Invité
| Sujet: Ziazan [Modo-Rpg à l'essai] Dim 13 Mar - 9:45 | |
| Pseudo:Ziazan Siroun Age: 19 ans Situation Scolaire : Appartement/ Université Votre CV en quelques mots Bon alors pour commencer, quand j'ai débuté le rp, j'étais une vraie kikoolol de 11-12 ans, sur un forum de Dungeons & Dragons... et je faisais un elfe de l'eau paladin. Heureusement, avec le temps, j'ai compris que les elfes étaient l'incarnation du mal et qu'un bon paladin est un paladin mort (de quoi, je suis un nain thief? Naon même pas).
Pour ce qui est du français... Je suis étudiante en linguistique et j'ai déjà été bénévole au centre d'aide en français pour les élèves en difficulté en français, emplois vraiment pas payant et chiant, mais la formation était sympa; aussi, je suis correctrice pour les journaux, humhum, et bref, maintenant que tout le monde le sait vous allez savoir que si je fais des fautes c'est parce que je me relis pas. Je suis peut-être un monstre en ce qui concerne mes textes, mais pour les autres, j'ai un radar (qui inclus souvent des saignements d'yeux, mais passons).
En gros, pour ce qui concerne le français, je suis à peu près confiante en mes capacités; la majeur distinction entre moi et les autres, c'est que je suis québécoise, et que certaines règles sont différentes, mais je sais que si on m'explique un truc je peux m'adapter en conséquence. Même si je connais la linguistique prescriptive, je suis par contre pour un minimum de bon sens; la langue est supposée servir les gens qui l'utilisent, pas le contraire.
Pour les personnages et les RP, je ne suis pas ici depuis longtemps, mais faire des personnages et leur donner une vie est ce que j'apprécie le plus... et vous m'avez eu à 'Intervenir dans les RP Privés des gens juste pour les embêter'. Je crois que mon esprit déjanté ne peux pas nuire (trop, enfin, relativement).
Exemple de RP dont vous êtes l'auteur: Hum, j'ai choisis un rp qui montrait mon sens déjanté/ mon style le plus possible, et aussi, j'en ai prit un que je n'ai pas relu afin de montrer un aperçut plus fidèle de ce que j'écris, j'espère que ça ne fait pas mal aux yeux. Évidemment, inutile de le lire jusqu'à la fin (mais on est dans une démocratie libre alors vous faites ce qui vous chante).
- Deux profs + Une murale en devenir 8D:
Le commentaire de l’autre professeur le chicotait, c’était le moins que l’on puisse dire; il s’en faisait probablement pour rien, mais il avait l’impression d’avoir faillit à sa tâche et le fait que ce soit un autre professeur qui le lui annonce était difficile à accepter pour son orgueil. Il avait beau essayer de voir de qui il parlait, ça ne lui venait pas à la tête –il n’avait pas tant d’élèves que ça, mais quand même. Raven, c’était ça? Une bouille toute noire lui venait en tête, mais pas plus. Le fait qu’il soit un ‘dégénéré’ ne l’aidait en aucun cas, non plus; ce n’était pas comme s’ils se promenaient avec des néons affichant ce genre de chose? Oh, bien entendu, on avait dû lui en glisser deux mots, mais ceux-ci avaient tout simplement continués leur chemin sans s’arrêter par son oreille, terminant leur périple dans les méandres de l’espace-temps. Il tâcherait de se souvenir de lui, la prochaine fois qu’il le verrait; ça ne pouvait pas lui être inutile, et il espérait qu’il pourrait lui venir en aide, si celui-ci le pouvait bien. Oh, mais, était donné qu’il était l’élève de Ludwig, peut-être n’avait-il pas vraiment besoin de son aide. Oui, la mention du ‘mon’ le chicotait toujours. Il était un peu soulagé de savoir que Ludwig ne lui reprochait pas les difficultés de son élève, mais lui le faisait bien assez tout seul, sans qu’on l’aide.
- Dans son cas, la matière même de l'allemand ne le mets pas en difficulté. C'est le langage oral, surtout, car il vient d'un pays étranger et a du mal dans la vie de tous les jours. Nous avons commencé les cours particuliers avant que vous arriviez, car il avait à la base des difficultés en musique.
