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 Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen]

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Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen] Vide
MessageSujet: Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen]   Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen] EmptySam 17 Avr - 14:53

MANOIR JACOBSEN.
'' Scratch Boum.. Ploufons Scarlet ! ''
PV Aaron & Andy & Scarlet.

_______________________________________________________________________________________________________________

Aujourd'hui, c'était Samedi. Un beau jour comme les autres, avec le Soleil se montrant au grand jour sur tout le continent de Spheria. Aaron avait passé un peu son temps à dormir dans son lit bien douillé, rêvant qu'il se mariais avec une jolie jeune fille.. Sauf que son réveil fut écourté, car il tomba maladroitement de son lit. Il lui fallut du temps avant de se rendre compte qu'il était par terre, mais bon, il regarda sa montre-horloge qui était posé sur son bureau, à côté et vit l'heure s'afficher. Il ne manqua pas de sauter au plafond en l'a voyant: 13h ! Il avait dormit jusqu'à 16h ! Pour une fois que ses voisins ne l'avaient pas embêtés.. Il le regrettait presque. Son ventre se mit à crier famine. Il se leva alors du sol et s'avança jusqu'à sa douche. Il se lava correctement, toujours avec le robinet qui faisait des siennes, et alla se sécher les cheveux. Bref, il se préparait à sortir, car aujourd'hui il allait voir Kerry à Alzen ! Ils n'avaient encore rien prévus ensembles, et Light ne lui avait même pas prévenu qu'il viendrait. En fait, il fait ça à tout le monde: Il viens à Alzen et ne les prévient même pas avant ! Mais la plupart de ses amis sont habitués à ça. Bref, après quelques temps à se coiffer, se parfumer et s'habiller, il descendit du premier étage pour aller dans sa cuisine. Ce matin, enfin plutôt ce midi, ce sera des œufs au plat avec du bacon ! Son plat préférée quand il n'a pas trop de temps pour manger. Il se dépêcha de tout finir, vérifiant l'heure qu'il était: Le prochain aéronef qu'il prend passe à 14h10.. Pas trop le temps de s'attarder ! Il remonta, pris ses dernières affaires et se brossa les dents. C'est bon ! Il pouvait y aller !
Il sortie rapidement de chez lui en courant, fit un petit coucou à son voisin Tristan en passant et arriva enfin à l'aéronef. Celui-ci était assez cher, souvent utilisé pour seulement quelques personnes par jour, Aaron n'eut tout de même aucun problème à payer grâce à son argent reçu ce début de semaine. C'est bon, il était enfin parti pour Alzen ! Mon dieu que ça montait haut, ça lui faisait rappeler le jour où il a était dans un ascenseur dans la grande Tour et que celui-ci était tombé en panne. Dieu, mieux vaut qu'il n'y repense pas, il risquerais de s'évanouir dans l'Aéronef. Donc il finit par s'évanouir. Quelques temps après, environ 10 minutes pour monter jusqu'à la citée suspendue, l'aéronef se posa sur le sol. Les passagers sortirent alors et un petit enfant tout bonnement adorable réveilla Light qui était toujours dans les pommes. Au moins, ça lui aura fait passer le temps. Il se dépêcha donc, se trouvant assez en retard par rapport aux heures qu'il c'était fixé. Il arriva enfin au quartier populaire, trouvant tout de suite la cabane de Kerry qu'il connaissait tant.. D'ailleurs celle-ci devait avoir rendu l'âme y'a pas longtemps car la cheminée était toute noir. Encore une explosion? Décidément, il se tuera à force de faire ça.
Light couru vers l'entrée de la maison et frappa alors deux coups. Personne ne répond.. Toujours personne. Tien? Il n'était pas là? Bon, tant pis il le reverra un peu plus tard si ça se trouve. Il salua quelques voisins qui passaient par-là et se mit à marcher en direction de la ville, vers les quartiers d'affaires. Il voulait voir son amie Scarlet. Ça faisait longtemps qu'ils ne c'étaient pas vu et elle sera forcément à son travail. Il regarda vite fait sa montre-horloge: 14h50~ C'est bon, la bibliothèque venait d'ouvrir pour l'après-midi. Il se mit à courir, comme à son habitude, en profitant bien du soleil. Dieu qu'il faisait beau aujourd'hui ! Les gens étaient sortis se promener, ou être entres amis. C'est à ce moment là qu'il se rendit compte qu'il y'avait bien plus de jeunes à Spheria que de vieux.. Population jeunes? Wow ! En tout cas, connaissant le chemin il ne lui fallut pas longtemps avant qu'il arrive devant la bibliothèque.

    '' Scarleeeettt ! C'est moi ! Aarooon ! Où tu te caches? ''

