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 Home is the Best Place in the World

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MessageSujet: Home is the Best Place in the World   Home is the Best Place in the World EmptyMer 9 Juin - 22:23

    Brise légère, caresse insaisissable d’un vent chaud sur cette peau laiteuse et envie irrépressible de se laisser aller. Clore ses paupières et s’abandonner à la nature, se faire guider en oubliant le sable, la chaleur étouffante, les corps en mouvement tout autour, les épées qui s’entrechoquent, les manifestations d’animosité à l’égard de ses adversaires…

    • " …chiel ! EZECHIEL ! Arrête un peu d’rêvasser si tu n’veux pas goûter à ma lame ! "


    En effet, il était temps de reprendre l’entraînement. Ses lèvres se retroussèrent en un sourire entendu et il scruta la tonne de muscles qui lui faisait face. A croire qu’un char d’assaut ne parviendrait pas à lui passer dessus. Il était de loin l’un des plus redoutables combattants de l’arène et on disait de lui qu’aucun humain ne pouvait venir à bout de sa force : il les anéantissait en quelques minutes. L’imprudent qu’il affrontait aujourd’hui avait eu la chance de le voir à l’œuvre des dizaines de fois, sans jamais s’être proposé pour se mesurer à lui. Analyser ses techniques, les comprendre en vue de les utiliser par la suite, ce n’était pas une mince affaire. Il devait se rendre invisible, avoir une longueur d’avance en bougeant plus rapidement que l’indomptable fauve pour espérer le vaincre. Il n’y avait pas que les échecs qui nécessitaient d’user de son esprit ! Les combats de gladiateurs n’étaient pas aussi barbares que ce qu’on imaginait, en ce sens où la tactique et la stratégie de lutte s’avéraient indispensables pour mettre son rival en défaite. Ezechiel était bien placé pour le savoir. En tant que fils d’un guerrier de légende, sa connaissance en matière de compétition était telle que beaucoup la lui enviaient. Avoir pour professeur et maître un homme aussi talentueux que son père faisait du jeune aristocrate un participant de choix. Aussi, ses apparitions sur le terrain plutôt que dans les gradins se raréfiaient, si bien que Monsieur Bodybuildé ici présent avait la ferme intention de prendre son temps, de ne pas le mettre face contre terre dans l’immédiat et de profiter de ce privilège. Mais les deux concurrents se valaient, en cela qu’ils foulaient depuis des années la même terre, cette roche granuleuse et beige qui les avait vus naître et devenir de valeureux soldats, experts et joueurs. Essuyant d’un revers de la main son front perlé, le plus élancé des deux cligna des yeux en jetant un regard au Soleil, à son zénith. Il ne comptait plus les heures passées à se battre, mais testait sa résistance physique et s’amusait à provoquer verbalement son opposant. Le jaugeant d’un air surpris, il crut bon de lancer une nouvelle pique.

    • " Je pourrais avoir les yeux bandés qu’elle ne sortirait pas de son fourreau ! Allons…qui crois-tu pouvoir défier ainsi ? Je ne suis pas n’importe qui et je m’étonne que tu ne le saches ! "


    Attaque offensive directe. Sans détour ni tentative afin d’éviter le coup porté par l’ennemi. Précision. Rapidité. Echec et Mat. Se retrouvant en-dessous de l’adversaire, Ezechiel s’était simplement laissé glisser sur les grains de sable, avec souplesse et élégance pour ensuite lui asséner un coup fatal en faisant mine de lui trancher la gorge. Un sourire satisfait ornait son visage et le rendait plus que méprisable pour ce pauvre Monsieur Muscles, à la fois étonné et bouillant de rage de s’être fait avoir par un nabot. L’humiliation ne fut que plus difficile à supporter lorsque le jeune et vaillant aristo estima nécessaire de lui donner un cours express sur comment évincer l’autre.

