Pepper McCanelo
| Sujet: Pepper - Et une pincée de sel pour la route ! Mer 18 Jan - 23:04 | |
| Pepper McCanelo My life would suck without you ♫
| Nom ▬ McCanelo. Des ante-sphériens y auraient décelé une vague origine écossaise, aujourd’hui il ne signifie plus rien. Prénoms ▬ Pepper. Quel humour dont étaient dotés Monsieur et Madame McCanelo, quitte à avoir une première épice dans leur nom de famille, autant doter leur fils d’une seconde dans son prénom ! Surnom ▬ Pep, Canelo, chef, les diminutifs et appellations vont bon train, à vous de trouver le vôtre. Âge ▬ 30 ans, un âge qu'il porte sans trop de complexes, même s'il commence à guetter les rides inévitables qui vont avec. Nationalité ▬ Amenthalysien pur souche, il y a grandi et y vit encore. Rang Social ▬ Petite bourgeoisie, le genre trop fortunée pour être du bas peuple, mais pas assez pour être une réelle bourgeoisie. Sexualité ▬ Allègrement bisexuel, très amoureux mais libre tant qu’une certaine personne refusera d’ouvrir les yeux sur ses sentiments. Particularités Physiques ▬ Dans l'ensemble, Pepper n'est pas vraiment spécial, quand on y réfléchit il est plutôt banal à tendance légèrement séduisante. Disons plutôt qu'il prend soin de son apparence, suffisamment pour ne pas paraître négligé, tout en entretenant une courte barbe. On constate également quelques petites traces de brûlures sur ses avant-bras, mais ça, ce sont les gouttes d'huile. On ne fait pas de cuisine pendant des années sans en payer le prix. Métier ▬ Chef cuisinier dans un grand restaurant, ou comment croire aux vertus de la prédestination nominale. Habitation ▬ Un appartement assez spacieux à Amenthalys, pas trop loin du restaurant. |
I GOT THE POWER OF MAKING YOU TAKE ANOTHER PLATE OF PASTAS
Karnevale ▬ Maîtrise des métaux En clair, Pepper a la capacité de modifier la forme de n'importe quel objet, pour peu qu'il soit composé uniquement des éléments correspondant à cette dénomination, tels que l'or, l'argent, le cuivre, ou tout simplement le fer et l'aluminium, par exemple. Bien sûr, il lui est impossible d'en créer ou encore d'en faire disparaître, ou même de changer la nature du métal qu'il travaille : la matière de départ doit se retrouver identique à l'arrivée, peser le même poids, etc... Seule sa forme aura été modifiée. D'un point de vue pratique, même s'il commence à maîtriser son don assez bien, plus la masse de métal qui est modifiée est importante, plus ce sera difficile et fatigant. De plus, Pepper aura beaucoup plus de contrôle sur un élément qu'il a l'habitude de manipuler, comme par exemple le fer des trombones qu'il trimballe toujours dans sa poche, que sur un autre qu'il ne travaillerait pas souvent. Un métal pur sera également plus facile à manier qu'un alliage, étant donné que ce dernier est composé de plusieurs éléments qu'il faut manipuler en même temps. Une contrainte physique se pose enfin : quelque soit le nombre d'heures qu'il ait pu passer à s'entraîner, Pepper est strictement incapable de contrôler le métal à distance. Pour avoir le moindre pouvoir sur un objet, il lui faut impérativement le toucher.
Armes ▬ Tant qu'il est dans sa cuisine, des poêles à frire, divers couteaux et autres outils en métal. En dehors, il n'a pas vraiment d'arme précise, étant plutôt du genre pacifique, mais garde sur lui quelques morceaux de métal plus ou moins gros. On ne sait jamais, par les temps qui courent... Équipements ▬ Des choses diverses et variées, allant de la petite cuillère jetable au trousseau de clefs en passant par la boîte de capotes, sans oublier des trombones plus ou moins gros qui constituent des sources de métal facile à porter au cas où. Et même si ce n'est pas un équipement à proprement parler puisque c'est parfaitement inutile, il a toujours une photo d'Alecto dans son portefeuille. On est sentimental ou on ne l'est pas.