Voilà ce qu'il dit en rentrant dans la bibliothèque. Heureusement il n'y avait encore personne. Il fonça alors droit vers le bureau de son amie et sauta à travers pour atterrir à côté d'elle. Il lui fit rapidement la bise gentiment et se posa sur le bureau, tranquillement comme s'il était chez lui. Ça l'amusé de faire ça, quand il le faisait Scarlet n'osait pas trop l'engueuler d'avoir encore fait le bordel sur le bureau. Il ne leurs resta que très peu de temps avant qu'ils se mirent à discuter. Les gens arrivèrent à la bibliothèque, de plus en plus nombreux. Mais ça n'arrêta en rien la discussion entre la jeune fille et Light. Celui-ci d'ailleurs lui expliqua l'histoire de l'ascenseur avec Ambre, tout en détails et qu'il pense avoir encore plus la phobie du vide à présent. Il lui dit aussi qu'il c'était évanoui dans l'aéronef en arrivant, ce qui les fit bien rires. Mais toutes discutions finissent par mettre un terme un moment où l'autre. Alors qu'ils ne s'y attendèrent pas du tout, 4 hommes à première vu tout à fait normal arrivèrent dans la bibliothèque. L'un des quatres avait deux dessins entre les mains. Il le montra alors calmement à Scarlet. Aaron, petit curieux comme il est, se pencha pour voir ce que c'était: Un dessin avec lui et scarlet représenté.. Il y'eu alors un gros silence, assez pesant. Les hommes ne mirent pas du temps à se rendre comptes que c'étaient eux qu'ils recherchaient. Ces hommes n'étaient autre que des Traqueurs: Des personnes au service de l'empereur pour attraper des personnes possédant des Karnevale. Et donc, lui et Scarlet. sans plus attendre, le blondinet attrapa la main de son amie et se précipita pour prendre un chemin rapide: La porte de secours. Il l'ouvrit et la referma violemment sur les hommes qui se la prirent de plein fouet en voulant les poursuivre. Et maintenant? Il fallut juste courir. Toujours en gardant Scarlet avec lui, ils coururent jusqu'à un aéronef qui était tout prêt.

    '' Mon dieu que je suis fou.. Mais c'est la seule solution. ''

Il sauta alors sur l'aéronef en forme de moto géante, mettant Scarlet devant lui pour ne pas qu'elle tombe. Il chercha alors pendant des heures un moyen d'allumer le moteur. Sauf qu'il fallait juste allumer en tournant la clé qui était encore sur le contact..
Enfin, il démarra rapidement, voyant les 4 Traqueurs arriver à une vitesse folle. Au moment où l'un d'eux aller les attraper, Aaron releva l'aéronef qui se mit à voler en l'air et à s'envoler. Ce qu'ils n'avaient alors pas prévus, c'est que la machine venait à peine d'être réparer par un mécano.. et donc elle ne fonctionnait pas correctement. Alors qu'ils étaient déjà bien loin et bien haut, la machine s'arrêta brusquement, faisant un bruit d'enfer. Du gaz s'échappa de derrière. Mon dieu ! Ils étaient foutus. Avant c'était avec l'ascenseur et maintenant l'aéronef, ben il était servi. C'est ainsi qu'ils commencèrent à tomber dans le tout du nulle part, criant à s'en péter les cordes vocales. Aaron essaya alors tant bien que mal de redresser l'aéronef, mais celui-ci n'obéissait plus au commande. Ne perdant pas espoir, il continua jusqu'à tomber dans de l'eau ! De l'eau? En tout cas, ça fit un grand bruit, un grand plongeon. Light ne rata pas de se manger l'avant de la machine, écrasant à moitié Scarlet qui était sous lui. Sans trop réfléchir, il prit son amie avec lui et sortie enfin sa tête de l'eau, qui faisait juste 1m de profondeur pas plus. Il regarda les environs les yeux ébahit. Ils venaient d'atterrir dans la fontaine d'un ..D'un manoir?

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MessageSujet: Re: Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen]   Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen] EmptySam 17 Avr - 17:15

Lorsque j'étais petite, et même encore aujourd'hui, mon père se plaisait à me dire les histoires farfelues que je dévorais à longueur de journée n'arriverait jamais dans la vie réelle. Je voudrais te dire là, maintenant, Papa que tu as diablement tort sur toute la ligne : non seulement mon cauchemar, mon karnevale sont parfaitement réels mais ce que j'ai vécu avec Aaron et Andy l'est aussi. Je dois avouer que malgré mon imagination débordante n'aurait pu concevoir que ce que j'ai vu et entendu. Destin, quand tu nous tiens...Comme tous les après-midi pratiquement, excepté durant les vacances, j'étais fidèle à mon poste à la bibliothèque d'Alzen. Cet endroit demeure ma seconde maison, mon refuge : malheureuse, je plonge dans certains livres poussiéreux interdits au public et je pleure durant des heures avant de finir par m'endormir dans une allée ; terrifiée, je pars dans une frénésie de rangement jusqu'à l'épuisement, l'apaisement...Quoi qu'il en soit, je me trouvais près de mon bureau à renseigner certains clients par téléphone sur les horaires d'ouvertures lorsqu'après avoir raccroché, j'entendis quelqu'un crier. Pas n'importe qui, cela va de soi, Aaron Daniels. Le bel homme par excellence capable de tout, d'après moi, mais à mon égard d'une telle gentillesse que je trouve cela adorable. Je n'ai jamais eu des relations faciles avec ces personnes du sexe opposés néanmoins avec lui, impossible de lui refuser quelque chose, y compris un peu de mon temps ce qu'à l'évidence même il était venu chercher aujourd'hui. J'étais l'oreille attentive à l'écoute de ses dernières péripéties qui me faisaient tant rire : le pauvre, avec l'ascenseur...Nos conversations duraient en général quelques heures mais ce jour-là, coup de théâtre, elles furent interrompues. L'arrivée de ces hommes aux allures menaçantes me mirent sur ma garde avant même qu'ils vinrent nous parler, à tous les deux. Mon regard se figea sur ce fameux dessin qu'ils me montrèrent, l'espace de quelques minutes. Le temps en réalité qu'Aaron, contrairement à moi gelée sur place, me tire de là de force pour me mener à la sortie. Nous courûmes main dans la main en direction d'un aéronef. Moi qui n'avait jamais pris ce moyen de locomotion de ma vie, bien que cela puisse paraître étrange je préfère marcher, ce fut là encore une toute première. Et je ne sais si Aaron était conscient de la nouveauté pour moi ou simplement affolé par notre course poursuite en tout cas, il prit les devants et débrouilla pour faire marcher l'engin. Néanmoins, nous n'avions absolument pas prévu que celui-ci ne fonctionnait pas normalement et qu'il nous lâcherait peu de temps après nous être envolé pour d'autres cieux. Nous criâmes comme dans les montagnes russes, à pleins poumons, sur du moins pour ma part, d'aller vers une mort certaine. Je me rappelle avoir prier, n'étant absolument pas croyante, comme toutes les fois je pense mourir. Je le faisais déjà étant jeune, toutefois ce n'est pas une excuse valable, je l'avoue. Ensuite, les seules choses dont je me souvienne précisément avant mon retour dans le vrai monde restent le choc avec l'eau si froide, le poids d'Aaron sur le mien et ma tête sortant de l'eau. La lumière vive, beaucoup trop vive, me fit mal aux yeux tandis que j'essayais de comprendre où nous avions pu atterrir. Une fontaine ?