    • " Et bien…On ne t’apprend pas à faire corps avec ton environnement ? Tout ce qui se trouve autour de toi est susceptible de te freiner si tu n’en changes pas. Tu es le seul qui puisse décider d’en tirer avantage ou non. En l’occurrence, je remporte cette partie. Peut-être que tu auras ta revanche…lorsque j’estimerai que tu seras un adversaire potentiel. Sur ce, bonne journée ! "


    Légère inclination. Redressement tout en finesse avant de tourner les talons. Un grognement de rage s’échappa de la gorge du lion qu’on croyait invincible tandis qu’Ezechiel quittait l’amphithéâtre. Il n’y avait rien de plus délectable, pour bien commencer la journée, que de remettre à sa place une brute épaisse généralement victorieuse et bien trop sûre d’elle. Vraiment rien ? Retrouver sa charmante petite sœur et lui faire goutter à son odeur actuellement pestilentielle, c’était également une perspective tout à fait réjouissante ! C’est la raison pour laquelle il pressa le pas et se mit à courir à travers la cité, ne voyant là qu’une façon supplémentaire de diffuser sa fragrance bestiale. Une fois sur le parvis de la villa, il se déchaussa et entra, déboutonnant sa chemise presque translucide et déjà bien ouverte en balayant la vaste pièce du regard. Personne. Pas même un domestique. Leurs parents avaient du sortir pour affaires et ce calme ne rendait pas les choses aisées pour le Scapin d’Opale. N’avait-elle pas encore quitté sa chambre ? Son sourire s’élargit en s’imaginant la réveiller, cette Belle endormie dans des draps immaculés, soudainement souillés par son cher et tendre frère. Comme la vie était douce ! Pleine de bonnes surprises et intensément généreuse avec l’étalon qu’était notre héro. Pareil à un professionnel, il saisit la clenche et l’abaissa lentement, entrouvrant légèrement la porte pour constater avec déception qu’elle n’était pas ici. Que serait le jeu sans difficulté ? Traversant la demeure le plus discrètement possible, il fut contraint de réduire au silence certains commis et autres sujets d’un mouvement rapide de l’index sur ses lèvres. Ceux-ci, coutumiers de ses tentatives, se contentaient de faire comme si de rien n’était, ne préférant pas prendre parti, tant pour le jeune maître que pour sa sœur. Elle était là, assise sur cette pierre carrelée d’une blancheur éblouissante. Paisible. Une fleur radieuse et resplendissante que rien n’était en mesure d’entacher. Vraiment rien ? D’un mouvement fluide et accéléré, il s’approcha et l’enlaça, plus fermement que tendrement, glissant son nez dans ses cheveux pour humer leur parfum délicat. Les yeux fermés, il lui soupira.

    • " Comme tu es belle, ma sœur. A t’observer depuis cette colonne, je t’aurais presque pris pour une autre. Une jeune fille au caractère doux et agréable, sans doute ! Le soleil fait réellement perdre la tête, n’est-ce pas Liberty ? "
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MessageSujet: Re: Home is the Best Place in the World   Home is the Best Place in the World EmptyJeu 10 Juin - 0:05

