KARNEVALE AVENUE ♫
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
OUVERTURE DE LA VERSION 2 DU FORUM!
Tout se passe donc désormais ici -> http://karnevale-avenue2.forumactif.org !
(Si vous êtes membre d'ici et que vous n'avez pas encore pensé à votre fiche, etc,
ne vous faites pas de soucis, vous pouvez vous inscrire
et on pourra tout arranger après !)
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

 

 " Pandi Panda ♪" [PV Takeru]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité


" Pandi Panda ♪" [PV Takeru] Vide
MessageSujet: " Pandi Panda ♪" [PV Takeru]   " Pandi Panda ♪" [PV Takeru] EmptySam 11 Sep - 22:24

    Ayden n’aurait pas du se réveiller ce jour-là. En fait, il n’aurait même pas du penser à vouloir se réveiller. Car lorsqu’il avait ouvert un œil, c’en était déjà fini de lui. Il n’avait été que la vulgaire proie d’une tornade blonde suivie de plusieurs assistants aux couleurs trop chatoyantes pour un être qui venait de s’éveiller. Travailler en tant qu’hôte n’était définitivement pas de tout repos. Du moins, pas lorsque certains d’entre eux avaient des idées beaucoup trop étranges et les appliquaient sans chercher à savoir si tout le monde était d’accord. Au début, il avait pensé que tout cela n’était qu’un autre rêve qu’il visitait, où étrangement il en était parti intégrante. Lentement, il s’était redressé sur son lit, cherchant à tâtons ses clopes sur sa table de chevet. Enormément de grognements plus tard, sa main était tombée sur quelque chose de bien plus mou qu’un paquet de roulés. C’était sûrement à ce moment-là qu’il aurait du s’enfuir. Partir très loin sans jamais chercher à revenir. Seulement, le McLayten n’était pas très vif aux heures matinales. Les yeux grands ouverts (autant que le peut un ours qui sort de l’hibernation), il avait approché l’objet non identifié de son visage, réalisant que, définitivement, il ne pourrait pas le fumer. C’était une sorte de chapeau que mettaient certains adolescents dans la rue. Du tissu pelucheux, noir et blanc, des oreilles cousues sur le dessus. Le brun grogna sachant d’avance qu’il s’était fait avoir. C’était toujours quand sa journée commençait autrement qu’à l’habitude que quelque chose se préparait dans l’ombre. A vrai dire, il était facile de berner l’hôte dès que celui-ci décidait de dormir sur son lieu de travail. Et les rires dans le couloir étaient de mauvais augure. Soit. En preux chevalier prêt à combattre son destin, le fumeur retomba lourdement en arrière et enfonça sa tête aussi loin qu’il le put dans les oreillers. Il fallait qu’il disparaisse, qu’il se réveille dans son appartement loin de cet endroit de fou où pour discuter tranquillement avec ses clientes, il fallait déjouer tous les plans des employés. Pour peur, Ayden aurait peut-être songer au suicide s’il n’avait pas retrouvé son paquet de cigarette en laissant sa main traîner par terre.

    «
    Monsieur McLayten, vous avez des rendez-vous dans exactement une heure, et vous travaillez avec monsieur Mosuke aujourd’hui. »

    Mince. Même Take’ s’était fait prendre ? Impossible. Il n’y avait que le flemmard de diplomate pour oublier que s’endormir au premier étage était signe d’une galère prochaine. Comment allaient-ils faire pour lui mettre ce bonnet sur la tête ? Pendant qu’il se posait toutes ces questions existentielles, le jeune homme qui était venu lui parler posa un paquet sur ses pieds et s’échappa aussi vite qu’un ninja. Ayden avait déjà perdu, alors, à quoi bon lutter ? Il pressentait un affreux mal de tête. L’ours grognon se décida enfin à passer une jambe hors de ses couvertures, pour enfin se retrouver assis au bord du lit. Lentement, il saisit le briquet encore en vie sur sa table de chevet et alluma une cigarette sans bruit. Après avoir passé une main dans ses cheveux et bailler à s’en décrocher les mâchoires, il osa enfin jeter un coup d’œil à ses habits. Pour l’instant, il ne voyait qu’un tee-shirt tout ce qu’il y avait de banal et un pantalon dans le même style. Puis, une forme étrange à sa porte attira ses yeux. Rond. Ce fut la seule pensée intelligente qui parvint à son cerveau lorsqu’il comprit ce qui lui arrivait. Un déguisement de panda…Un….déguisement de…PANDA ! Il sursauta tant son cri mental fut puissant.