Aaron...Dis Aaron...Où sommes-nous ?...Wahhh...C'est magnifique ici. On dirait le château que je vois dans mes rêves. Tu sais, celui dont je t'ai parlé. Regarde le jardin...Il est immense...Je me demande bien qui peut vivre là, un prince charmant sans doute ?

J'éclatais de rire, face à ma propre naïveté. Il est fort possible qu'un superbe jeune homme habite ici, Hazel disait toujours que l'on reconnait la perfection d'une personne a l'apparence de ses propriétés personnelles, réflexion superficielle digne de ma jeune soeur par ailleurs. J'aurai voulu croire que l'homme avec lequel j'avais eu un accident agréable certes mais génant pour nous deux habitait ici, toutefois je doutais que le destin m'accordât autant de crédit. La vue que j'avais de l'endroit me ravissait tant elle paraissait paradisiaque, idyllique et si différente de notre demeure familiale. J'avais vécu durant toute mon enfance dans une maison modeste à Alzen : petite et pittoresque, mes parents possédaient un jardin conséquent pour moi, ridicule en comparaison à celui-ci malgré tout, dans lequel j'adorais m'amuser l'été. Il y avait un bassin avec des poissons à crête multicolores et des canards, un pour chacune de nous, assez étranges de part la composition de leur anatomie. Pour en revenir au lieu-dit, il dégageait une impression de magnificence mais également de grande tristesse, j'osais supposer qu'elle émanait peut être des occupants. Je sortais de la fontaine, tout doucement et allais pénétrer plus dans le jardin quand je fus prise d'un mal de tête atroce qui m'obligea à m'accroupir sur le sol. La douleur était si intense que j'eus sur le moment des envies de meurtres, bien qu'à la réflexion elle devait être la conséquence de notre chute. Des larmes amères coulèrent en silence tandis que repliée sur moi-même, je tentais en vain de calmer ma souffrance. Encore lucide, je désirais me remémorer les conseils de mon médecin de père, sur les choses à faire après un traumatisme crânien important : Respirer, je pouvais le faire, me rafraîchir, c'était déjà fait et appeler les secours, impossible. Ma seule alternative demeurait de m'asseoir un peu, l'espace d'un quart d'heure pour récupérer un peu. De plus que j'avais froid, ma robe étant complètement trempée de son séjour dans la fontaine. J'adulais cette dernière, rouge avec un unique noeud fait d'un ruban de soie juste au-dessus de la poitrine. Assise, je me tournais délicatement vers Aaron.

- Tu crois que nous sommes perdus ?...J'espère que le propriétaire ne se fâchera pas de notre venue si importune.

Ma grande hantise, les disputes. J'esquissais une moue inquiète, comme à mon habitude, lorsque je vis au loin l'objet de toutes mes craintes.

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Andy R. Jacobsen
Andy R. Jacobsen
Jack Obscène

♦ Inscription le : 10/04/2010
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♠ Nationalité : Amenthalysien
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♠ Mon rêve : Faire tout ce qu'aucun être humain n'a jamais réussi à réaliser.
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MessageSujet: Re: Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen]   Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen] EmptyDim 18 Avr - 16:49

Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen] I4pleh

Cette journée était pourtant tout ce qu'il y avait de plus banal. Et qui aurait pu imaginer ce qu'il allait s'y passer? Andy en dernier, en tout cas. Oh, pour lui, une journée banale c'est bien différent de ce que n'importe qui peut imaginer ; il n'y avait pas une journée où il ne se servait pas de son pouvoir pour une raison quelconque. De la raison la plus insignifiante à la plus justifiée. C'était devenu une habitude, tout simplement. Alors que d'autres resteraient bouche bée en voyant des flammes valser dans une si grande demeure. Une maison hantée, certains étaient persuadés que le manoir Jacobsen était une maison hantée. Peut-être bien. Oui, hantée par un fantôme nommé Andy. Matériellement, il existait, il était bien là, mais dans sa tête, pas tellement.
Début de l'après-midi. La matinée s'était déroulée normalement, mais il s'était levé plus tôt que d'habitude ayant passé une très mauvaise nuit, ce qui avait déjà le don de rendre sa journée mauvaise. Il avait des invités aujourd'hui, par dessus le marché. Une petite famille bourgeoise qu'il n'appréciait pas vraiment. Alors inutile de dire qu'ils s'étaient invités eux-même ; rencontrés lors d'une réception, ils avaient proposé à Andy de jouer pour eux à une fête prévue pour dans un mois. Le jeune pianiste avait insisté sur le fait qu'il était assez pris pour les mois à venir, mais rien à faire, ils ne firent même pas attention à ses propos. Et ils vinrent sans qu'Andy le leur ait accordé ; ceci dit, il n'avait pas accepté, mais n'avait pas refusé non plus. Il s'était contenté de les laisser sur le carreau le soir dernier. Alors forcément, ces braves gens durent croire qu'il y avait encore quelque chose à sauver, un espoir, même infime, était toujours présent. Grave erreur. C'était déjà rare que Andy accepte de jouer du piano pour quelqu'un d'autre qu'un autre aristocrate. Il n'avait de réel respect que pour les personnes du même rang social que lui. Il fallait être très riche de toute façon, pour pouvoir s'acheter ses services. Et les bourgeois, le plus souvent, se résignaient à payer des sommes astronomiques pour recevoir des musiciens talentueux comme lui. Il était donc normal qu'il soit réticent à recevoir des bourgeois chez lui, perte de temps selon lui. Et comme si cela ne suffisait pas, il avait fallu qu'il tombe sur de joyeux lurons, des personnes souriantes et de bonne humeur en permanence ; ce qui l'énervait au plus haut point.
Une fois qu'ils furent arrivés, Andy les laissa en plan à l'entrée, sans même leur ouvrir la porte. Faisant comme s'il n'avait même pas remarqué leur présence, comme s'il n'avait pas anticipé leur venue. Et alors? Ça ne se fait pas de s'inviter chez un Aristocrate de cette façon! Décidément, la bourgeoisie tombait de plus en plus bas. Et Andy avait bien d'autres choses à penser. Mais l'une des servantes se permit d'aller ouvrir la porte. Porte, que dis-je? Plutôt l'immense portail qui séparait sa demeure du reste du monde. Ouvrir ce portail sans l'autorisation de son propriétaire, c'était comme faire rentrer une nuée de gaz nauséabonds dans cette perle de manoir. Et en parlant de gaz nauséabond, le pire n'était pas encore arrivé pour aujourd'hui. Les invités s'introduisirent dans la demeure. Andy, lui, nettoyait la surface de bois verni de son petit bijou. Il avait des servants, et même une larbine de bourgeoise qui venait régulièrement, mais il ne laissait personne toucher à son piano. C'est pourquoi il avait toujours été résolu à le nettoyer lui-même, même si ce genre de tâche ne l'enchantait pas, habituellement. Ce piano était le seul avec lequel il acceptait de jouer. Au départ, lors des réceptions, il se faisait prêter des pianos par ceux qui l'avaient invité, mais dès qu'il commençait à taper sur les touches, il se crispait, se sentait frustré, comme s'il avait une horrible et soudaine sensation de manque... c'est pourquoi, désormais, à chaque fois, il faisait déplacer son piano et usait de menaces de mort si jamais il retrouvait ne serait-ce qu'une petite égratignure sur sa merveille. Et cela suffisait pour qu'il ne lui soit jamais rien arrivé de fâcheux.
Et il n'y avait pas que son piano qui lui tenait énormément à cœur ; il y avait aussi ce jardin, ce jardin immense à l'arrière de son manoir. Dans la salle où était rangé son piano, il y avait une baie vitrée qui lui offrait une vue imprenable sur ce monde aux mille et une couleurs. Et comme s'il n'avait pas suffisamment de souci avec la fatigue, résultat d'une mauvaise nuit de sommeil, et la deuxième édition de sa fatigue qui se résumait à ses invités, il entendit le vrombissement d'un aéronef qui passait à proximité. Mais le bruit était irrégulier et trop proche pour que cela soit normal. Il eut tout le loisir de voir l'engin faire des pirouettes ratées et atterrir en catastrophe... au beau milieu de sa fontaine. Il resta pantois devant cette scène. Un aéronef qui s'écrase dans son jardin, il ne manquait plus que ça. Il observa un instant les deux paumés qui étaient à bord de l'engin. Ils avaient l'air encore vivants, malheureusement. Puis sans attendre plus longtemps, il prit la peine de descendre au jardin pour les accueillir comme il se doit.
Une fois en bas, il retira ses getas pour marcher pieds nus dans l'herbe et replia le bas de son kimono noir afin qu'il ne soit pas mouillé par l'humidité de la verdure du jardin. On venait de pénétrer chez lui d'une façon assez brutale et inattendue, mais malgré ça, il prit son temps, comme si ce n'était qu'un détail insignifiant. Puis il s'approcha tranquillement de la fontaine, là où se trouvait l'objet de son attention.


« Bienvenue dans mon jardin... »

Il y avait là une demoiselle et un jeune homme, un blondinet, qui ne semblait pas savoir conduire un aéronef correctement. Andy prit soin de rester à cinq mètres de la fontaine, loin de ces gens, et surtout loin de l'odeur écœurante d'un aéronef venant de se scratcher dans sa chère fontaine. En effet, et ça ne ressemblait plus vraiment à un aéronef maintenant. Entre ça et le portail qui était ouvert, il ne savait plus trop où donner de la tête. Donc pour le moment, une certaine sévérité s'imposait, pour avoir osé pénétrer chez lui alors qu'il était vraiment, mais vraiment de mauvaise humeur. Mais bon, rien de bien méchant.

« Je suis navré, mais je me vois dans l'obligation de recourir à ça. »

Il fit un geste circulaire du bras, avant qu'un cercle de flammes ne se forme autour de la fontaine, piégeant les deux petits fouineurs. Qui sait ce que ces intrus étaient venus faire chez lui? Il avait toujours eu du mal à avaler que ce genre d'accident puisse être involontaire. Paranoïaque? Peut-être, peut-être pas ; quoi qu'il en soit, il n'acceptait pas que l'on pénètre dans son jardin en toute impunité. L'aéronef quant à lui, Andy y alluma une petite flamme qui se propagea sur tout l'engin. C'était plus rapide de le brûler que de le faire déplacer et l'envoyer en réparation. De toute façon, ça ne serait pas lui qui payerait pour les dégâts occasionnés.
Il s'installa tranquillement dans l'herbe en tailleur, en sirotant son éternelle tasse de thé, en face des deux pigeons qui avaient atterri chez lui. Le cercle de feu qui les piégeait n'allait pas les brûler, si toutefois ils ne s'en approchaient pas. À moins qu'il ne change d'avis soudainement et que l'envie lui prenne de les brûler vifs. On verra plus tard.