    Quoi faire de ses journées lorsque l’on avait l’autorisation de rien, à part celle de s’ennuyer ? Pendant que certaines brutes de base s’amusaient à se battre dans le sable comme s’il s’agissait de la meilleure chose à faire, pendant que les marchands s’égosillaient pour vendre leurs articles de basse qualité, pendant que certaines demoiselles essayaient de se déhancher en gesticulant n’importe comment pour attirer le regard du mâle sur elle, Liberty F. Baldwin était cloîtrée chez elle. Sa compagnie ? Qui d’autre qu’elle-même ? Elle n’allait pas se mettre à sympathiser avec le personnel. Aussi s’était-elle attardée dans son lit, comme chaque matin, attendant l’heure de sortie de ses parents pour son lever. Elle avait beau être aussi fraîche qu’une rose à son réveil, la demoiselle n’acceptait jamais que l’on puisse la voir avant qu’elle ne soit prête. Question de respect pour elle-même. Ses parents la voyaient comme la perfection incarnée, autant l’être dès sa première apparition. Choisissant une robe blanche légère à la qualité rare et au prix sans doute exorbitant, la première chose qu’elle fit fut bien naturellement de se diriger vers sa salle de bain pour se débarrasser de l’éventuelle saleté accumulée pendant la nuit. Ce qui expliquait qu’elle passe toujours trois plombes à se laver, l’eau étant comme une sorte de thérapie pour cette jeune fille ne supportant pas tout ce qui pouvait se rapporter à un manque quelconque d’hygiène. Un bon moment plus tard, elle ressortait de sa salle de bain, propre et soignée, pour donner ses premiers ordres de la journée. Elle n’avait que ça à faire, non ? Un soupir plus tard tandis que des domestiques s’affairaient à remettre sa chambre dans l’état le plus propre possible, bien que la pièce ait toujours été totalement irréprochable, Liberty s’était mise à vagabonder dans l’immense villa des Baldwin. La journée s’annonçait comme toutes les autres. Rien à faire, rien à dire, juste attendre. Et si elle voulait sortir ? Elle devrait se faire accompagner par l’un des employés de la maison. Merci, mais très peu pour elle. Comme compagnie, il y avait bien mieux. Ses parents et son frère ne semblaient pas vouloir en tenir compte, dans leur extrême « bonté ». Foutaises.

    Combien de temps était-elle restée assise là, sur cette pierre carrelée d’une blancheur éblouissante, mais pas suffisamment pour elle, avant que quelque chose ne se produise ? Elle pensait. Il n’y avait rien d’autre à faire. Elle avait déjà lu tous les livres de la maison, connaissait même chacun des recoins de la propriété des Baldwin par cœur. Pour ce qui était de sortir, elle aurait bien voulu, mais elle connaissait bien trop Opale pour y trouver une quelconque satisfaction. Elle devait aller à Amenthalys ou Alzen. Mais qui l‘écouterait, chez les Baldwin ? Ses parents. Ils la trouvaient bien trop précieuse pour la laisser partir. Son frère alors, peut-être ? Trop autoritaire. Nouveau soupir, jusqu’à un cri de surprise lorsque le dit grand frère, plein de sueurs et puant à trois mètres, l’avait subitement enlacée, l’étouffant presque. Elle l’avait senti arriver, bien entendu. Mais malgré son karnevale, elle n’aurait pas pu l’éviter. Se débattant de toutes ses forces, comme une véritable tigresse qu’abritait son calme apparent, elle ne pouvait évidemment compter sur l’aide de leurs stupides employés. Qu’ils aillent au diable !

    - Lâche-moi, sale brute pestilentielle ! Tu me donnes la nausée, va-t-en !

    Quelques entortillements plus tard et la frêle demoiselle parvenait à se glisser hors des bras de son aîné. Un air écœuré, dégoûté sur le visage, elle s’était éloignée de lui à une distance où l’odeur serait moins forte. Elle conservait toujours cette apparence totalement pure, mais comme à chaque fois qu’Ezechiel l’attaquait de la sorte, Liberty se sentait souillée. Essuyant ses bras nus où la sueur de son frère s’était reposée, remettant ses cheveux en place dans un geste à la fois délicat et furieux, ce maudit caractère dont l’aîné des Baldwin avait parlé était revenu au galop tandis qu’elle lui tournait le dos pour aller chercher quelque chose dans une autre pièce :

    - Tu te crois drôle sans doute. Tu vas voir ce que j’en pense, de ta saleté.