    «
    Jamais je ne mettrais ça. »

    Une petite tête dépassa entre la porte et le mur, dévoilant le jeune garçon qui l’avait réveillé. Un petit rouquin plein de tâches de rousseurs et apparemment très heureux d’effectuer la besogne qu’on lui avait donné.

    «
    Pourtant monsieur, si je puis me permettre, vous ne sortirez pas tant que vous ne l’aurez pas mis ! »

    Et la porte de claquer, et le verrou de chanter. Très bien. Tout ceci ne serait qu’une question de patience. Ayden avait tout son temps après tout. Il ne s’abaisserait jamais à porter ce genre d’accoutrement. Un animal ! Comme si lui, un être pour la culture et le raffinement était plus important que sa propre vie, allait jouer l’animateur de fête foraine ! Personne ne pensait au personnage qu’il jouait dans cette maison ! Comment le taciturne diplomate allait-il survivre à cet affront ?

    A vrai dire, le brun n’eut même pas le temps de finir sa cigarette. Une nouvelle tête s’introduisit dans sa chambre, avec un air beaucoup plus sérieux que celle du rouquin d’avant. C’était le secrétaire principal, un homme avec qui on ne plaisantait pas. Il se racla la gorge d’un air très méprisant et planta ses yeux dans ceux du fumeur.

    «
    Monsieur, si vous ratez le premier rendez-vous de la journée, vous nous devrez un mois de salaire et la mauvaise humeur de Kathleen Rosalia. »

    Ah tiens, il l’avait oublié celle-là. Kathleen était une femme qui devait avoir la trentaine. D’un naturel lunatique, elle changeait sans cesse de favoris au sein du cercle d’hôte. Cette semaine, il semblait qu’Ayden avait été le nouveau chouchou et ça n’était pas forcément un très grand privilège. Mme Rosalia avait beau faire partie de ces femmes sans qui l’association d’hôte serait ruinée, elle était beaucoup trop collante au goût du fumeur. Elle prenait ses rendez-vous extrêmement tôt ou tard, sans jamais s’inquiéter de dépasser le quota d’une ou deux heures en plus. Sa manie d’agripper le bras de son interlocuteur donnait au brun des idées plutôt désagréables. En fait, on aurait pu donner un ballon gonflé à l’hélium à cette dame que ça n’aurait pas fait de différences. Elle aimait « patouner, câliner » et tout ce qui sonnait niaisement à l’oreille en incluant de promener sa main sur les joues ou les bras des hôtes. De quoi rendre le grand solitaire fou de dégoût. Malheureusement, jamais Ayden ne pourrait rembourser un rendez-vous qui n’aurait pas plu à Kathleen ou auquel il n’aurait pas assisté. Autant dire que cette fois, il était K.O. Avec un soupir résigné, il se dirigea vers la pile d’habits qui n’avaient aucun problème et se changea lentement. Puis il alla toquer à sa propre porte et soupira.

    «
    Je peux au moins me laver avant d’enfiler cette horreur ? »

    On lui ouvrit aussitôt, des jeunes hommes formant un barrage jusqu’à la porte de la salle de bain pour ne pas qu’il s’enfuit. C’était un peu trop, quand même. Ayden s’empara du costume et se dirigea jusqu’à la salle d’eau, pas encore sur que tout ceci ne soit pas qu’un cauchemar. Il prit une rapide douche froide et, une fois sa toilette terminée, posa un regard dépité sur le complexe ours-vache qu’il allait devenir. Pour commencer, il décida d’essayer de mettre un pied, pour voir si rien n’allait l’attaquer pendant qu’il entreprendrait de fermer l’engin. Rien ne se passa. Finalement, il réussit à se glisser entièrement dans la combinaison qui montait jusqu’à son cou. Voilà. Le fumeur venait de prendre vingt kilos d’un seul coup, sans même avoir commencé à tenter d’arrêter la clope. Avec un soupir résigné, il tenta de se tourner pour remonter la fermeture éclair. Evidemment, il n’arriva pas à l’atteindre. Comme s’il avait appelé au secours, la porte s’ouvrit à ce moment-là et le rouquin vint attacher son costume et planter son bonnet sur ses oreilles. Maintenant, il était enfin totalement ridicule. Il lui fallait un café. Au moins dix paquets de cigarettes. Et du courage.