TRY TO RULE THE WORLD WITH SPOONS AND SPICIES
Caractère ▬ Pepper, comme tout le monde, a ses différentes facettes. Comme tout le monde, il n’est pas toujours le même, comme tout le monde, il changera légèrement selon les gens avec qui il se trouve. Mais elles sont définissables, ces facettes, il est facile de les reconnaître.
Une évidence qui saute aux yeux lorsque l’on parle de lui, c’est qu’il est quelqu’un de définitivement ouvert. Toujours un sourire aux lèvres, ce monsieur est un bon vivant, il connaît la chance qu’il a de pouvoir exercer un métier qui le passionne tout en restant près de ceux qu’il aime, et il n’oublie jamais d’en profiter, conscient que la chance ne sourit pas ainsi à tout le monde. Aussi, comme la vie lui a fait des cadeaux, il voudrait qu’il en soit ainsi pour ceux qui l’entourent également, ce qui se traduit chez lui par une tendance à toujours surprotéger ceux qui lui sont proches. Dès que le moindre problème se présentera devant eux et qu’il sera au courant, Pepper fera tout ce qui est en son pouvoir pour y remédier. Etouffant ? Oui, il y a de cela. Parfois, il empêche tout simplement les gens de vivre en voulant simplement les aider, leur rendre l’existence plus douce. Une manière de montrer son affection, chacun en a une différente, lui a choisi la sienne et n’arrive pas forcément à comprendre que les efforts qu’il fait pour chacun sont appréciables, certes, mais jusqu’à un certain point, qu’il n’a pas cerné, et qu’il dépasse presque toujours. Les uns apprennent à faire avec et à minimiser leurs problèmes pour qu’il n’en fasse pas trop, les autres le trouvent tout simplement lourd, d’autres encore en profitent. Et ils profitent d’autant plus que, malgré le fait qu’il s’en rende compte, il leur trouvera toujours des excuses, finira toujours par leur pardonner. Parce que Pepper est comme ça, à moins de faute grave, il ne sait pas en vouloir longtemps aux gens, il croit dur comme fer au pouvoir du pardon et de la seconde chance, puis d’une troisième, une quatrième, et ainsi de suite… Il est trop gentil, et cela risque de lui jouer des tours, un jour. Ça, tout ceux qui tiennent un tant soit peu à lui, famille, amis, le savent, mais n’osent pas lui en parler. Ceux qu’il emploie au restaurant, cuisiniers, serveurs, apprentis, le savent aussi. Même s’il demeure intraitable sur la qualité de ce que l’on sert à ses clients, lui qui a été élevé dans le respect et l’amour de la bonne cuisine, lui qui sait ce qui fait la différence entre un plat réussi et un plat excellent, jamais il ne se montrera injuste avec eux, et, même s’il lui arrive de pousser une gueulante qui retentit dans toute la cuisine quand l’équipe montre trop de relâchement, il accourra au moindre problème. Un bon patron, ça oui, ils sont tous d’accord là-dessus.