    Revenant quelques minutes plus tard dans la pièce où se trouvait son frère une bassine remplie d’eau parfumée dans les bras, parfum que son frère n’aimait pas le moins du monde puisque jugé trop féminin, elle avait jeté le contenu dans sa direction. Le bonhomme s’en était bien évidemment pris au moins la moitié. Solution radicale contre les mauvaises odeurs. Tant pis pour le sol mouillé, au moins serait-il propre, les employés n’avaient plus qu’à astiquer un peu pour faire briller le tout. Le pauvre ? Lui n’avait pas la phobie des bonnes odeurs. Lui n’avait pas la phobie de la propreté. Se sentant toujours aussi sale, le regard noir de Liberty traversait celui de son frangin. S’il y avait une seule personne qui ne craignait pas les yeux d’Ezechiel, c’était bien elle. Elle le savait bien. Ca ne représentait pas spécialement une fierté pour elle. Après tout, son aîné n’était pas non plus du genre à baisser la tête devant elle, mis à part la différence de taille.

    - Alors mon très cher frère, que penses-tu de ce charmant rafraîchissement ? Je te dispense de remerciements, je doute d’avoir réussi à retirer ton odeur d’animal revenant de l’arène.

    Parions que dans quelques minutes, elle retournerait une nouvelle fois dans son immense salle de bain pour se laver de l’attaque de son frère. Elle qui n’appréciait déjà pas énormément les contacts physiques les détestait plus encore lorsqu’ils étaient forcés. Son frère la connaissait trop bien pour ne pas le savoir, et en ce moment, il devait jubiler. Quoiqu’elle devait l’avoir légèrement calmé avec cette eau parfumée qu’il ne supportait pas. Gageons qu’il se vengerait, et renchérissons sur le fait qu’elle en rajouterait une couche.
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MessageSujet: Re: Home is the Best Place in the World   Home is the Best Place in the World EmptyJeu 10 Juin - 23:12

    Comme il s’y était attendu, Liberty réagit aussi violemment que possible et tenta de se débattre avant qu’il ne desserre son étreinte et lui permette de lui échapper. C’était cette prévisibilité qui l’amusait, peu importe les noms d’oiseaux qu’elle pouvait bien lui attribuer. Son odorat surdéveloppé l’avait certainement alertée, mais la rapidité d’Ezechiel avait eu raison d’elle. La frustration devait être aussi importante que le dégoût qui se lisait sur son visage, faisant rayonner celui l’aristocrate. Tout l’or du monde ne valait pas cette bouille, ces sourcils froncés, ce nez retroussé, cette expression de répugnance, considérant son propre frère comme un insecte qu’on préfèrerait écraser sous sa chaussure. Divin. Aussi intense était son aversion, aussi jouissive était la farce du fauteur de trouble. Tellement qu’un rire quitta sa gorge tandis que la jeune femme essuyait ses bras en espérant faire partir la sueur. Une réplique ? Il n’attendait que ça ! Qu’elle passe aux actes plutôt que de perdre son temps à prononcer des menaces ! Croisant les bras, il patientait simplement, la suivant du regard alors qu’elle disparaissait dans une pièce adjacente. Les minutes qui s’écoulèrent, il les passa à essayer de deviner ce qu’elle pouvait bien lui concocter. Ne doutant ni de l’esprit compétitif de sa sœur, ni de son désir de vengeance, les possibilités étaient trop nombreuses et le laps de temps à la réflexion trop court. En la voyant revenir les bras chargés d’une bassine, il comprit immédiatement de quoi il s’agissait et son visage se décomposa. Malgré sa tentative in extremis de s’écarter, il reçut une bonne partie de l’eau parfumée et grimaça lorsque la fragrance florale lui saisit les narines. Elle n’avait pas lésiné sur la quantité ! Retrouvant ses prunelles, elle soutint son regard sans exprimer davantage de contentement. Visiblement, elle était plus irritée que lui et le simple fait de le deviner le ravit, quand bien même il empestait la fleur de tiaré, de lavande, d’hibiscus et de rose. Beurk. Passant une main dans ses cheveux mouillés pour les tirer en arrière, il inspira exagérément en fermant les yeux, mimant une attitude d’extase grâce à l’intervention de sa sœur.