« Belle journée n'est-ce pas? »
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MessageSujet: Re: Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen]   Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen] EmptyDim 18 Avr - 18:21

MANOIR JACOBSEN.
'' Scratch Boum.. Ploufons Scarlet ! ''
Alors qu'Aaron rend visite à la jeune Scarlet, dans sa bibliothèque, un groupe de traqueur arrivent
et montrent un dessin avec Scarlet & Light dessus. Les deux décident de s'enfuir et utilisent un aéronef pour cela.
Sauf que celui-ci ne marche pas comme ils le souhaitèrent et ils se retrouvent à plonger dans un grand bassin.
Celui-ci appartient à Andy Jacobsen, qui arrivent au bout d'un certain temps dans son jardin pour.. Se mettre
à piéger autour d'un cercle de flammes les deux invités surprises ! Simple.. Vengeance ?

_______________________________________________________________________________________________________________

Oui une fontaine. Et pas petite hein, comme il en a vu à Alzen. Non, là c'était carrément une longue et imposante fontaine. Bref, ils faisaient taches dedans. Light regarda avec de grands yeux les environs, c'était un jardin immense, il n'en avait jamais vu d'aussi grand avant. La personne qui habite ici était forcément riche pour avoir un si grand terrain. '' On dirait le château que je vois dans mes rêves. Tu sais, celui dont je t'ai parlé. Regarde le jardin...Il est immense...Je me demande bien qui peut vivre là, un prince charmant sans doute ? ''.. Un prince charmant? Surement. En tout cas il n'était pas aussi grand que le château de l'Empereur; Ha oui. Le château qu'elle s'imaginait dans ses rêves, où elle allait faire du piano de temps en temps. Ce rêve qu'elle faisait des centaines de fois et qui s'exaucerait peut être aujourd'hui? Si le propriétaire veut bien d'eux.
Trêve de bavardage, ils sortirent enfin de la fontaine, laissant l'aéronef à son triste sort: C'est à dire délaissé dans la fontaine. À présent en dehors, Aaron commença à tordre son T-shirt pour enlever un minimum d'eau qui lui faisait coller ses vêtements à la peau. il regretta amèrement de ne pas avoir pris de veste avec sa chemise blanche. En tout cas on pouvait apercevoir son torse à travers. (Mate moi ça Scarlet o/) Son Short par contre faisait lourd et commençait à tomber avec le poids, Light était donc obligé de le relever à chaque fois, laissant ses pauvres mouchoirs tout mouillés dans ses poches. Cependant, il prit son porte feuille et regarda si ses billets auraient été mouillés. Non, c'est bon. À peine eu t-il alors rangé sa monnaie qu'il aperçu Scarlet agenouillait sur le sol: Encore ses crises ? Engouasse surement, vu ce qu'ils venaient de vivre. Il accourut auprès d'elle en mettant une main sur son dos et en lui disant des petits mots réconfortants comme '' Respire, tout va bien ''. À chaque fois qu'elle faisait ça, il s'inquiétait toujours qu'il lui arrive VRAIMENT quelque chose. Il l'aida à se relever par la suite en l'amenant jusqu'au banc où elle désirait s'y asseoir. Light pris le temps de vérifier s'il ne c'était pas faire mal quelque part avec cette chute, mais rien. Son amie aussi n'avait pas l'air d'avoir trop souffert: Juste une petite crise qui allait passer. Il l'a prit par l'épaule comme pour la rassurer, tout en évitant de trop regarder au niveau de la poitrine, qu'on pouvait LÉGÈREMENT apercevoir avec le soutien-gorge. Après que celle-ci est repris son souffle elle lui demandait s'ils c'était perdus. Perdus? Non pas vraiment puisqu'ils auraient pu atterrir au milieu du désert entre Amenthalys et Opale. Elle mentionna le propriétaire en se demandant s'il ne se fâcherait pas pour avoir atterri dans sa fontaine. Le blondinet n'eut pas le temps de répondre qu'il aperçu quelqu'un arriver.
Ce devait être le propriétaire des lieux, celui-ci était un jeune homme âgé d'environ la vingtaine comme lui. il était habillé d'un kimono, sans chaussure et avec une tasse de thé entre les mains: Pas de doutes, ils le dérangeait. Il leur souhaita la bienvenu. À première vu on se serait demandé pourquoi il disait une chose pareil, mais Aaron le salua de la tête poliment. Il savait qu'il avait dit ça avec une certaine ironie.. Dans sa voix, Light pouvait ressentir de la colère. C'était compréhensible vu ce qu'ils avaient fait à sa fontaine.
    « Je suis navré, mais je me vois dans l'obligation de recourir à ça. »

Aaron n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il aperçu un petit jet de flamme commencer à les encerclé. En a peine quelque seconde ces flammes se formèrent et firent comme une barrière les empêchant de traverser. Il regarda alors l'aéronef se consumer, pris par les flammes de l'homme au kimono. Piégé? Oui. Ce serait complètement idiot de passer à travers ces flammes sans se bruler. Light essaya alors de rester le plus calme possible, sachant qu'ils n'allaient pas rester là toute la journée et qu'il faudra bien un moment ou un autre rentrer à Alzen. Première chose à faire: Arrêter le feu sur l'aéronef !! Car mine de rien ils n'avaient pas d'autres billets de retours, et il faudrait trouver un bon moyen de sortir d'Amenthalys sans être repéré par les Traqueurs qui iront forcément cherché dans les transports pour voir s'ils y seraient. Il se précipita alors vers l'eau et commença à en balancer avec sa main vers la machine, déjà à moitié foutue. Il ne fallut que quelques temps avant qu'il se décide à abandonner. Toujours dans la fontaine avec l'eau lui arrivant jusqu'au dessus de la ceinture. Il regarda désespéré les flammes l'encerclent.
    * Mon dieu, il est fou.. *

