui plaire. Mon père me nommait toujours par mon prénom entier lorsqu'il s'énervait, ainsi avais-je vite appris à reconnaître les instants où je devais faire profil bas pour ne pas être punie.
    Il me laissa ensuite là. Qu'en avais-je à faire de ces pots de peinture? Je voulais sortir dehors... J'entendais les cris de mes amis dehors, ce qui m'agaça profondément. Et dire que j'étais bloquée ici pendant au moins une heure...
    J'avais horreur de ces séances. Je me devais d'apprendre l'Art, sous toutes ses formes. Chant, dessin, écriture, sculpture, mes parents voulaient faire de moi dès mon plus jeune âge une jeune prodige. Malheureusement pour eux, j'étais une parfaite bonne à rien... J'avais beau avoir une belle voix, elle n'était pas assez forte pour chanter. J'avais beau savoir dessiner, mes créations n'étaient que de pales copies de la réalité. J'avais beau savoir modeler avec l'argile, mes vases étaient toujours trop fragiles... Je m'ennuyais. Je n'avais aucune envie de faire tout ces exercices idiots et sans intérêt, bien que je me surprenais parfois à trouver cela divertissant, je voyais ces séances comme une raison de plus pour m'empêcher de m'amuser avec les enfants de mon âge dehors, dans la rue du quartier. Mais les parents semblaient si obstinés, alors...

    Et puis, à neuf ans, il y avait ses rêves...
    '' Dis maman, j'ai rêvé que nous allions voir grand père.''
    '' Allons donc mon ange, tu sais bien que grand père est fâché contre maman''
    '' Mais si, je l'ai vu!''
    Le lendemain, grand mère annonçait que grand père était mort. Nous partîmes tous à l'enterrement. Dans le cercueil, le visage ridé de mon grand père semblait sourire. J'étais perplexe.
    Je rêvais souvent ainsi. De choses étranges, de choses normales, qui pourtant, se réalisaient toujours, bien que de manière différente, le résultat obtenu était toujours le même... J'appris à vivre avec, sachant que je voyais l'avenir, mais sans le maîtriser pour autant. Personnellement, je n'y voyais aucun intérêt. Mon karneval ne semblait se manifester que pour autrui, et pas une seule prédiction m'atteignais personnellement. De surcroit, quand je voulais rêver d'une personne précise... Je me retrouvais à rêver de quelqu'un d'autre qui m'était totalement inconnu. Je n'ai jamais compris ce don, sans doute n'y arriverais-je pas davantage avec les années, mais j'espérais tout de même.

    Je grandis. Mes parents semblaient s'être résolus à ce que leur fille ne possède aucun talent. Mais j'étais belle, très belle. Alors...
    En vérité, mes parents rêvaient de me faire rentrer dans la ''cour des grands''. Le palais royal... Il voulait faire de moi une noble, me voir épouser un haut gradé de ce monde. Si je ne pouvais intéresser les aristocrates par mes talents, je les intéressais fortement par mon physique.