    • " Je crois au contraire que tu mérites des remerciements, en bonne et due forme. "


    La scrutant du regard, un sourire en coin, il bomba légèrement le torse, plaçant une main sur son estomac avant d’exécuter une courbette. Elle devait être suspicieuse de ce genre de réaction mais également abasourdie, suffisamment pour qu’il se rapproche et la soulève, la portant dans ses bras. Elle allait protester et lui ordonner qu’il la repose. Sauf qu’Ezechiel n’était pas le genre d’homme à recevoir des ordres de n’importe qui.

    • " Ce serait dommage que je profite seul du cadeau que tu me fais. Depuis le temps, tu devrais savoir que ma générosité me perdra ! "


    La serrant davantage contre lui, il se mit à parcourir la pièce en courant, atteignant un patio où régnait en son centre une fontaine garnie de fleurs et autres poissons en tous genres. Il sauta à pieds joints dans l’eau fraîche, éclatant de rire comme un gamin. Il n’y avait qu’avec elle qu’il pouvait se laisser aller à ce genre de gamineries, oubliant son âge, l’ambition qui le consumait, ses responsabilités ou encore ce double, cet autre lui-même qui prenait un malin plaisir à faire baigner ses mains dans le sang. Jamais elle n’avait posé de question concernant le don qu’il devait probablement avoir et il l’en remerciait pour cela. Si elle devait affronter un jour son grand frère sous cette apparence abjecte, il ne se le pardonnerait jamais. La protéger. Quoiqu’il puisse lui en coûter. A lui ou aux autres d’ailleurs. S’il devait tuer une, deux, dix personnes, tant que ce n’était pas sa sœur…L’égoïsme était un trait de caractère commun chez les Baldwin, précisément s’il concernait un membre de la famille. A moins que cette règle ne s’applique exclusivement à la benjamine des aristocrates ?

    L’ayant remise sur ses jambes, il la tenait par la main pour lui asperger de l’eau sur le visage en faisant le tour de la fontaine, se laissant soudainement tomber et la libérant par la même occasion. Il balança sa tête en arrière, fermant ses paupières en lâchant un soupir de satisfaction. La plupart des habitants aquatiques avaient fui, gênés par ces nouveaux arrivants beaucoup trop encombrants. Il faut dire qu’ils s’appropriaient l’espace -surtout l’individu mâle en fin de compte- comme s’il avait toujours été leur. Retrouvant la vue, le jeune homme pencha la tête sur le côté pour observer sa sœur. Toujours aussi froide et en colère envers son diablotin de frère. Mais n’était-ce pas ainsi depuis des siècles ? Les frères taquinaient toujours leurs sœurs et continueraient probablement à le faire après eux ! Ce n’était pas comme si, en vingt-trois ans, elle n’avait pas eu le temps de s’y adapter ! En la regardant de la sorte, il se demandait depuis quand Liberty ne souriait plus spontanément. Depuis combien de temps ne l’avait-il pas entendu rire aux éclats, de la même manière qu’ils l’avaient fait étant gamins ? Sa condition de petite dernière, protégée, était-elle un si lourd fardeau à porter ? Il ne s’était pour ainsi dire jamais posé la question. Il n’avait jamais cherché à la comprendre, parce que telle devait être sa place et qu’elle n’était pas la seule dans ce cas. Toutes les jeunes filles de bonnes familles restaient dans leurs demeures et leurs rares apparitions publiques les contentaient amplement ! Pourquoi Liberty devrait être différente de ces filles ? Parce qu’elle était une Baldwin au tempérament de feu ? Ce n’était pas suffisant. Pas assez pour abattre des millénaires de codes éthiques et moraux, inculqués depuis la création de Sphera. Pas assez…pour que son frère ose tenir tête à un paternel férocement attaché aux valeurs de son temps et daigne lui accorder ce qu’elle réclamait.
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