Pourtant, même s’il sait apprécier la vie et ce qu’elle offre, on ne peut pas dire non plus que Pepper soit toujours heureux. Alors pourquoi tous les gens interrogés vous répondront l’avoir toujours vu l’air enjoué, riant, souriant, toute sorte de signes extérieurs de bonheur ? Tout simplement parce qu’il refuse de le montrer. Dans ses moments de déprime, alors que d’autres chercheraient du réconfort partout où ils pourraient en trouver, lui choisira de montrer encore plus de joie de vivre que d’habitude. Etrange paradoxe, il passe son temps à protéger et aider ceux qu’il aime mais refuse que l’on s’inquiète pour lui. Quelle que soit la raison de sa baisse de moral, elle finira bien par passer d’elle-même, alors autant laisser couler sans rien montrer, c’est plus rapide, et cela n’embête pas les autres. Et puis, de toute façon, le même thème est récurrent dans ces moments-là, à force il n’y aurait plus rien à dire dessus. Ce qu’il est dur d’être amoureux quand c’est de quelqu’un qui est aussi libertin que l’on a pu l’être avant de le rencontrer et qui, s’il consent à tolérer votre présence à ses côtés plus fréquemment que celles de ses autres conquêtes, et surtout sur un temps beaucoup plus long, ne se gêne pas pour vous rappeler que c’est uniquement parce que vous faites bien la cuisine. Alors bien sûr, Pepper persévère, Pepper continue à tenter des approches, Pepper joue l’amoureux niais parce qu’il sait que cela énerve son adonis. Il n’a même pas cessé de ramener chez lui des conquêtes d’un soir, puisque de toute façon Alecto en fait de même de son côté. Après tout, lorsque, pendant des années, on a été un séducteur insatiable, faisant du charme à tous ceux qui étaient à son goût, il est difficile de se départir totalement de certaines habitudes, quand bien même on n’arrive pas à sortir une certaine personne de son esprit. Un homme a ses besoins, comme il se le répète lorsque parfois, la culpabilité l’envahit quand il se rend compte qu’il ne se souvient pas du nom de la personne qui dort près de lui et qu’il n’a fait que penser à Alecto pendant toute la soirée. Il faut dire qu’il aimerait bien, lui, devoir rester fidèle, devoir être sérieux lorsqu’il est près du blond, ces soirs de congé où il fait le trajet jusqu’à Alzen pour aller dormir chez lui, même si c’est sur le canapé, juste pour le voir. Parce que s’il était dans la nécessité d’être sérieux, cela signifierait que l’autre le serait aussi, cela signifierait qu’il se serait enfin posé, qu’il accepterait enfin de recevoir des sentiments dont la sincérité n’est pas périssable. Alors il attend, il attend que l’esprit libertin de celui qu’il aime se calme, qu’il soit prêt à une véritable histoire. Et ce jour-là, il sera là. C’est qu’il a de la patience, Pepper. Et tout son temps.
Phobies ▬ Pour un cuisinier qui connaît les vertus du miel au service de son art en en use volontiers, allant jusqu’à en mettre dans son café quand vient l’hiver et son lot de maux de gorges, c’est une phobie assez ridicule, mais Pepper a peur des abeilles. Sans raison en plus, puisqu’il n’a jamais été piqué. C’est comme ça, c’est tout.
ONCE UPON A TIME A LITTLE COOKING BOY
Biographie ▬Maison d'épices McCanelo, la qualité depuis cinquante ans. Voici ce que l'on peut lire sur le fronton de deux commerces, l'un à Opale, un peu défraîchi, toujours ouvert, mais plus aussi important qu'à une époque, et l'autre à Amenthalys, moderne, fréquenté, dans lequel les va-et-vient sont constants. Le premier a ouvert ses portes au cours du règne d'Aziel, à Opale, sous l'action du patriarche de la famille, alors âgé d'à peine vingt ans, désireux de faire fortune dans une baraque en dur plutôt que de devoir tout remballer chaque jour sur le marché. Et il a eu du flair, sa petite boutique devient grande, de plus en plus de gens viennent de plus en plus loin pour venir acheter ses épices, à lui qui en possède une diversité impressionnante pour l'époque. Petit à petit, le modeste commerce s'agrandit, de plus en plus, et Mr McCanelo en vient à se dire que, puisqu'il est en train de devenir riche, il peut aussi bien tenter sa chance à Amenthalys, la ville des grands, la ville des riches, la ville des nobles. Il confie la gestion de la boutique opalienne à l'un de ses subordonné, et en ouvre une autre, plus grande, dans la capitale. Il doit y avoir quelque part un dieu de la fortune qui veille sur lui, puisqu'ici aussi, la réussite le suit. Avec ses deux fils, l'un âgé de près de quinze ans, l'autre de cinq ans plus jeune, il tient sa boutique d'une main de maître, les forme tous deux de manière à ce qu'ils puissent lui succéder. Si cela fonctionne parfaitement sur l'aîné, qui reprend le commerce lorsque leur père part à la retraite, le cadet n'est que moyennement intéressé par le commerce d'épices. Non, lui, il accepte de les vendre, parce qu'il faut gagner sa vie et que travailler dans l'entreprise familiale qui les a fait passer au rang de petite bourgeoisie n'est pas désagréable, mais ce qu'il aime par-dessus tout, ce sont les plats que l'on peut préparer grâce à elles. Monsieur est un fin gourmet et, avec cette jeune femme qu'il a rencontrée alors qu'ils avaient dix-sept ans, et qu'il a ensuite épousée quand l'âge est venu, ils se plaisent à goûter chaque nouvelle possibilité qui se présente à eux. Sans excès, ils aiment simplement la bonne nourriture, savent que la réussite d'un plat dépend en grande partie de la qualité de ses ingrédients, et il n'est pas rare de voir Madame accompagner leur domestique au marché, ou Monsieur discuter d'égal à égal avec leur cuisinier à propos du repas du soir.