    '' Mlle Rosaleen...?''
    Je me tournais vers le jeune homme en question. Il me souriait, élégant. Les cheveux bruns, le regard clair, il semblait vouloir m'inviter à danser.
    Âgée de dix sept ans, j'étais devenue très attirante pour les hommes. Belle, raffinée, sortie d'un milieu aisé, j'avais appris à soutenir leur regard sans gène. Mes cheveux me tombant aux reins, je les avaient relevés en une coupe élégante, pour les faire retomber dans mon dos. Vêtue d'une robe d'un bleu chatoyant, je semblais faite pour ce milieu, me mouvant avec grâce et naturel parmi les invités, ma jeunesse et mon regard bleuté me conférant une agréable fraicheur à admirer.
    Ma mère arriva, et fit un un ''non'' au jeune homme, un sourire faussement désolé sur les lèvres.
    '' Rosa! Ce garçon n'est qu'un petit noble sans avenir! Fais attention un peu! Imagine qu'un prétendant intéressant t'es vue discuter avec lui...''
    Elle m'avait attrapé par le bras, je me dégageai brutalement. Mes yeux lui jetaient des éclairs, et je fixais cette femme si étrangère à mes yeux à présent. Serena avait vieillie. Devenue plus sévère, elle avait perdue de un peu de sa douceur dans son regard autrefois si lumineux.
    Je la fixai sans rien dire. L'estime pour mes parents avaient baissée de beaucoup depuis mon enfance. Tout ce que je savais, c'était qu'à présent, je passais mon temps à m'exposer aux regards malsains des nobles les plus près de la cour, et tel une marchandise en vente, mes parents venaient attirer les futurs acheteurs potentiels. Je méprisais cette vie, bien qu'ayant rapidement compris que si je voulais garder un train de vie aussi luxueux que celui que j'avais, je devrai continuer ainsi. Ma mère ne cessait de me rabâcher les oreilles avec l'argent. Je crois à présent, qu'elle avait réellement peur pour moi, qu'elle ne voulait pas que je devienne comme elle était avant d'épouser mon père, obligé de travailler, ne sachant pas comment sera le lendemain, et si j'aurais même de quoi manger... Mais je ne comprenais pas. J'avais toujours vécue dans le confort. Le manque, la faim, l'envie d'une plus haute vie, m'avaient toujours étaient étrangers. C'est donc avec peu d'enthousiasme que je suivais mes parents dans leur quête de gloire et de paillette. Ma mère était très douée dans ce domaine. Se liant rapidement avec le premier porte monnaie sur pattes venu, elle savait faire de la publicité pour la jolie chose que j'étais. ''Se faire des contacts'' me disait-elle sans cesse. Souvent moi même obligée de passer l'après midi en toute innocence avec une telle personne, capable de me faire intégrer le milieu fermé de ces nobles gens, j'appris à me taire. À écouter. La politesse n'avait plus de secret pour moi. Mon but semblait de me trouver un riche mari, apparemment. Ce que je pensais ne comptais pas. Mais je suppose que, dans cette sombre période de l'adolescence, la non existence de ses enfants devenait traditionnelle...
    J'en venais à les ignorer, ces parents si pleins d'espoir pour leur fille unique. J'acceptais pourtant de respecter leurs désirs, je marchais avec eux dans les soirées prisées, je souriais aimablement aux jeunes hommes venue chercher un peu de ma compagnie.
    En vérité, j'étais lâche... Je n'arrivais pas à me résoudre à leur dire ''non'', à sortir des jolies robes pour m'enfuir ailleurs, dans un endroit où je serais véritablement à ma place... Mais je laissais la vie continuer. Comment refuser face au sourire aimant de ceux qui m'ont tout donné? Pas assez courageuse à mon goût, je maudissais ma peur de l'inconnu, mon refus d'échapper à cette vie si bien réglée...
    Et si, après tout, la solution était là? S'enfuir, s'enfuir vite...

    Je pleurais. Face aux cercueils vide de mes parents, il y avait peu de personne autour de moi. Le reste de ma famille, certains voisins compatissants...
    Accident d'aéronef. L'appareil était venu se cracher contre la fadeur du trottoir, mes parents étaient simplement au mauvais endroit au mauvais moment... Il y eu un autre mort, parait-il. Je m'en moquais. Tout ce que je constatais, c'était que mes parents n'avaient pu être présenté dans un cercueil, trop abimés par l'accident, et que moi, comme la première des idiotes, je pleurais sans réussir à m'arrêter, consciente des regards que les convives de noir vêtue me jetais.
    Je pus récupérer le médaillon de ma mère, une montre à gousset. L'heure était arrêtée sur le moment précis où cette dernière toucha le sol sous les cris des passants, apeurés par l'aéronef. Je ne la fis jamais réparer.
    Mais la vie continuais...