    Une fois arrivé dans la salle principale, la première pensée d’Ayden fut pour Takeru. Il pria de tout son être pour que son camarade ait échappé à son sort et pour que le papa de tous les hôtes soit le seul à devenir l’hôte préféré des moins de dix ans. Pour l’instant en tout cas, il ne voyait aucun décédé, ce qui signifiait qu’il n’y avait pas non plus de Take’ en panda. Avec la plus grande précaution possible, Ay’ se dirigea jusqu’au bar, où son serveur habituel l’avait déjà remarqué et pouffait dans son bouc d’ado pressé d’être grand (oui, le McLayten se permettait des petites méchancetés dans ce genre de situation.). Le plus difficile fut cependant de s’asseoir à une des hautes chaises. A vrai dire, l’hôte finit par rester debout, sa mine s’assombrissait au fil des secondes. Combien de temps allait-il tenir ? C’était difficile à prévoir.

    «
    Sers moi un bol de café, tiens. Un énorme bol, au moins aussi grand que ma tête, comme ça je pourrais me noyer moi, ou toi si tu continues à rire comme une poule qui pousse pour pondre ! »

    Nerveusement, Ayden sortit une cigarette de sa poche (au moins, ce truc avait des poches !) et l’alluma, faisant valser son principe de ne fumer qu’une seule fois à l’intérieur du bâtiment et les autres fois de faire un effort pour sortir dehors. Etrangement, son café arriva très vite et, disparu presque aussitôt dans le ventre de l’hôte. Il n’adressa même pas un petit sourire à la blondinette qui livrait le pain frais. Son cerveau cherchait un moyen d’échapper à son sort. Au moins, avait-il la certitude qu’il ne serait pas seul avec Kathleen Rosalia, puisqu’il travaillait avec Takeru toute la journée.

    Encore fallait-il que Take’ rapplique…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité


" Pandi Panda ♪" [PV Takeru] Vide
MessageSujet: Re: " Pandi Panda ♪" [PV Takeru]   " Pandi Panda ♪" [PV Takeru] EmptyDim 12 Sep - 18:00

    La mer. A perte de vue. Misamoto tenait par la main son fils ainé Takeru, devant cette gigantesque tache bleue dominant l’horizon. A huit ans, la petite tête brune gardait cet éternel calme si paradoxal pour un enfant. Seul, ses yeux trahissaient son émerveillement. Son regard perçant embrassait le paysage pour en absorber les innombrables merveilles se dressant devant lui. Son père jetait des petits coup d’œil à son attention. L’inquiétude de Saiya, peut-être compliquait et incitait le petit à se renfermer dans sa coquille pour ne rendre de compte à personne. A l’époque, si ils avaient su directement que leur fils faisait partie des infectés par le Karnevale, surement n’aurait il pas eu à se confronter à des examens médicaux particulièrement désagréables. Changement de décor. Alzen et sa technologie de pointe. Takeru dans un aéronef contemple des hauteurs la ville, les bâtiments sophistiqués où grouillent des centaines de milliers d’individus pour vaquer comme des automates à leurs occupations quotidiennes. Un jour, il entrerait dans la danse inévitable imposée par la société moderne. Travailler pour vivre et construire son avenir, la banalité que certaines vies goutaient et ne rejetaient pas. Soudain, la scène bascula, s’écroula dans un fracas dissonant et déséquilibrant. L’expression sereine lisible sur les traits de son paternel se transforma en rictus d’effroi et d’incompréhension. Tendant une main secourable à l’enfant, ce dernier ne parvient pas à la saisir pour l’empêcher de basculer alors que leur moyen de transport dans sa chute inévitable provoqua la mort d’une dizaine de personnes.