C'est dans cette ambiance que naît, un beau jour de printemps, le petit Pepper. Enfant unique de deux parents aimant, il est prêt à grandir entouré d'affection, et c'est ce qu'il fait, traçant son petit bonhomme de chemin dans la vie. Très tôt, dès qu'il est en mesure de discerner les goûts, on lui apprend à aimer ce qui est bon. Madame l'emmène avec elle lorsqu'elle va faire le marché avec la domestique, d'abord en poussette puis, lorsqu'il commence à gambader partout, en lui tenant la main. Puis, alors qu'elle doit retourner à ses occupations, ne pouvant s'en occuper à chaque instant, elle le laisse avec le vieux couple qui forme le personnel de la maison, et qui sert de nounou à l'enfant. C'est là, dans la cuisine qui est leur territoire, que Pepper prend goût non seulement à la dégustation des aliments, mais aussi à leur préparation. Il touche à tout, veut aider, et le seul moyen de le faire tenir tranquille est de lui donner des tâches, simples au début, ce n'est qu'un enfant après tout, il n'est encore bon qu'à tendre le sel ou un bol, puis, à mesure qu'il grandit, ses assignations se diversifient, si bien qu'il ne lui faut guère de temps avant de décréter que, plus tard, il sera cuisinier. Monsieur et Madame en sourient entre eux, leur fils ne risque pas de pouvoir les renier puis, quand le jeune enfant en arrive à l'âge où les projets professionnels commencent à se dessiner sérieusement et qu'il continue à affirmer sa vocation, ravis, ils lui promettent de l'inscrire dans une des plus prestigieuses écoles de cuisine de la capitale lorsqu'il aura l'âge. En attendant, il continue à se perfectionner auprès de celui qu'il commence à appeler, du rire dans la voix, son "maître", apprenant une gastronomie simple, celle de tous les jours, qui ne doit pas être négligée pour autant. Et c'est pendant l'une de ces séances de perfectionnement que se produit le premier grand évènement de la vie jusque là tranquille du jeune Pepper. A l'approche des fêtes de fin d'année, ce grand enfant de douze ans s'est vu confier la réalisation de sablés aux formes variées pour accompagner le café de ses parents. Toute l'opération est sous son entière responsabilité, depuis la pesée des ingrédients jusqu'à la cuisson, et tout se passe somme toutes plutôt bien jusqu'à ce que, dans un faux mouvement, il fasse tomber les emporte-pièces, tordant irrémédiablement l'un deux en marchant dessus alors qu'il recule pour les ramasser. Pestant à qui mieux mieux sur cette perte stupide – une boîte toute neuve d'emporte-pièces, imaginez le gâchis ! -, il s'acharne sur le pauvre bout de métal, tentant de lui redonner sa forme initiale, ou du moins quelque chose qui s'en approche. Et c'est alors qu'arrive ce que l'on aurait pu appeler un miracle, et que le sapin reprend dans sa main des angles bien pointus au bout des branches, formant même une étoile qui n'y était pas quelques minutes auparavant. Le cuisinier, ayant assisté à toute la scène, ne met guère de temps à comprendre. Le petit a un Karnevale, si cela se sait à l'extérieur, il y a fort à parier qu'il n'aura jamais une vie tranquille. Lui aussi sait ce que c'est, il l'a vécu dans sa jeunesse. Aussi explique-t-il la situation à l'enfant, lui faisant promettre de ne pas utiliser ce don pour impressionner ses camarades de classe. En échange, il l'aidera à s'entraîner, pour mieux le maîtriser. Monsieur et Madame sont prévenus et, bien qu'ils éprouvent une grande fierté à l'idée que leur enfant possède un pouvoir, approuvent ce sage avis. Moins il y aura de gens au courant de ce détail, mieux ce sera.