    J'étais mal à l'aise. C'était la première fois que je venais à une soirée si prestigieuse, et mes parents n'étaient plus là pour me soutenir. À quoi bon continuer... Souvent, je faillis abandonner ce projet, ne plus viser la cour royale, mais sinon... Sinon, qu'allais-je devenir? Il me fallait de l'argent, et vite. Je ne pourrais vivre éternellement sur mon héritage, et j'économisais déjà depuis des mois. Je n'allais pas pouvoir garder ce train de vie très longtemps.
    Blottie dans l'ombre d'un mur, légèrement à l'écart du plus gros de la foule, j'observais les gens.. Ma robe pale que j'avais revêtue pour l'occasion m'avait coûté horriblement chère, mais je comptais beaucoup sur cette soirée. Il était si incroyable que je fusse invitée... Je ne sais qui avait expédier l'invitation, l'expéditeur n'y était pas précisé. Mais j'avais saisie l'occasion. Or de question pour moi de laisser passer une fête au palais impérial. La famille royale y serait, je me forçais donc à y aller.
    Cela faisait un an que mes parents étaient morts. Moi qui, les avait haïs pendant cette triste période où j'enchainais fêtes sur fêtes, gardais à présent la culpabilité de n'avoir pas su me montrer plus reconnaissante envers eux, qui, après tout, n'avaient voulus que mon bien.
    Mes cheveux étaient lisses, lâchés dans mon dos, à défaut d'avoir trouvé la bonne coiffure. Les minutes passant, je me résignais à partir, après avoir refusé plusieurs fois la compagnie d'hommes qui, je savais, n'avait pas les moyens pour ma présence, bien que de nobles statuts. Je me dirigeai vers la porte, quand je le vis, tout sourire à mon égard. Je ne le reconnus pas immédiatement, perdue dans mes pensées, avant de le reconnaître comme le prince ainé Leeron O'Connor. Il était debout près de la porte, se dirigeant vers moi. Je tournai légèrement le regard, pour voir si il n'allait pas plutôt vers une autre, mais non, je ne me trompais pas. Prenant mon courage à deux mains, je lui adressais le plus beau de mes sourires. Il me salua, et commença à discuter. Je fus un peu surprise. Il était dit de cet homme que ce n'était qu'une brute, un être assoiffé de sang, mais il se révélait incroyablement doux et charmant envers moi.
    '' Alors, tu ne me présente pas?''
    Je me retournai, surprise, avant de m'incliner d'une révérence des plus vives, ne m'attendant certainement pas à cela. L'Empereur se joint à notre discussion, et je sentis mon cœur battre plus fort, intimidée par la présence de deux personnes aussi importantes. J'allais devoir assurer... Si j'arrivais à faire bonne impression, j'aurais certainement plus de facilité à me faire des contacts avec les hauts gradés. Fort heureusement pour moi, je ne rougis pas, et me conduis comme la plus parfaite des filles de bonne famille. Le prince se retira, et je me retrouvais seule avec l'Empereur, qui semblait ravis de ma présence.

    Je fus souvent réinvité au palais après cette soirée. Il fut extrêmement simple pour moi de voir que je plaisais à l'Empereur, qui délaissais certaine de ses maîtresses quand j'apparaissais dans la pièce. Profitant de l'occasion, je ne lui refusais rien, et deviens en un temps record sa favorite. Il découvrit mon don, et en semblait ravit, très intéressé par les possibilités de celui ci, bien que je me répétais souvent sur le fait que je n'en avais aucun contrôle.
    Vivant peu de temps après au palais, je passais plus du temps à discuter avec cet homme complexe mais charmant à mon égard, qu'à le satisfaire dans son lit. Son besoin de se confier me semblait étonnant, mais je ne disait rien, sinon pour le rassurer. Je savais me taire.
    Parfois, je voyais Leeron. Il me venait me parler, je profitais de sa compagnie avec joie. J'étais bien avec lui. Il me faisais penser à autres choses qu'au coups bas des autres maîtresses de l'Empereur à mon égard, des rumeurs circulant au sujet de tous, même de moi. Toujours aussi gentil avec moi, il se lançait parfois dans des discussions cultivées, voir philosophes, et je lui souriais, amusée de ses efforts pour m'être agréable. Mais me souvenant du lien que j'entretenais avec son père, je me contentais de discuter avec lui, peut-être avec plus de sourires que je n'aurais du, mais qu'importe.