    Le cri d’une respiration. Le souffle lent.
    L’hôte émergea brutalement de son sommeil pour ébranler les songes qui le chassaient sans répit. Cauchemar ? Des silhouettes sombres et inhumaines qui lui parlent, qui l’appellent, qui disent son nom en continu. Veulent-elles le rendre fou? Si, il répond à ces voix, il sait qu’elles continueront de plus en plus, inlassablement, à hurler, à rigoler, à minauder son nom dans différentes gammes et arpèges. Il ne pourra plus s’en débarrasser. Continuellement, telles des mouches affamées autour d’une carcasse sanguinolente, émettant des bourdonnements pénibles, elles le martèlent pour induire en lui un sentiment pesant de culpabilité. Pourquoi ? Depuis quand Takeru gardait-il sur sa conscience la mort de son père ? En quoi était-il irrévocablement le responsable ? En ce jour fatidique, aucun autre membre n’avait accompagné le père de la famille Mosuke à son travail. La malchance s’accrochait fatalement aux innocents ? L’ainé assit sur sa table en cours, écoutait d’une oreille attentive les directives de son professeur de l’époque sans même s’imaginer qu’à côté de cette journée tranquille, un drame avait eu lieu. Dans ce cas, cette souffrance qui ressurgissait à l’intérieur du domaine des rêves l’épouvantait lorsqu’il se raccrochait vivement à la réalité. Le monde est injuste c’est un fait irrévocable. Mais que peut-il bien faire ? Le jeune homme se rappelait des dernières paroles de son paternel; « Prend soin de maman et de tes frères. Veille à ce que rien ne manque si un jour il arrivait quelque chose, j’ai besoin d’un bras droit pour m’aider dans mon travail, d’accord Take-kun ? » Trouvant la recommandation plus proche d’un ordre et d’une réplique indiscutable, du haut de ses quatorze ans, le bambin engageait déjà un poste à haut responsabilité au sein de sa famille.

    Affalé sur le canapé du salon, la veille le Karnevalien ne trouva pas la force pour se déshabiller et rejoindre son lit. Les soirées chez les hôtes n’offraient aucun repos. Voilà qu’à présent, il manquait de basculer hors du confortable meuble pour rejoindre aussitôt la rudesse du sol. Tentant de remettre de l’ordre dans sa chevelure aux épis sauvages, puis se passant une main sur le visage pour frotter sa peau au teint épuisé, la clarté du jour passait à travers une fenêtre que le propriétaire avait oublié de barrer par le volet. D’un air maussade, au moment où il s’apprêtait à reprendre position pour se réinstaller plus confortablement, le volume alarmant de son portable creva le silence trônant dans la pièce. Etouffant un grognement, l'hôte réussit à l’attraper dès le retentissement de la troisième sonnerie. D’une voix pâteuse, il émit d‘un ton faible et endormi « Takeru à l’appareil ». Une voix féminine lui coupa la parole pour lui indiquer sa provenance. Une employée appartenant à la maison d’hôte détenait l’audace de le prévenir qu’un problème urgent requérait son aide dans les plus brefs délais et que monsieur devait immédiatement se déplacer jusqu’à l’établissement. Bip…bip….
    Une urgence ? Dans un seul mouvement Takeru attrapa son manteau et se dirigea hors de son appartement en direction de son lieu de travail. Depuis qu’il détenait ce poste d’hôte dans ce village festif hors de portée des persécuteurs de l’empereur en compagnie de son cousin, des situations comme celle-ci se produisaient fréquemment. L’habitude prenait le dessus et l’attitude du concerné n’étonnait plus son entourage devant une indifférence constante. Parfois contraints d’offrir des spectacles chevaleresques aux clientes, Takeru s’assurait toujours d’éviter les ennuis et les conséquences désastreuses qui se déroulaient dans l’enchainement des événements incroyables. La vie de Karvenale Avenue n’apportait aucune trêve à ces jeunes hommes réputés pour ouvrir leur cœur aux femmes de tout âge et de toute origine. Laissez vous tenter par leur don mesdemoiselles, jamais vous ne le regretterez !