- Vous savez, connaître une langue passe par l’oral avant tout –nous avons bien découvert le don de la parole avant celui de l’écriture, non? Et l’allemand est une langue beaucoup plus phonétique qu’on le croirait depuis la grande réformation de l’orthographe. Pour peu que l’on parle le… erm, mais je suppose que là n’était pas la question. Je n’avais jamais pensé à donner des cours particuliers –mais dans ce cas, ce que vous faites est probablement plus éducatif que tout ce que je pourrais faire. Ce qu’il faut à ces enfants, c’est avant tout de faire des contacts avec les gens et le parler, en dehors du cadre académique –enfin, de l’allemand du moins- et d’apprendre à se faire confiance. Ce que je cherche à faire, c’est de les aider à créer des liens. Je suppose que c’est notre but à tous, bien que notre raison à chacun diffère. Vous connaissez les Porc-épic? Les élèves de South Home m’y font penser. Parce que les porc-épic ont froid en hiver et cherchent à se rapprocher pour bénéficier de la chaleur des autres; chaque fois qu’ils sont trop près les uns des autres, toutefois, ils se piquent. C’est un peu comme nos élèves; ils cherchent désespérément à faire des liens, sont blessés et se recroquevillent sur eux-mêmes. Ce qu’il leur faut pour s’améliorer –pour devenir meilleurs- c’est s’ouvrir au monde et accepter les blessures qu’il amène, parce que personne ne peut vraiment vivre sans la chaleur des autres. Enfin, je suppose que pour certains, c’est possible, mais ça me dépasse. Les engelures, c’est pas plus dangereux que les piqures? Une question d’habitude peut-être…
Il sentait sa voix devenir un peu plus profonde au fur et à mesure de son discours, alors qu’il sentait son esprit même tomber dans une certaine quiétude intérieure. Parlait-il de ses élèves ou réfléchissait-il sur sa propre existence? Peut-être y avait-il là un peu des deux; il n’était, après tout, pas très sérieux et avait un cœur d’enfant –prompt à pardonner, mais pas à oublier. Parce que les enfants pardonnent ceux qui leur ont fait du mal, trouveront une excuse; oublier les tords que l’on nous a fait, par contre, relève d’un autre domaine. Il écouta calmement ce que Ludwig continuait de dire en hochant distraitement de la tête, enregistrant bien ce qu’il disait; l’autre avait plus d’expérience que lui et il n’allait pas cracher su un peu d’aide.
-Nous enseignons dans un établissement bien original. Le contact avec les élèves peut sembler difficile, au début... Mais ça va de mieux en mieux par la suite.
-Je souhaite que vous ailliez raison, marmonna-t-il en envoyant une prière silencieuse vers Kyle.
Quoique dans ce cas là, ça frôlait le cas désespéré. Non pas qu’il ne l’avait pas cherché, mais l’espoir faire vivre hein. Par contre, s’il l’avait entendu auparavant, peut-être aurait-il essayé d’y aller en poussant un peu moins les choses; il devrait appliquer ce principe la prochaine fois qu’il essayait de converser avec un de ses étudiants. Une sorte de remord l’envahit, avant d’être renvoyé au loin; même si sa manière de faire les choses était loin d’être délicate, le résultat finirait bien par être le même non? Dans un sens, c’était pour le moment tout ce qui lui importait, et les méthodes ‘plus civilisées et pleines de tact’ viendraient avec l’expérience, comme la sagesse et la maturité.
- Je parlais des directeurs...Ceci est le mur du directeur !
-Mmm? Vous voulez dire quel le directeur s’est approprié un mur, et que ce serait celui-ci? Que peut-il en faire, autre que de le regarder? Voyons; je suis certain que notre bon directeur n’est pas assez jeune d’esprit pour ne pas pouvoir partager son mur avec nous! se moqua-t-il gentiment. Enfin, ce serait dans le cas où le directeur se serait effectivement approprié le mur –ah mais, vous avez raison en fait, le manoir familial lui appartient, non? Donc dans ce cas, ce mur lui appartient effectivement, mais enfin, vous croyez qu’au nombre de murs qu’il possède, il va vraiment s’en faire? Vous devriez voir les gribouillis sur les bureaux de ma classe! Et comme je vous l’ai déjà dit, cette peinture devrait partir en très peu de temps.
