Aurore & Rps

Aurore Lenaïs Moore

"Vraiment je ne comprend pas la manie de l'homme à chercher le pouvoir absolu. Bien avant la catastrophe on organisait des guerres pour vendre des armes et se faire valoir politiquement.
De nos jours le but a peut- être changé, mais la mentalité reste la même, nous reproduisons sans cesse les erreurs passées et bientôt viendra le jour d'un nouveau cataclysme et au lendemain nous jugerons une nouvelle fois, bon de taire cet épisode et d'élever nos enfants dans l'ignorance.
Les hommes ne valent vraiment rien, prisonniers de nos instincts primitifs nous ne sommes pas plus évolués mentalement que les bêtes !"

Aurore L. Moore

En attente

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En cours
◊ Les sanglots des violons [Oblivion, Carol & Osmanthe]
''Alors ça ressemble à ça une révolution ?! Elle était écœurée par ce barbarisme ambiant. De plus ce n'est pas seulement l'ennemie qui utilise la méthode forte, La violence règne des deux côtés. Certes elle soutient à fond leurs idéaux qui est de renverser le pouvoir, mais pas de cette manière ! La preuve, on ne compte plus les dépouilles abandonnées chaque matin dans les faubourgs, sur les places... Un trou béant qui traverse leur crâne, une plaie suppurante au milieux du ventre, un mince filet de sang remontant hors de leurs lèvres. C'est monstrueux ! Les victimes se trouve être pour la plupart des Karnevaliens mais aussi des policiers, des gens sans histoires que l'on avait torturé, pour obtenir des informations sur la résistance. Des faits similaire se déroule dans les autres villes de Sphéra. Les journaux font silence, bien entendu ils sont tous corrompus par le régime ! pendant ce temps ils déversent à gros flots leurs propagande. On voit bien que les habitants ne savent plus où se mettre ils sont terrorisés.''
◊ Too much sand kills the sand & Some sand only some sand [Osmanthe]
"Les rues d'Opales sont recouvertes d'une couche de sable provenant du désert. Les quartiers populaires sont construits sur la plus haute ville de la cité. Ainsi le bourg moins protégé par les murailles, est alloué à toutes les tempêtes et bourrasques. Renfloué par les vents ses poussières jaunes viennent stagner entre les habitations en terres cuites. Les quartiers plus aisés placés à la périphérie de la bastide et, sous l'ombre des fortifications, échappe à cette neige dorée qui tourbillonne et entre par tous les orifices, craque sous les dents. Encore une fois la loi du plus riche est présente même dans les lieux les plus archaïques.
Ces désagréments que peut causer l'or du désert, les habitants d'Opale accoutumés, ne s'en soucient guère. A l'inverse des étrangers qui habitués aux pavés de la Capitales on les pieds "fragiles". Ces couards ne supportent pas ce contact rugueux sur leurs peaux."

◊ Pour l'amour de ma belle [Gaelig]
"Même au portail de la demeure, je n'y croyais pas. Je haïssais Benoît de tout mon être pour m'avoir forcée à y aller, et surtout pour m'y avoir déposée, mais en même temps, il y avait une petite part de reconnaissance en sa faveur, minime mais toujours présente. Je fixais le portail, l'étudiais de haut en bas : on ne pouvait pas faire plus riche. C'était une chance que de connaitre une personne qui elle-même connaissait Aurore, mais c'était autre chose de mettre à bien le plan. Cela faisait plus de deux mois que les quelques mots qu'elle avait prononcé me torturaient, je n'en connaissais même pas la cause, en plus ! Avant d'exécuter toute action compromettante, je me vérifiais de haut en bas. Afin de faire bonne figure devant les parents de la demoiselle, Benoît m'avait conseillé de bien m'habiller. Je me trouvais donc vêtue dans un style bourgeois, sans en faire trop. Mon pantalon était fait d'un tissus dont j'ignorais l'existence jusque là, d'une teinte rougeâtre et loin d'être un slim. Ma chemise blanche à col lavallière tenait dans mon pantalon. Ma veste faite d'un satin marron reposait sur mon bras, tandis que mes lunettes de soleil, ou yeux de mouches, comme j'aimais à les appeler, reposaient sur ma chevelure, qui, grâce au ciel, n'avait pas été touchée. Mes chaussures, quant à elles, n'étaient autre que des escarpins rouges cendrés. Ce n'était vraiment, vraiment pas pratique. J'avais promis à la sœur d'Amael de tout lui rapporter tel quel, mais par la suite, j'avais eu de gros doutes. En tout cas, j'étais impeccable. Je m’approchais du portail, l'examinait en détail, puis le poussait du bout du doigt. Il n'était pas fermé, une chance. Je l'entrouvrais d'un soupçon puis passait entre les deux battants en prenant soin de refermer derrière moi. Je n'y avais pas fait particulièrement attention, mais le spectacle qui m'attendait derrière cette muraille était à couper le souffle. La vue donnait sur quelques hectares de haies et de labyrinthes taillés à la perfection. J'ai beau être myope, la chose était parfaite. Il me fallut attendre quelques instants avant de découvrir le manoir qui, lui aussi, était à coupé le souffle, surtout pour quelqu'un d'aussi simple que moi. Tu m'étonnes qu'il faille faire bonne impression, avec ça !"[Ga']

Terminés
◊ ~~Un mariage à Alzen [Carol]~~ ;
"Pendant près de trois heures elle s'était cassé la tête pour choisir le costume qui lui irait le mieux. Où plutôt celui qui ferait le plus rager ses chers parents. Ces derniers jours la tension montait entre eux, surtout avec ce climat de guerre qui planait dans la capitale. Son père avait reçu une garde renforcée pour se rendre à son travail. Elle avait entendu sa mère se plaindre à ses amies (comme à son ordinaire) que la ville était de moins en moins sûr et qu'il faudra bientôt penser à déménager. Quant à son frère les missions ne manquait pas pour lui, de nombreux Karnevaliens était pris en chasse un peu partout. Aurore voyait tous ces évènements comme les présages d'une révolution imminente. Elle en était ravie, bientôt et avec un peu de chance ce satané Empereur serait pendu haut et court, la corde au cou. Chaque nuit elle s'enfuyait de la demeure familiale pour se rendre dans une des auberges d'Amenthalys, les karnevaliens et les révolutionnaires s'y réunissaient en secret pour échafauder un plan qui puisse aider à renverser le pouvoir. Aurore savait qu'ils n'étaient pas les seuls à se réunir ainsi, de nombreux habitants faisant de même et ils étaient de plus en plus nombreux."
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