Puis l'enfant grandit, devient adolescent. Et voici qu'arrive l'âge à laquelle il peut enfin entrer dans cette école de cuisine si réputée, dont il rêve depuis tout petit et que ses parents lui avaient promis. Là, il pourra développer son art, approfondir ces bases qu'il a déjà acquis dans la cuisine de son enfance. Et il s’y plaît, dans cette institution. Les cours le passionnent, il rencontre des gens qui, comme lui, ont décidé de faire de l’art culinaire leur vie, se fait des amis, affirme un peu plus chaque jour sa personnalité. Il y reste plusieurs années, le cursus accompagnant les élèves de leurs quinze ans à leur majorité, six ans plus tard. Des années dont il garde un souvenir heureux, adolescente insouciance, lorsque l’on n’a pas encore à se soucier des frais puisque papa et maman payent tout, quand les premiers stages rémunérés fournissent un pécule à dépenser comme on en a envie, quand les soirées entre amis s’enchaînent, et que l’on prend goût à un doux libertinage, une aventure avec qui nous plaît, quand cela nous plaît, et qu’importe si c’est une fille ou un garçon, tant que l’on s’amuse. L’ivresse de la jeunesse, pourrait-on dire. Puis il en sort, son diplôme en poche, des lettres de recommandation et autres bonnes appréciations des restaurants étoilés dans lesquels il a effectué divers stages dans ses bagages, il est prêt à conquérir le monde, si ce n’est plus. Mais avant de réaliser son rêve, ce restaurant rien qu’à lui qu’il désire ouvrir dans sa ville natale, il lui faut un petit pécule. Et même si Monsieur et Madame seraient ravis de partager les économies de la famille afin de l’aider, il n’en veut pas, préfère se forger son destin tout seul. Il fait le tour de ses anciens maîtres de stage, cherche une place. Et au final, monte à Alzen, dans ce restaurant gastronomique aux trois fourchettes dans le guide Machin. Alors, certes, le patron n’est pas des plus tendres avec ses employés, et il sait qu’il ne doit pas s’attendre à beaucoup de reconnaissance là-bas. Mais ce que Pepper sait surtout, c’est que même s’il a eu son diplôme haut la main, il lui reste encore beaucoup à apprendre, et que c’est là-bas qu’il a le plus progressé.