Plus il y pensait, et plus il se disait qu’effectivement, il devait y avoir un fond de vérité dans les inquiétudes de Ludwig. Comment faire la différence entre de trop grandes inquiétudes et celles qui sont fondées, maintenant? Il était trop tard; c’était bien Ludwig qui avait donné le premier coup de pinceau, non? Cela, dans un sens, prouvait que lui-même ne s’en faisait pas trop à ce sujet; s’ils étaient libre dans leur manière d’enseigner, alors pourquoi pas l’être dans leurs temps libres? Il avait l’intention de s’amuser un bon coup pour compenser son manque d’assurer par rapport à la légalité de ce qu’ils faisaient. Tant qu’à faire quelque chose d’interdit, aussi bien en profiter! Ce devait être pour ça qu’il ne comprenait pas pourquoi les jeunes fumaient en cachette dans des ruelles sombres et crasseuses. S’ils courent le risque de se faire prendre dans un cas comme dans l’autre, pourquoi ne pas plutôt le faire à la fenêtre de votre voisine, ou une plaine au milieu du monde? Mais son imaginaire, encore un fois, dérapait et lui faisait perdre l’importance du sujet. Y avait-il vraiment d’importance dans tout ce qui l’entourait? Pas vraiment, ou si peu. Oh mais –bien entendu, ça ne veut pas dire que les jeunes devraient fumer hein! Qu’ils se fassent prendre, reçoivent une bonne correction et ne recommence pas.
- Vous n'aimez pas le silence ?
Non, pas du tout. Enfin, si –parfois, lorsqu’il le voulait et que celui-ci ne pouvait pas être déranger en aucune manière, même accidentelle ou imprévue. Étant donné que ce genre de silence n’existe pas, alors non, il n’aimait pas le silence. Parce que de ne rien entendre, pour lui, c’était d’être perdu dans l’infinité. Il y avait les couleurs –et puis plus rien. Ne pas entendre, c’est perdre la saveur des choses; le bruit du vent dans les feuilles est ce qui fait que son vert est si lumineux et lui apporte la paix. Sans bruit, l’ombre verte devient menaçante, vous surplombant et épiant vos moindres gestes. Entendre les autres, c’est savoir qu’ils y sont, c’est de donner vie aux pantins articulés qui se promènent devant ses yeux. Il ne l’avouerait pas; mais il n’était pas courageux, et avait peur, sa peur le prenait subitement et ne partait pas. Alors il parlait, meublait le silence, donnait une saveur à son existence même. Parce que sans bruit, tout le reste s’effaçait –même lui. Surtout lui. Il n’avait pas autant peur de ne rien entendre que de ne plus rien voir, et pourtant cette situation, à long terme, serait inévitable. Valait mieux fermer les yeux et parler pour combler le vide que cela créait dans son corps. Les mots, à force, formeraient des images pour remplacer sa vue déficiente; c’était tout du moins ce qu’il se plaisait à croire.
- J'appréciais juste votre comptine. Savez vous que le silence aussi est de la musique, et qu'on peut le marquer sur une partition ?
- Ma comptine? Ah! Je suppose qu’elle vous rappelle des souvenirs d’enfance, à vous aussi? Dommage qu’il n’y ait pas de couleur associée à notre profession. Ne serait-ce pas charmant que d’entendre la personne qui est la plus chère à notre cœur chanter cette comptine en parlant de nous? Oh, vous trouverez peut-être que je suis enfantin –mais c’est le genre de petites choses qui ne peuvent que vous arracher un sourire. Par contre, Herr Wilhelm, j’avoue ne pas y connaître grand-chose en partitions et choses du genre. J’étais, après tout, le garçon qui devait jouer du triangle à l’école primaire -je jouais seulement trois notes dans toute la pièce! Comment plus atteindre la fierté d’un enfant, je vous le demande?- et qui n’a jamais vraiment cherché à évoluer à partir de ce point. Alors soit, si vous dites que la musique et le silence sont les deux constituantes d’un même tout, alors je suis prêt à vous croire. Je suppose qu’en tant que personne qui ne sait apprécier le silence, on peut aussi dire que je ne sais pas apprécier la musique.
- Tout peut être généralisé! Mais on ne s'ennuie pas avec vous, Aydan. J'espère que vous n'êtes pas fâché contre moi à cause de mon précédent silence...!