Mais pas fou pour ce qu'il avait fait. Plutôt fou d'utiliser son Karnevale. Car oui, Aaron l'avait vu l'utiliser mais il n'avait pas l'air de s'en soucier. Pourtant ils étaient bien à Amenthalys? Là-bas, à peine tu utilise ton karnevale et tu es pourchassé par des Traqueurs. Mais non, l'homme au kimono n'avait pas l'air embêté à user de son pouvoir. surtout que celui-ci était bien voyant, étant donné que les flammes produisaient de la fumée et que la fumée.. Ça se voit dans l'air. Light s'empressa de sortir de l'eau pour rejoindre son ami et lâcha enfin à Andy:
    '' S'il vous plait, mon amie a de petits problèmes de santé, la fumée l'a dérange peut être.. ? ''

Il regarda alors Scarlet un peu inquiet, c'est vrai que l'a fumée le dérangeait lui.. Il se sentait serré dans ces flammes et étant donné qu'il est claustrophobe, ça ne l'arrange pas. Voir pas du tout.

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MessageSujet: Re: Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen]   Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen] EmptyLun 19 Avr - 23:56


Piégée momentanément par les flammes, je puis voir monter en moi un sentiment pourtant inconnu : un mélange de révolte et impatience. Comment pouvait-il se permettre de nous traiter de la sorte ? C'était une impolitesse inacceptable digne du premier des idiots, un comportement qui me laissait un goût violemment amère en bouche. Avec une telle résidence, on pouvait s'attendre à une éducation riche et hors pair : ne lui avait-on pas appris à ne pas juger les gens de par la situation qui les amènent ? La moindre des choses auraient été de demander plus de précisions sur notre identité avant d'adopter un comportement aussi hostile. Je n'avais pas l'air du diable en personne, moi ou bien Aaron, bien que mon appréciation puisse être détournée par un jugement de valeur hâtif. De plus, il avait utilisé son karnevale comme s'il s'agissait d'un simple outil à la porter de tous, sans se soucier de notre réaction et encore moins de notre camp. Et si nous avions été des traqueurs surentraînés ? Personnellement, d'après ce que l'on m'avait raconté d'eux, il n'aurait fait qu'une bouchée de cet imbécile orgueilleux et désinvolte. Cela n'est pas dans mon caractère de déterminer une personne aussi superficiellement, mais puisque l'ennemi use de cette pratique, je ne vois pas pourquoi je devrai me gêner ! En parlant de ce dernier, il me fallait avant d'agir analyser précisément son don pour pouvoir le contourner : il parvenait à user du feu, mais à l'évidence ne pouvait pas se transformer en torche humaine. Un avantage sans aucun doute pour la suite. Je m'appuyais légèrement contre mon compagnon, malgré mon mal de tête persistant. Ce dernier s'inquiéta ouvertement de ma santé, une réflexion qui me fit extrêmement plaisir et me rappelait combien j'avais de la chance de l'avoir à mes côtés. Je sortis alors un de mes rubans de ma poche et m'attachai les cheveux en queue de cheval : une manie que j'avais lorsque je devais agir intelligemment et efficacement. Un plan ? Dans la condition où nous étions, je doutais que le karneval de mon torride camarade (Aaron 8D) puisse être d'une grande aide contrairement au mien. Je devais avouer qu'il était rare qu'il ne parvienne à me sortir d'évènements douteux, lesquels arrivaient heureusement que très peu souvent dans ma courte vie. Une respiration, histoire de me concentrer et je n'eus qu'à visualiser l'objet de mon illusion pour que ce dernier finisse par apparaître. Avec beaucoup d'entraînement en compagnie d'Héloïse, une amie de ma mère qui possédait également un don, j'avais réussi à maîtriser de mieux en mieux mes mirages et les former selon ma volonté. La nécessité de réunir énormément de force avait disparu, remplacée par celle d'un sentiment assez fort pour canaliser une quantité raisonnable d'énergie.

- Elle ne l'était déjà plus, avant de débarquer ici. Votre suffisance n'y est désespérément pour rien.

Soudain, un escalier en métal avait fini par apparaître. Il montait haut, très au-dessus des flammes et redescendait un peu plus loin. Je devais avouer qu'il était plutôt réussi, l'original - puisse que je devais déjà l'avoir vu pour pouvoir en faire une copie - se trouvait par ailleurs dans la boutique de Rin et menait à l'étage. Cela peut sembler facile de l'escalader pour enjamber le feu qui me séparait du brun pyromane : erreur ! En réalité, si mon karneval paraît sublime et puissant, il n'en demeure pas moins qu'il a ses limites, comme tous les autres. L'illusion est, par définition, une fausse apparence matérielle ou morale, qui en nous faisant voir les choses autrement qu'elles ne sont, semble se jouer de nos sens ou de notre esprit. Là réside les frontières du possible : mon escalier aussi magnifique et réel qu'il paraît, n'est pourtant en aucun cas vrai ! Je ne peux jouer, y poser des objets dessus au risque de le voir disparaître progressivement comme un nuage de brouillard. Nous n'avions qu'une solution, j'espérais qu'Aaron soit encore en bonne condition physique pour cela, courir avant qu'il ne finisse par s'évaporer sous notre poids. Pour cela, j'attrapais lui attrapait la main, aussi impétueusement qu'au départ de notre course poursuite, et l'entraînait avec moi dans notre issue de secours. Cette fois-ci, le destin fut avec nous cas à l'instant où nos pieds touchèrent le sol, les marches avaient fini de se volatiliser. Je m'adressais au fier, mes prunelles plantées exclusivement dans les siennes, histoire de lui montrer que mes paroles le concernaient et que mon humeur avait viré au mépris plus qu'autre chose.