Et après tout, ce n’est pas plus mal qu’il soit remonté, puisque c’est dans la ville volante que se produit ce qu’il considèrera plus tard comme le plus important évènement de sa vie sentimentale. Cela va bientôt faire sept ans que Pepper travaille dans ce restaurant, il est passé depuis du rôle d’insignifiant commis à celui de chef de partie, son salaire en a bien profité, mais le patron n’en est pas devenu plus agréable pour autant. Et pour le brun qui sent approcher la trentaine, l’idée qu’il est peut-être temps de se mettre à son compte se fait de plus en plus précise. Jusqu’à ce soir-là, pendant une pause rapide durant laquelle les cuisiniers partent respirer un peu d’air frais sur le trottoir, afin d’échapper à la chaleur étouffante de la cuisine. Là, devant le restaurant, un jeune homme est en train de regarder le menu, grimaçant devant les prix. Et Pepper le regarde, lui. Parce qu’il le trouve à son goût. Les collègues, qui connaissent bien leur ami, le remarquent, rigolent, poussent celui qu’ils connaissent comme un libertin invétéré à aller à la rencontre de ce blondinet. Pas besoin de le forcer, il y va de bon cœur, glisse quelques mots à l’inconnu comme quoi il est vrai que les prix sont en effet élevés, mais qu’il est en congé le lendemain, et que si l’autre est intéressé, il peut lui faire les mêmes gratuitement à la maison. Approche banale, ne laissant planer aucun doute sur ses intentions. Mais dont l’invitation est acceptée quand même, à la grande joie du cuisinier qui se sent plus attiré que d’ordinaire par ce blond à lunettes. Et le lendemain soir, la soirée se déroule comme s’en sont déroulées tant d’autres avant, se termine de la même manière. Pourtant, un sentiment, en fond, se démarque. Pepper boit les paroles de l’autre plus qu’à l’accoutumée, Pepper ne peut s’empêcher de le fixer tout au long du repas, Pepper, quand Alecto repart le lendemain, se dit qu’il voudrait le revoir. Souvent. Pepper, pour la première fois de sa vie, se sent réellement amoureux. Et pourtant, l'évidence qu'il lui faudrait du temps pour conquérir le cœur de son aimé s'est vite imposée. Tant pis. L'amour lui redonne une énergie qu'il commençait à perdre, comme un coup de fouet, le signe qu'il est temps de mettre ses projets à exécution. Le temps de trouver un local dans la capitale, ainsi qu'un nouvel appartement, et le voilà qui donne sa démission de ce restaurant si renommé, et fonde le sien, celui dont il rêve depuis tout petit. Seul au départ, il s'occupe de tout, cuisine comme service, puis petit à petit, au fur et à mesure, la reconnaissance vient, et avec elle les agrandissements. Tout cela, en revoyant Alecto régulièrement, comme une bouffée d'énergie. Deux ans plus tard, il a obtenu une fourchette, puis une autre. On vient d'Opale ou d'Alzen pour venir manger ce qu'ont préparé Pepper McCanelo et ses cuisiniers, et pourtant les prix sont restés presque raisonnables, quand on connaît ceux que pratiquent certains de ses collègues du même talent. Comme un clin d'œil à cette rencontre qui a donné un coup de pouce à son destin, et qu'il ne désespère pas de conquérir un jour entièrement…
WHO ARE YOU ? – A BANANA
Ton prénom/pseudo ▬ Marie/Willelmina18. Mais dites Lawy, ça ira plus vite~ Ton âge ▬ 16 ans Moyenne de connexion ▬ Sur une semaine… On va dire 3/7, parce que même si je passe au CDI quand je peux ça compte pas vraiment. Et en vacances 7/7. Ton niveau de RP ▬ Quelque part entre moyen et bon, parce qu’il y a des jours où je suis fière de moi et d’autres non. Multicomptes ▬ Kuhu. Ouep. La dingue aux cheveux verts, ça vous parle ? Non, pas Terek. L’autre. Ah mais. Comment as-tu connu le forum ▬ Ouh, c’était il y a un certain temps. C’est Czes qui m’avait filé le lien. As-tu bien lu le règlement ? ▬ Toujours pas, ça fait un an et demi qu’il y a une tempête de sable chez moi. Quel est le personnage sur ton avatar ? ▬ Kaburagi T. Kotetsu/Wild Tiger, de Tiger&Bunny. Autres ▬ J’vous aime les gens, vous le savez ? Oh, et. Terek. Ou Morgane, je sais pas. Bon courage pour la validation, j'ai essayé de limiter les pavés, promis.
Information Event : Dans quel camp ton personnage va-t-il jouer ? ▬ Pepper n’est pas pour l’Empire, il est contre les rebelles. Enfin. Il est contre ceux qui pourraient éventuellement faire du mal à Alecto. Mais si Alecto change de camp, Pepper aussi. Il est pro-Alecto, voilà.
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