    Enfin devant l’entrée, deux garçons accourent à ses côtés. Si l’un laissa passer un sourire étrange sur ses lèvres l’autre conservait une mine ferme à son égard. Ne s’embêtant point en discours futile, Takeru les suivit sans discuter. A l’intérieur on l’emmena vers l’aile strictement réservée aux hôtes. Un jeune rouquin l’attendait, une boite plus ou moins imposante à la main. Sans poser de question, il l’a donna à l’hôte, lui indiqua la porte d’une salle de bain et partit dans la direction opposée. Arquant un sourcil, Takeru retourna le colis léger entre ses doigts pour en découvrir le contenu. C’est alors qu’il dénicha un post-it sur un des côtés.

    « Rendez vous auprès de miss Kathleen Rosalia, veuillez transmettre ceci à l’hôte Takeru Mosuke. »

    Le protagoniste entreprit d’ouvrir la boite. Il émit plusieurs battement de cils en se confrontant au contenu. Avec fluidité, il pénétra dans la pièce pour se changer puisque visiblement, on lui présentait un nouvel accoutrement. Surement une bonne attention de la part d’une cliente puisqu’il se rappela trop tard, qu’il avait gardé son costume de la précédente soirée. Réussissant à sortir ce qu’il croyait être un autre ensemble chic et distingué, le costume insolite retomba mollement sur le carrelage arrachant une expression de stupeur au brun. A peine eut-il eu l’occasion de réaliser qu’il venait de tomber tout droit dans un traquenard, sa main ne parvient pas à ouvrir la porte ayant été verrouillée…
    Cette Rosalia, de réputation son nom lui revenait en mémoire, oui, une femme qui s’amusait par tous les moyens les plus grotesques en compagnie des hôtes pour pimenter ses journées dites ennuyantes. On racontait que certains avaient demandé leur démission parce qu’elle s’avérait horrible et insupportable. Son choix se reportait donc sur lui. La pauvre victime aurait préféré qu’un autre de ses camarades ne soit le dindon de la farce, mais apparemment ce ne fut pas le cas. La journée promettait d’être longue, très longue.

    « Vous voulez un coup de main ? »

    Le petit roux de tout à l’heure libéra Takeru de sa prison, tandis qu’il essayait de refermer en vain la fermeture fixée sur le derrière de son uniforme. L’enfant avec un gigantesque sourire ne le quittait pas des yeux, tandis que l’homme panda paraissait pour le moins obtus d’être accoutré d’une manière aussi peu protocolaire. Habillé de pied en cape, il intima à l’hôte de se hâter puisque l’heure du rendez-vous approchait. Contraint de se déplacer dans cette tenue, l’intéressé avala une grande bouffée d’air puis assembla tout le courage qui l’habitait pour arpenter la sortie. Peut être allait-il subir la plus grosse humiliation de sa vie. Une malédiction ! Toutefois le destin préfère s’acharner sur plusieurs cibles et quel étonnement que de voir dans le hall principal de cet établissement si réputé un autre panda humain ! L’individu regarda silencieusement son partenaire installé auprès du bar le dos tourné à lui. Vue sa grande taille, il hésitait entre plusieurs noms circulant dans sa tête, et finalement n’arrivant pas à résoudre cette fugace énigme, il alla à sa rencontre. Le barman qui délicatement nettoyait ses verres releva la tête à l’approche de Takeru. Ne pouvant réprimer son hilarité, il esclaffa bouche grand ouverte, devant la moue boudeuse du jeune homme.

    « C’est moi ou, on se fait envahir ?! »

    Aucun son ne s’échappa de la bouche du second panda. Pour lui, c’était une perte de temps que de rétorquer sur un ton méprisant à cet homme. Au lieu de répliquer son regard glacial opéra dans un silence mortel, jaugeant l’employé qui n’obtenant pas de réponse préféra s’éclipser pour laisser les deux hôtes discuter entre eux…



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité


" Pandi Panda ♪" [PV Takeru] Vide
MessageSujet: Re: " Pandi Panda ♪" [PV Takeru]   " Pandi Panda ♪" [PV Takeru] EmptySam 25 Sep - 18:00

    Au moins, le ridicule ne tuait pas.