- Nous sommes profondément navré d'échouer de la sorte dans votre domaine, croyez-moi, cela n'est en aucun cas volontaire. J'aimerai qu'à l'avenir vous nous traitiez avec la politesse que, je suppose sans me tromper, votre rang accorde généralement aux êtres modestes que nous demeurons. Je refuse d'être insultée de la sorte par qui que ce soit, bourgeois aristocrate ou bien mendiant de premier ordre, en utilisant sur ma personne de telle incivilité. Pour ce qui est de mon ami, il pourra sans doute s'exprimer lui-même à ce sujet. De plus, j'ajouterai qu'user de son karneval comme d'un ciseau, objet commun de ce monde, est plus qu'absurde. Bien que je ne vous apprécie pas pour le moment, je ne souhaiterai pas vous voir anéantir pour un oubli de la méfiance comme celui-ci. Les traqueurs n'appartiennent pas aux contes de fée, mais à notre monde, tâcher d'en être conscient avant de forcer les autres de se mettre dans la même irresponsabilité.


Je débarrassais ma chevelure de son maintien tandis que j'attendais une réaction, favorable ou autre peu m'importait, de sa part. C'était dommage qu'il soit aussi insupportable, moi qui déteste être désagréable avec autrui, cependant ma gentillesse naturelle avait tendance à se désintégrer face à un tel personnage. En comparaison avec Aaron, c'était une beauté différente toutefois toute aussi captivante : le jour et la nuit. Lui dégageait une telle arrogance, une assurance si démesurée qu'elle pouvait effrayer, imposer le respect ou bien charmer...Oui tout cela à la fois. De même ses yeux, d'un bleu transpolaire, m'insufflait une indifférence blessante à laquelle je ne pouvais réagir que d'une seule manière, baisser les miens pour ne pas risquer de les brûler. Une chevelure onyx déstructurée, un kimono d'un semblable couleur, comme pour pousser la métaphore de l'ombre à l'extrême. Voulait-il éloigner les autres de lui ? Cette supposition me paraissait de plus en plus censée à force de le contempler. La lumière, où plutôt le noble Daniels, s'opposait sur de nombreux points. Lorsque je l'avais rencontré pour la première fois, j'avais dans la seconde qui suivait ressentir un immense besoin de faire sa connaissance, de connaître tout de lui et de passer des heures à lui parler. Bien que ma timidité première ait freiner mon désir originel, sa personnalité si avenante avait su venir à bout de toutes les difficultés. Ses prunelles pétillantes, violines comme les miennes bien que virant au bleu, son sourire charmeur et sa classe naturelle m'avait rendue sa compagnie si agréable qu'il me paraissait stupéfiant qu'un être d'un vénusté comparable à la sienne puisse avoir une attitude aussi regrettable. Décidément, je ne comprendrais jamais rien à la gente masculine...

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Andy R. Jacobsen
Andy R. Jacobsen
Jack Obscène

♦ Inscription le : 10/04/2010
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♠ Mon rêve : Faire tout ce qu'aucun être humain n'a jamais réussi à réaliser.
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MessageSujet: Re: Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen]   Scratch boum.. Ploufons Scarlet ! [Pv Scarlet & Andy Jacobsen] EmptySam 24 Avr - 18:29

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Magnifique journée dans son ensemble. Andy était de mauvaise humeur. Pourtant, il faisait beau, il faisait chaud, et l'astre lumineux n'avait pas manqué d'éclairer la journée de ses rayons ; seulement, depuis le petit matin, il avait l'impression que tout le monde s'était ligué contre lui pour galvauder joyeusement sa bonne humeur. Car il lui arrivait, effectivement et en de rares occasions, d'être de bonne humeur. Aujourd'hui, il aurait pu l'être, comme pour tous les jours de printemps d'ailleurs. Il appréciait vraiment le printemps, c'était en cette saison que son jardin atteignait l'apogée de sa beauté resplendissante. Ses rangées de cerisiers étaient en fleur, de même pour la plupart des plantes en présence ; c'était cet éclat florissant qui le rendait si paradisiaque, ce jardin. Mais là, cet aéronef ébranlé par sa chute et les deux moustiques insignifiants étaient de trop. Comment profiter de la vue s'ils la gâchent? C'était vraiment fâcheux, tout cela.
Des problèmes de santé? Oh, la demoiselle pouvait en avoir, c'était franchement le cadet des soucis d'Andy, actuellement. Il dévisagea le blondinet avec un air blasé, n'accordant aucune importance à ses paroles. La quantité de fumée n'était pas non plus excessivement dérangeante, ce type ne faisait qu'en rajouter une couche. Suffisamment épaisse comme ça. Il aurait préféré l'ignorer pour lui faire comprendre à quel point son existence était triviale et insignifiante, mais il ressenti le besoin de le remettre à sa place.