- Je vous renvois le compliment, Herr Florian, fit-il avec un sourire amusé. Je vous pardonnerai votre silence si vous pardonnez ma langue bien pendue; nous pourrons après cela être quittes. Mais vous avez raison, on peut tout généraliser, mais n’est-ce pas un peu triste? L’homme, à mon avis, est fait pour approfondir les choses, et non les regarder toujours à la surface. Mais je m’égare, puisque c’est moi-même qui ait amené le sujet. Tout ce que je voulais dire par là, c’est que notre monde à nous –globalisation aidant- est aujourd’hui beaucoup plus grand et plus vaste que celui de nos ancêtres.
Il n’aurait peut-être pas dû parler en peignant et plutôt chercher à se concentrer sur sa tâche; du coup, il n’arrivait pas à bien faire l’une –se concentrer- ce qui n’aidait pas l’autre –peindre- et ce qui, au bout du compte, avait fait dramatiquement baisser sa patience sans raison. Il n’aurait pas dû s’emporter pour si peu, même si sa colère n’avait pas réellement durée longtemps. Elle avait bien durée assez de temps pour qu’il fasse une bêtise de trop. De se mettre de la peinture plein la tronche passait, mais d’impliquer une autre personne, qui dans le fond voulait seulement aider, était tout à fait inexcusable. C’était, bien entendu, multiplié par le facteur ‘incapable de dire quelque chose d’intelligent’. Ne restait plus qu’à espérer que les rumeurs étaient vraies et que le professeur en avant de lui allait se montrer conciliant. Il l’était bien pour aider ses élèves en difficultés, alors pourquoi ne lui aurait-il pas pardonné? Il avait l’impression de chercher les ennuis exprès –juste pour voir jusqu’à quel point on pouvait accepter de le laisser faire sans rien dire.
-Évidemment ! Vous êtes maloyant, ce... Ça n'était pas raisonnable. Mais c'était un beau projet, heureux d'avoir pu vous y aider
-Ne le dites pas ainsi, ça me briserait le cœur! souffla Aydan en ouvrant des yeux ronds alors qu’il était encore sous l’effet de son propre fou rire. Je n’ai pas du tout abandonné, et vous avez dit être heureux de m’y aider, non? Alors je ne vois pas ce qui pourrait me faire décider de ne plus user de votre gentillesse pour ce projet de fou, que je dis! Et qu’on ne me dise pas que je suis malvoyant; c’est tout juste si je vois moins bien qu’une personne normale. Disons simplement que je n’ai pas beaucoup de talent avec la peinture et que cela viendra dans quelques coups supplémentaires : c’est comme le vélo, il faut se planter quelques fois pour y arriver sans tomber par la suite. Qui a dit que les hommes devaient se contenter du domaine du raisonnable? En tant que professeurs, nous devons montrer à nos petits protégés que les limites du raisonnable, ce sont les hommes qui les font, et seul d’autres hommes peuvent les dépasser. Alors je ne veux plus entendre dire que nous allons abandonner ce projet…
Il n’avait que murmuré son acte de foi –probablement trop gêné de s’être fait prendre à son jeu que par désir de ne pas se faire entendre. Il savait qu’il était malvoyant? Oh, pas qu’il ait cherché à le cacher –enfin, à un certain niveau, si- mais il ne s’attendait pas nécessairement à ce que tout le monde soit au courant. Oh! Mais ce serait bête de ne pas s’en rendre compte. Pour peu qu’il le savait –il n’arrivait pas à se voir agir, après tout. Sauf que de se le faire dire, c’était, comment dire, inattendu. Ludwig semblait être une personne bien ouverte, ce qui ne jouait pas contre lui. Oui bon, sauf qu’en ce moment, il continuait de fixer ses pieds en attendant le jugement final, et qu’il n’avait jamais été du genre à montrer pitance bien longtemps, pour le meilleur et pour le pire. Ludwig, plein de compatissance, sans aucun doute, ne le laissa pas attendre bien longtemps, satisfaisant son appétit de mouvement.
Il frissonna un moment en sentant quelque chose glisser contre son dos, collant son chandail déjà mouillé à sa peau Des mains? Des mains, celles de son collègue, dans son dos? Il sentit les cheveux d’or de l’autre lui frôler la joue –il portait les cheveux longs! C’était plus que clair, maintenant, et c’était une réponse de répondue de plus dans son calepin des questions inutiles et inusitées qui n’avaient pas encore étés répondues. Enfin, non –corrigez cela et remplacer-y ajouter par enlever, et tout fera plus de sens. Il ferma les yeux un moment, son sourire s’effaçant un peu –sans qu’il soit nécessairement plus ou moins heureux que quelques secondes plutôt- et l’impression des jours d’étés qui se rapprochaient se fit plus forte en lui. Ah! Mauvaise métaphore, digne de Saint-Exupéry. L’autre professeur avait les cheveux doux, et ça l’enchantait, lui qui avait les cheveux épais comme de la paille! Il lui demanderait bien un jour quel genre de shampooing il utilisait, pour la forme. Il sentit les mains remonter dans son dos, glissant doucement contre l’étoffe de son chandail. L’autre voulait lui faire un câlin? Étrange peut-être venant d’une personne de son âge, mais ça lui allait en quelque sorte. Comme par automatisme, ses bras se relevèrent sensiblement pour faire le tour de la taille de l’autre et ne semblait que l’effleurer tant son geste se voulait délicat. Il fallait dire; Ludwig avait beau être de sa grandeur, il était filiforme, c’est le moins qu’on puisse dire. Il aurait pu en faire le tour avec ses bras et le soulever sans problème, il en était certain.
C’était à peu près le même sentiment qui lui venait à l’esprit quand il voyait sa colocataire –mais là n’était pas le problème. Il avait l’impression d’être un éléphant dans un poulailler; il était trop grand, trop maladroit pour vraiment s’y faire. Il faisait beaucoup plus de bruit aussi. Il avait bien son âge? Et ça n’avait clairement aucun muscle (les siens étant évidement juste trop gênés pour se montrer…) et pas une once de gras sous la peau. Son père lui disait toujours qu’une vrai pièce d’homme ne pouvait pas avoir la taille fine d’une femme! Eheh. Sauf que sa mère à lui n’était pas nécessairement reconnue pour sa taille fine, et elle n’en devenait pas un homme pour autant. Il devait franchement revérifier son catalogue de choses dites par son père pour trier le vrai du faux. Reste que l’étreinte (je vous jures que c’est parce qu’il pense très vite et non que ça dure longtemps!) le faisait se sentir tout bête et penaud; il avait peur de serrer l’autre –parce qu’on ne l’y avait pas vraiment invité, et parce qu’il avait peur de le briser. Ça lui faisait la même chose quand il faisait des câlins à des enfants; d’étreindre quelque chose de plus petit et (du moins en apparence) plus faible que vous, ça ne peut que vous donner envie de la protéger. Du coup, la chaleur du professeur le rendait dans un état de bien-être qui aurait pû être déconcertant, si l’on oubliant ses vêtements mouillées –qui, subitement, lui semblaient plus lourds là où son collègue laisser ses doigts glisser. Illusion sensorielle?
D’ailleurs, parlant de mains, il sentit une sorte de brouillard épais envahir son cerveau lorsque les doigts de l’autre, plutôt froids d’ailleurs, vinrent tracer un sillon dans son cou, pour ensuite se loger dans ses cheveux. Un soupir quitta, sans qu’il le veuille, ses lèvres; il aimait bien se faire jouer dans les cheveux, même si la seule personne qui l’avait jamais fait était sa mère, du temps qu’il était plus petit qu’elle. Oh, mais il se sentait mal à l’aise, parce que lorsque les doigts de l’autre passaient entre ses mèches, il lui venait l’impression qu’elles étaient, comment dire, grasses? Elles étaient humides et un peu collantes. Il n’avait pas fait tomber quelque chose sur sa tête sans s’en rendre compte? C’était impossible… Et juste avant qu’il ne sente ses joues s’empourprer –l’autre commençait à être proche de lui et le brouillard de son esprit qui le conservait habituellement de toute gêne et tout malaise semblait s’être éclaircit- il sentit les doigts frais y terminer leur course, devinant de par leur promiscuité un sourire sur les lèvres de l’autre.
- Oups... Le rouge aussi, vous va bien je crois !
- Hein, euh, bredouilla-t-il, confus, alors que la chaleur de l’autre le quittait. Je ne peux pas contrôler mes joues si je suis intimidé par une situation –je plaide non coupable pour leur couleur. C-ce n’est tout de même pas si rouge que ça, pas vrai? ajouta-t-il, inquiet.