    Je suis amoureuse.
    Juste cette pensée, enivrante et tentatrice, se répandant dans tout mon être. Je voyais de plus en en plus souvent Leeron, et mes sentiments, d'abords confus et déstabilisants, se firent finalement clairement entendre. Mais je ne pouvais rien faire. Je ne savais même pas si mon amour était réciproque, si Leeron tenait ne serait-ce qu'un peu à ma personne. Alors, la vie au palais continuait comme à son habitude... De toute façon, Raziel me tuerait si je venais à le tromper. Au bout de quelques mois à le cotoyer, j'avais finalement commencer à cerner cet être imbu et paranoïaque, trop fier pour admettre qu'une femme se refuse à lui en faveur d'un autre homme. Je continuais donc de faire comme si il n'y avais rien.
    Et pourtant.

    Depuis un an que je vivais au palais impérial, et je venais de me mettre en danger de mort en un temps aussi admirable que mon ascension sociale.
    Leeron était finalement venu m'avouer son amour, et, trop imprudente, je n'avais que peu réfléchis avant de me jeter dans ses bras. Je sais que je fais une erreur, mais... Plus les jours passent, plus mes sentiments pour lui se renforcent. L'on dit que plus une histoire dure, plus la chute est mortelle... J'en mesurais à présent toute la valeur. La menace de Raziel se faisait chaque jour plus présence dans mon esprit. Mais la nuit tombée, j'essayais de l'oublier pour retrouver Leeron, rassurée dans ses bras tout en étant on ne peut plus en danger à cause de cela.

    Un an passa à nouveau, la vie au palais devenait habituelle. Malgré les premiers mois où, apeurée à l'idée de me faire découvrir, je demeurais en alerte constante, je ne me fis jamais attraper. Ma vigilance diminua donc, et mon emploi du temps se résumait en gros à quelques heures avec Raziel quand ce dernier souhaitait me voir, discuter avec quelques amies que je m'étaient faites au palais, participer aux soirées et aux événements de la cour, et rejoindre Leeron la nuit en cachette quand je le pouvais.
    À présent, bloquée entre mon amour pour Leeron et la menace de l'Empereur, je vis finalement au jour le jour, essayant de ne plus penser au lendemain, tout en cachant du mieux que je le pouvais mon secret aux yeux de cette cour mortelle.

    La vie est éphémère, profitons en, disait un vieux proverbe.


    «WHO ARE YOU? »
    '' Dis-nous quel Geek tu es vraiment! *w*

    Ton prénom/pseudo ▬ Zea
    Ton âge ▬ 17 ans
    Moyenne de connexion ▬ 6-7/10.
    Ton niveau de RP ▬ Moyen/Bon
    Multicomptes ▬ Aucun
    Comment as tu connu le forum ▬ Par partenariat :p
    As-tu bien lu le règlement ? ▬ Ok - Sven
    Suggestions d'amélioration ou autres ▬ Rien à redire, ce forum est tout simplement magnifique, bravo à ses créateurs:



Dernière édition par Rosaleen J. Hamilton le Mer 15 Sep - 23:32, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Rosaleen J. Hamilton [FINIE]   Rosaleen J. Hamilton [FINIE] EmptyLun 30 Aoû - 23:40

Fiche terminée.
J'ai essayé de donner plus de profondeur à Rosaleen, qu'elle ne soit pas trop ''Mary Sue'', mais si cela ne correspond pas à votre idée du prédéfini, je modifie sans problème.
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MessageSujet: Re: Rosaleen J. Hamilton [FINIE]   Rosaleen J. Hamilton [FINIE] EmptyMar 31 Aoû - 14:27

Bienvenue à Karnevale Avenue la miss :D !!

Alors, moi je ne vois aucun problème, tu sembles avoir bien compris le personnage ! Donc tu es validéééééée !!
*j'aime ton perso, malgré qu'il soit tout rose xD*
Amuse toi bien parmi nous !!

Et n'oublie pas de remplir ton profil ;)
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MessageSujet: Re: Rosaleen J. Hamilton [FINIE]   Rosaleen J. Hamilton [FINIE] EmptyMar 31 Aoû - 14:30

Merci beaucoup! n_n
* oui, moi aussi j'aime par le rose u_u" ironie. Mais j'aimais bien ce personnage *-*

Encore merci =)
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MessageSujet: Re: Rosaleen J. Hamilton [FINIE]   Rosaleen J. Hamilton [FINIE] Empty

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