« Et vous? Vous n'avez pas l'impression de me déranger, peut-être? »

Oh oui, ces deux parasites dérangeaient Andy autant que la fumée semblait incommoder la demoiselle.
Bon. Qu'allait-il faire de ces deux-là? Il se voyait mal les accueillir chaleureusement chez lui, et encore moins les garder captifs dans son jardin. Surtout qu'il ne savait même pas d'où ils venaient. Si, ils étaient tombés du ciel en aéronef, ils venaient donc peut-être d'Alzen. Mais que fabriquaient-ils, au juste, avec un engin aussi endommagé? Excellente question qui méritait méditation... en tout cas, Monsieur ne voulait pas entendre leurs excuses et explications inutiles, juste qu'ils s'en aillent et ne reviennent jamais. C'était trop demander, d'avoir la paix?
Tiens donc, la demoiselle qui semblait être importunée par la fumée possédait visiblement un don elle aussi. Intéressant. Elle généra un escalier qui passait par-dessus les flammes ardentes d'Andy. Ce dernier ne s'en soucia même pas. Est-ce que cet escalier était réel ou bien simplement illusoire? Peu importe, dans tous les cas, cela revenait exactement au même. Il se retint d'engloutir l'escalier dans les flammes, juste pour le plaisir de voir comment les deux moustiques comptaient s'en sortir. C'était diablement distrayant de voir de pauvres petites créatures chétives tenter par tous les moyens de sauver leur peau. Car oui, si une occasion survenait, il se ferait une joie de mettre fin à leur misérable existence. Chambouler la sérénité de ce paradis floral était une faute à ne pas commettre, une faute impardonnable. Et ça, ils ne l'avaient apparemment pas compris. Ce n'est pas grave, Andy avait l'habitude des gens bouchés qui ont à peine le temps d'assimiler la première phrase que vous en êtes déjà à la dixième.
Puisqu'il ne voyait pas quoi faire d'eux, il n'avait qu'à s'amuser un peu avec et aviser en fonction de la tournure de la situation. Oui, cette solution s'emboîtait mieux avec sa personnalité. Et également avec ses possibilités, qui étaient nombreuses, soit dit en passant. Monsieur retira sa cuillère de sa tasse de thé qu'il tenait du bout des doigts avec finesse. Le thé encore brûlant dégageait un parfum de safran, une épice qu'il faisait directement extraire de ses plants de Crocus Sativus qui se trouvaient dans un coin de son jardin. Il aimait beaucoup cette fleur. Tout comme il aimait mettre du safran dans son thé. Malheureusement, c'était l'une des quelques plantes à floraison automnale qu'il possédait, il profitait donc du peu qu'il restait dans ses réserves. Il aurait pu le savourer tranquillement dans son salon si ces troubles-fête ne s'étaient pas pointés. En plus de s'être écrasés dans la fontaine, ils le dérangeaient dans l'un de ses petits plaisirs de la journée. Ceci dit, il était préférable qu'ils aient atterri dans la fontaine... s'ils avaient touché à un arbre ou une quelconque autre plantation, l'affaire serait déjà réglée depuis longtemps. Andy s'était donné beaucoup de mal pour faire revivre son jardin depuis que tout avait brûlé. Il était donc normal qu'un tel affront lui reste en travers de la gorge.

Finalement, les deux bouseux réussirent à s'échapper du piège de flammes. Tant mieux pour eux, disons. Même si leur situation était, pour le moment, loin de leur être propice. Dommage. Mais on ne pouvait pas s'aventurer dans la jungle de Andy sans en ressortir avec quelques sévices. Il fixait ses deux invités surprise avec intérêt, comme un prédateur devant son gibier. C'était passionnant. Ou pas tant que ça finalement. L'escalier s'effaçait au fur et à mesure qu'ils le foulaient, pour enfin disparaître complètement. Le cercle de feu déclina à son tour avant de périr dans la fumée, qui fut la dernière à se dissiper. Cela ne servait à rien de maintenir des flammes qui n'avaient plus d'utilité. Cependant, le feu qui dévorait voracement l'aéronef ne s'éteignit guère. Pas question de les laisser utiliser à nouveau cet engin. Pas eux, en tout cas. S'ils devaient s'écraser à nouveau avant d'avoir pu s'éloigner d'au moins deux cents mètres à la ronde du manoir, ça lui ferait une belle jambe.
Il fit mine de ne pas écouter les paroles de la fille, le regard rivé ailleurs. Pour qui se prenait-elle, celle-là? Ce n'est certainement pas elle qui allait apprendre la vie à Andy. Et qu'elle lui fasse des réflexions sur sa façon d'utiliser son pouvoir, c'en était presque comique. Andy n'était pas un rebelle et n'avait jamais agi à l'encontre des desseins de l'Empereur. Alors pourquoi serait-il pourchassé par les traqueurs? C'était ridicule, voyons. Et puis, pourquoi fallait-il que ces deux-là aient atterri ici? Ailleurs, ils auraient peut-être été accueilli par des petits bourgeois compatissants et tout le monde serait content! Là, c'était vraiment le comble.


« Tais-toi, femme. »

Il fit un petit geste léger et candide de la main qui tenait sa cuillère d'argent reluisante à la lumière du soleil. Une petite flamme s'alluma au bout d'une mèche de cheveux de la demoiselle. Tiens, cadeau de la maison. Il valait mieux l'éteindre rapidement si elle tenait à sa jolie crinière dense. Il lui adressa un sourire taquin avant de porter sa tasse de thé à ses lèvres pour en boire une gorgée. Il était brûlant. Mais la chaleur extrême ne l'avait jamais dérangé. Il s'était habitué à son pouvoir de contrôler le feu et ne craignait même plus d'être brûlé par quoi que ce soit. Quand il s'énervait, il devenait même une fournaise à lui tout seul.
Il souffla sur son thé, plus par habitude que pour le refroidir, avant d'y replonger à nouveau sa cuillère. Elle tournait. Toujours au même rythme lent, inlassablement. Andy observait le liquide avec un regard vide et le visage inexpressif. Il n'y avait que la petite brise qui soulevait légèrement sa chevelure de jais.


« Vous avez plutôt intérêt à me raconter le pourquoi du comment de cet atterrissage foiré au lieu de me faire des réflexions sur mes manières. Si vous tenez à sortir d'ici vivants, en tout cas. »
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