Lorsque Ludwig fût un peu plus complet dans son champ de vision, il remarqua ses mains –rouges, comme des baies sauvages. Rouges. Il n’avait pas peint en rouge, pourtant. Il ne s’était pas blessé. Mais, surtout, il y avait ce commentaire qu’il avait fait plus tôt…
Le traître! Il n’a quand même pas… fit-il, sa mâchoire prête à se décoller alors qu’il passait sa main dans ses cheveux. Du rouge se mêlait maintenant à la peinture bleue qui y était déjà présente. … Osé profiter d’un câlin, symbole sacré, pour effectuer sa petite vengeance, si? Un câlin! Impardonnable. Comment a-t-il pu exploiter ma plus grande faiblesse? Moi qui lui faisais confiance! Un câlin… Agréable, certes, mais profaner un tel geste, c’est tout simplement… Ingénieux! Pourquoi je n’y ai pas pensé avant?
Il se contenta de sourire comme d’habitude –peut-être un peu plus, en fait- et se pencha pour reprendre son pinceau.
-Bon! Maintenant, puisque vous m’avez pardonné ma maladresse, je suppose qu’il nous faut finir cette muraille pour prouver que vous n’avez pas eu tort de le faire, commenta-t-il en se remettant sagement à l’ouvrage.
Il continua son travail accroupis, avançant au fur et à mesure que l’herbe semblait pour lui se matérialiser, toujours avec plus ou moins du succès- vers l’endroit où Ludwig était (de ce qu’il en savait) en train de peindre. Qu’aurait-il pu faire d’autre? Alors, il s’arrêta en plein mouvement, une seconde à peine; celle d’après, il vérifiait l’emplacement des genoux de son collègue, bien heureux de constater que s’en était l’intérieur qui lui faisait face. Rapidement, il appliqua avec un de ses bras une pression dans le creux des genoux pour le faire fléchir –c’est le genre de truc qui fonctionne à tout coup- et, lorsqu’il fût plus a son niveau et suffisamment déséquilibré, il passa son autre bras autour de sa taille pour le faire basculer vers lui, sur le sol. Il mit son bras à côté de l’épaule du blondinet, sa tête se retrouvant maintenant au dessus de la sienne, son sourire étant maintenant complètement à découvert pour révéler sa nature joueuse.
- Faites attention Herr Lucas; c’est le genre de maladresse qui peut causer des accidents. Vous allez bien? Heureusement, vous n’avez pas accroché, en tombant, un des malheureux pots de…
Quelque chose de liquide coulait sur e sol, faisant une auréole autour du corps de son collègue. Son autre main étant hors du champ de vision de l’autre, il pouvait assurer (selon son bon vouloir) qu’il n’était en aucun cas responsable de ce petit ‘accident’. Enfin, il aurait pu tenter d’accuser l’ironie du sort, s’il n’avait pas profité de la marre pour y tremper sa main et l’étamper dans un souffle sur le torse de Ludwig. Oui, même lui n’aurait pu, rendu à ce point, tenter de plaider non-coupable. Mais, pour sa défense, il pourrait dire qu’il voulait simplement l’aider à, hum, enlever quelque chose dans ses cheveux. Sur son torse. Oui, c’est ça, continue un peu à chercher et tu vas trouver une bonne raison mon grand…
- ...peinture, acheva-t-il avec un sourire provocateur à souhait dans le genre ‘est-ce que tu oserais faire plus et continuer le jeu?’.
Êtes-vous sur d'autres forums actuellement? Ouais, mais ils sont tous morts les gredins è_é Enfin, il y en a un sur lequel je suis 'modo', mais comme il faut être deux modos pour que le poste serve à quelque chose, je sers à rien. Thus I'm pretty free right now 8D Notez votre activité chaque semaine: À date je suis pas mal dans les 9/10, mais disons 6-7 pour être plus raisonnables. Pourquoi vouloir devenir Modérateurs-RPG? Je l'ai dit: POUR EMBÊTER LES GENS DANS LEURS RP PRIVÉS. Et aussi parce que l'histoire du forum est intéressante, que j'ai du temps à perdre (enfin non, mais je veux quand même le perdre) et puis, vous avez l'air tellement désespérés que s'en est mignon, quoi. Aussi: bah je suis nouvelle alors tout ce que j'ai à dire, c'est que je m'inscris surtout parce qu'il semble y avoir un manque à combler, donc ne vous gênez pas à refuser ma candidature au profit de quelqu'un de plus ancien ou de plus intéressé~
Oh j'allais oublier-> Y'a des fautes sur la fiche de personnage de base, je vous les montrerai la prochaine fois que je vous croise, mais faut m'y faire penser, j'oublie toujours.
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