    C’était l’unique pensée qui réconfortait Ayden, à ce moment. Les coudes appuyés sur le comptoir, la tête repliée vers sa tasse de café, il réfléchissait. Il fallait absolument faire tourner les choses à leur avantage. Interrogeant le breuvage noir sans guère avoir de réponses à ses tourments matinaux, le jeune homme finit par soupirer, laissant son esprit planer à quelques lieux d’ici. Il n’avait jamais enfilé de costume dans le genre avant, ni même eu l’occasion de voir quelqu’un habillé de la sorte. Tout en restant quelque chose d’absurde pour lui, il se demanda pourquoi aucun de ses souvenirs d’enfant n’avaient de couleurs aussi chatoyantes et de gloussements aussi étranges qui environnaient les animateurs de son genre. A croire que jamais ses parents n’avaient cherché à le sortir de sa bibliothèque. Leur sortie en famille n’avait, de toutes manières, jamais eu ce goût-là. Le goût d’un relâchement d’après lui. Ça n’était définitivement pas le genre d’occupations à laquelle il aurait voulu participer. Paradoxalement, l’image du panda lui rappelait un projet qu’avait proposé un lors d’une réunion diplomatique sur le moyen d’améliorer la relation entre Alzen et Amenthalys. L’image était sensée devenir la mascotte des deux villes. On l’aurait incluse dans les prospectus, les pubs télévisées et autres moyens audiovisuels pour que les gens se sentent appartenir à deux villes différentes. Ayden ne savait pas ce qu’était devenu ce projet. C’était dommage, quelque part. Il aurait voulu voir de ses propres yeux ce qu’aurait donné une telle idée. Peut-être que le panda s’était changé en la tête de l’empereur avec le temps. L’hôte l’imagina un instant à sa place, dans ce costume ridicule, en train de vanter les mérites d’un produit auquel on avait ajouté des conservateurs suffisamment puissants pour qu’il fasse le trajet entre les villes sans se détériorer d’une seule fibre. Vraiment, si le brun n’avait pas été lui-même dans ce genre de situation ridicule, il aurait bien rit. Il se décida alors à entamer sa boisson. La chaleur apaisait son œsophage tandis que, mieux réveillé, il jetait un regard circulaire à la pièce principale.

    Des canapés, des voiles, des tables basses. Le salon ressemblait quelque part à une pièce orientale, les couleurs chaudes allant du rouge au doré. D’un rapide coup d’œil, Ayden vérifia que Mme Rosalia n’était pas encore arrivée. Elle s’asseyait toujours au même endroit. Ce canapé sablé aux coussins d’écumes prêt du présentoir aux bouchées. Pour l’instant il n’y avait aucune trace d’elle. A vrai dire, le brun était peut-être descendu un peu trop tôt. La pièce n’était pas tellement peuplée, et seul un d’entre eux travaillait déjà, riant discrètement avec deux jeunes femmes. La tension dans les épaules du fumeur chuta d’un cran. Au moins, il avait du temps pour s’accoutumer à l’idée de cette journée. Il n’avait pas été jeté dans l’arène trop brutalement. Il sirota encore un peu de café, cherchant quelques têtes connues. Mis à part le rouquin qui avait fermé sa combinaison et qui montait précipitamment les escaliers, il ne reconnut personne. Le nombre d’employés était tel qu’ils ne se connaitraient jamais tous. Du moins, il était difficile pour les personnes comme Ayden d’approcher et de vouloir discuter avec tout le monde. Il suffisait d’une once de bêtise pour qu’une certaine répulsion l’empêche de retenir les noms de certaines personnes. Il sourit légèrement. Au début de sa carrière en tant qu’hôte, il avait même voulu refuser certaines clientes. A ce moment, il n’avait pas encore réalisé tous les enjeux de ce métier. Un métier qui aurait pu être agréable s’il n’y avait pas tous ces événements inattendus. Des événements qui rendraient le fumeur plus cardiaque qu’un paquet de cigarette en plus par jour. Il en mettait sa main à couper ! Il fallait même avouer que sa plus grande peur était qu’un jour, le propriétaire décide qu’ils devaient apprendre une chorégraphie et la danser devant les clientes. Une danse tirée des archives de l’ancien monde, de ces vidéos qu’on appelait « Fanmade » ou « animé », il ne savait plus trop. Lorsqu’il s’était renseigné sur ce sujet, il avait vite arrêté ses recherches, plutôt déstabilisé par la béate stupidité qu’affichaient les personnages concernés.

    «
    C’est moi ou, on se fait envahir ?! »

    Ayden lança un regard mauvais au serveur, alors qu’il reposait sa tasse de café vide sur le comptoir. Il n’avait décidemment aucune idée de la différence entre leur deux salaires, et de la raison qui poussait l’hôte à garder ce costume. Au moins, cette petite phrase permit au brun de savoir que son acolyte était réellement arrivé. Il se tourna légèrement avant de poser son regard sur une tâche noire. Effectivement, Takeru avait été lui aussi attrapé. Et à en croire l’air que son visage affichait, il était sinon moins, aussi contente que le diplomate d’être affublé de ce costume. Il savait, à cause des habitudes de son collègue, qu’il n’était pas le genre d’hôte à plaisanter. A vrai dire, ils formaient le duo des êtres taciturnes de ce lieu. Aussi loin que se souvenait Ayden, Take’ avait toujours été là. Au contraire d’Aaron, il ne lui était pas sauté dessus comme un fou. Et lorsque le brun était perdu dans ses premiers jours de travail, s’asseoir à côté de cet être tranquille avait toujours été d’un certain réconfort. Il n’avait pas visité souvent ses rêves, pourtant. A vrai dire, il n’aimait pas s’infiltrer dans des songes qui s’appuyaient trop sur la réalité.

    Les deux pandas réunis, il restait assez de temps pour envisager de faire quelque chose. Ayden se leva de sa chaise, tenta de mettre ses mains dans ses poches sans en trouver aucune et, haussant les épaules, se rapprocha légèrement.

    «
    Bonjour. Je pense qu’il est inutile de préciser que tous les deux, nous sommes contraint de faire cela. »

    Il grimaça légèrement en désignant son costume. Il n’était même pas évident de se déplacer avec. Les pattes étaient trop larges et lorsque l’hôte levait la jambe, il avait l’impression de déplacer avec lui une sorte de voile, qui, à son grand étonnement, au lieu d’être léger, était pesant. Le jeune homme avait autant l’impression de flotter dans des vêtements trop grands que d’être vêtu d’une armure. En même temps, il était certain que pour conserver un volume qui respecte les courbes d’un panda, les créateurs avaient réalisé leur costume avec du fil de fer ou d’autres sortes de matériaux qui pesaient, au final, un certain poids. Seulement, l’état paranoïaque dans lequel cette blague avait plongé le brun le poussait à penser que peut-être, cette lourdeur avait été spécialement ajoutée pour éviter toute fuite aux possesseurs du costume. Ayden soupira et lissa d’un geste rapide le tissu sur son ventre.

    «
    Je pense qu’on ne pourra rien faire tant qu’on aura pas vu Mme Rosalia. Mais ensuite, il faudrait tourner cette situation à notre avantage… »

    Il fallait avouer que pour le moment, le jeune homme espérait que son acolyte avait ne serait-ce qu’une idée floue. Lui-même était assez préoccupé par la façon dont ils allaient pouvoir désintéressée Kathleen sans qu’elle se décide à ne jamais revenir fréquenter cet établissement.


[H.R.P : Hum désolé pour la longueur du post ><]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


" Pandi Panda ♪" [PV Takeru] Vide
MessageSujet: Re: " Pandi Panda ♪" [PV Takeru]   " Pandi Panda ♪" [PV Takeru] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

" Pandi Panda ♪" [PV Takeru]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
KARNEVALE AVENUE ♫ ::  :: happy end for my memories... * :: rp abandonnés-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit